La méthode Barkley : une aide durable pour les parents d’enfants atteints du Trouble Déficit de l’Attention / Hyperactivité (TDAH) ou du Trouble Oppositionnel avec Provocation (TOP) – Par Céline Zemanczyk, experte en parentalité

La méthode Barkley : une aide durable pour les parents d’enfants atteints du Trouble Déficit de l’Attention / Hyperactivité (TDAH) ou du Trouble Oppositionnel avec Provocation (TOP) – Par Céline Zemanczyk, experte en parentalité

Qu’est-ce que le TDAH ?

Le TDAH ou Trouble Déficit de l’Attention / Hyperactivité est un trouble neurodéveloppemental chronique développé chez les enfants et qui se caractérise par la difficulté à moduler :

  • son attention,
  • ses mouvements,
  • ses émotions,
  • son comportement.

Ce trouble touche environ 6% des enfants en âge scolaire et 3% des adultes.

En réalité, nous naissons tous avec un TDAH. Mais en grandissant, nous évoluons avec lui. Nous n’en guérissons pas : nous le compensons.

Ce trouble est héréditaire à 76%.  Les garçons sont plus touchés par ce trouble que les filles (3 garçons pour 1 fille) et, lorsque les filles sont touchées, elles présentent en majorité une prédominance inattentionnelle, c’est-à-dire des difficultés à auto-moduler leur attention.

Le DSM 5 (Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders ou Manuel Diagnostique et Statistique des Troubles Mentaux 5ème édition) met en évidence 3 types de présentation clinique :

  • Type 1 : hyperactivité – impulsivité,
  • Type 2 : inattention
  • Type 3 : mixte, qui intègre les Type 1 et 2.

Parmi les enfants qui auront développé un TDAH, 60% développeront un Trouble Oppositionnel avec Provocation (TOP).

 

Qu’est-ce que le Trouble Oppositionnel avec Provocation (TOP) ?

Le TOP est un trouble neuropsychiatrique qui débute dans l’enfance (entre 2-6 ans) et qui va persister au-delà des phases normales du développement de l’enfant (comme la phase d’opposition qui apparaît autour de 2 ans et qui va s’estomper avant 5 ans).

Le TOP se caractérise par :

  • des colères fréquentes, des humeurs susceptibles,
  • de l’opposition active (argumentation, fuite, frappe…),
  • des comportements vindicatifs, (rancœur, désir de vengeance en abîmant volontairement des choses, en tapant, en faisant une crise de colère…)

 

Le quotidien de parents d’enfants atteints de TDAH/ TOP

Voici quelques exemples de situations que peuvent vivre les parents d’enfants atteints par ces troubles.

Violette a 8 ans. C’est une enfant agréable, joyeuse, empathique. Sociable, elle a un nombre incalculable d’amis mais ils sont tous imaginaires. Elle s’occupe toute seule très facilement. Tellement facilement qu’elle est constamment dans son monde. Ses amis imaginaires accaparent toutes les minutes de son temps, si bien qu’elle en oublie très rapidement les routines de la journée (se brosser les dents, s’habiller, prendre le petit-déjeuner), les consignes données par ses parents, son cartable, son agenda, son manteau…et même la présence de ses parents !

Les parents d’Adrien sont inquiets : Adrien a 10 ans et il fait sa rentrée au collège aujourd’hui. Cependant, il n’est toujours pas suffisamment autonome pour s’organiser dans ses leçons et son travail scolaire. Au quotidien à la maison, Adrien fuit les tâches ménagères et après avoir bataillé dur avec lui, ses parents préfèrent faire les choses demandées à sa place.

Jade a 7 ans. Bien qu’elle soit une petite fille formidable, elle est la terreur de sa famille qui redoute ses crises. À la moindre petite frustration, elle se transforme en une tornade qui détruit tout sur son passage : ses affaires volent, les cris fusent et les coups partent si on s’approche d’elle. A l’école, Jade a des difficultés pour lire mais les moindres remarques de son enseignante sont vécues comme des reproches et Jade refuse de suivre les conseils et consignes qui lui sont demandés. Elle n’a presque plus d’amis car elle se fâche tout le temps avec eux.

Sofiane a 6 ans et depuis tout petit, c’est un enfant dit « moteur » car il bouge beaucoup. En classe, rester assis est très compliqué pour lui. Il se lève souvent, passe sous les tables pour ramasser une miette, parle à ses camarades même si l’enseignant le reprend souvent. Lors des activités scolaires, attendre son tour est un pur supplice pour lui.

L’ensemble de ces exemples laisse imaginer toutes les difficultés que peuvent rencontrer les parents de ces enfants atteints de TDAH/TOP. Pour prévenir les complications et apporter un changement positif durable au sein des familles concernées par ces troubles, la méthode Barkley peut alors constituer un outil aidant et efficace.

 

En quoi consiste la méthode Barkley ?

Il s’agit d’une méthode éducative comportementaliste qui permet d’outiller les parents dans leur quotidien avec leur enfant atteint de TDAH et /ou TOP, âgé de 5 à 13 ans, qui a été imaginée par Russel Barkley.

Professeur américain clinique en psychiatrie, Russel Barkley est un expert international reconnu depuis plus de 30 ans dans le domaine du Trouble de Déficit de l’Attention/Hyperactivité (TDAH) chez l’enfant et chez l’adulte. Il exerce en Virginie aux Etats-Unis. Russel Barkley est à l’initiative de nombreuses conférences à l’internationale autour du TDAH.  Sa méthode fait partie d’un programme qu’il a développé et qui est basé sur les concepts des psychothérapies cognitivo-comportementales.

 

A qui s’adresse la méthode Barkley ?

La méthode Barkely s’adresse aux parents qui souhaitent bénéficier d’un outil efficace pour accompagner durablement (ou prévenir) les complications du TDAH/ TOP de leur enfant dans la bienveillance.

Cette méthode constitue un véritable programme d’entraînement aux habiletés parentales. Elle est préconisée par la Haute Autorité de la Santé (HAS) française, par le Canadian ADHD Resource Alliance – CADDRA (au Canada) et le National Institute for Health and Clinical Excellence – NICE (à l’international) dans le contexte d’un diagnostic TDAH.

 

Comme se déroule un accompagnement thérapeutique selon la méthode Barkley ?

L’accompagnement thérapeutique s’articule autour de deux modalités :

  • des séances collectives (groupe de parents),
  • des séances individuelles.

Au total, un accompagnement thérapeutique comprend une dizaine de séances de 1 à 2h chacune.

Les séances ont lieu toutes les 2 ou 3 semaines pour laisser aux parents le temps de mettre en pratique ce qu’ils auront vu lors des séances précédentes et de faire leur retour lors de la séance suivante.

La dernière séance est une séance de bilan qui a lieu à distance de l’accompagnement.

Les tarifs varient selon que les parents choisissent une formule en séances collectives ou individuelles, et selon les professionnels qui la proposent. Il faut compter entre 400 et 600 euros pour un accompagnement individuel et entre 200 et 400 euros pour un accompagnement collectif.

 

Quels sont les bénéfices à long terme de la méthode Barkley ?

La liste des bénéfices de cette méthode est non exhaustive mais les bénéfices à long terme sont nombreux. On peut ainsi constater :

  • un changement positif dans le comportement de l’enfant,
  • une amélioration des capacités sociales de l’enfant,
  • une amélioration de la qualité de la relation parents-enfant,
  • une réduction du stress parental,
  • un renforcement de la confiance en soi et de l’estime de soi de l’enfant,
  • un renforcement de la confiance et de l’estime parentale,
  • la prévention des complications (dépression, anxiété…),
  • la restauration du bien-être familial.

 

Quelles sont les limites de la méthode Barkley ?

Comme toute méthode, la méthode Barkley a ses conditions, ses limites et ses contre-indications.

Il est primordial que les parents fassent équipe avec le thérapeute qui les accompagne dans cette démarche afin de garder une cohérence éducative, ce qui n’est pas évident lorsque les parents sont divorcés ou en situation conflictuelle.

Il est également essentiel que les parents gardent leur calme durant les interventions avec l’enfant. Si la situation familiale est tendue, il est préférable de différer l’intervention et d’attendre que les consultants soient dans de meilleures conditions émotionnelles.

En dernier lieu, si l’un des parents est en burn-out par exemple, la priorité sera qu’il puisse être accompagné et soigné pour son burn-out avant de pouvoir suivre la méthode Barkley.

 

En savoir plus

Céline est experte en parentalité. Elle propose des ateliers d’ados et des accompagnements individuels. Pour en savoir plus à son sujet : https://sites.google.com/view/celine-conseil-education/accueil

 

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Le sommeil de l’enfant est primordial pour lui comme pour ses parents. Pour l’enfant, car il lui permet de poursuivre sa croissance et son développement et lui enseigne un rythme et de l’autonomie. Pour ses parents car le sommeil est une nécessité vitale ! Mais il arrive souvent que des difficultés d’endormissement apparaissent, et ce à tout âge de l’enfant. Comment les parents peuvent-ils agir et trouver des solution pour aider l’enfant à s’endormir ? Explications et astuces.

 

La chambre du bébé comme lieu privilégié de sommeil

Il est nécessaire d’apprendre très tôt à l’enfant à dormir seul dans sa chambre et dans son lit afin d’aider l’enfant à s’endormir. Cet apprentissage est un apprentissage d’autonomie. Vous verrez souvent les termes d’« autonomie » et de « construction » apparaitre dans ces articles de blogs : notre rôle de parents est d’amener notre enfant à l’autonomie, en lui enseignant les outils nécessaires à cette autonomie. Cette acquisition sera d’autant plus aisée qu’elle aura eu lieu dès le début de la vie du nourrisson. Une fois que ses parents seront assurés que leur enfant n’a pas de besoin particulier, ils peuvent l’installer dans sa chambre pour cette précieuse période de sommeil.

Il peut arriver que l’enfant pleure car il éprouve des difficultés d’endormissement. Ces pleurs peuvent parfois durer un petit moment. Ces pleurs qui surprennent les jeunes parents peuvent être des pleurs de fatigues, mal à l’aise car trop fatigué le tout petit pleure quelques instants avant de sombrer dans le sommeil. C’est important de reconnaître ces pleurs, car venir voir son enfant à ce moment-là viendra créer une stimulation, qui est à l’encontre de son besoin.

En revanche, pour aider l’enfant à s’endormir, il est tout à fait inutile de laisser l’enfant s’énerver en pleurant trop fort et trop longtemps. Il commencera alors à être complètement crisper, à avoir trop chaud et à ne plus être en capacité de s’endormir sereinement. Dans un cas comme celui-ci, pour aider l’enfant à s’endormir, le noir de la chambre et la solitude ne sont plus efficaces, l’état physique de l’enfant ne lui permettant plus de s’endormir seul.

Plusieurs possibilités s’offrent à vous en tant que parents :

  • le traditionnel câlin, avec un moment de bercement,
  • allumer la lumière pour créer une diversion, promener l’enfant dans le logement, lui montrer des jouets, avant de le recoucher en restant un moment près de lui,
  • allumer le mobile qui tourne au-dessus de l’enfant stimulant son attention et lui permettant de sombrer dans le sommeil sans s’en rendre compte,
  • lui redonner le doudou, la tétine, tout objet dont vous connaissez l’importance pour lui,
  • l’installer dans un transat dans la pièce où vous êtes, il finira par s’endormir,
  • parler à l’enfant de ce qu’il ressent,
  • allumer une veilleuse,
  • mettre de la musique,
  • pencher légèrement son matelas,
  • créer un rituel bien défini : bain, dîner, histoire, par exemple, qui invite au sommeil,
  • avancer l’heure du coucher, pour s’ajuster au rythme de l’enfant.

Pensez toujours que les sollicitations peuvent être apaisantes comme excitantes pour un enfant. Jour après jour, faites-vous confiance pour réaliser quelles sont les particularités d’une journée où l’enfant s’est endormi simplement : activités, heures de repas, durée de la sieste, etc. Tous ces éléments qui favorisent le sommeil de vote bébé sont à identifier.

Enfin, pour les tous petits comme pour les plus grands, la fermeté de l’adulte qui dit à son enfant qu’il ne doit pas se lever la nuit peut aussi faire la différence et résoudre le problème.

 

D’autres parents choisissent le co-dodo avec leur tout petit. Il est vrai que lorsque la maman allaite, ce procédé lui facilite les nuits en prenant soin de son sommeil. Il serait absurde dans cet article de chercher à polémiquer sur le pour ou le contre du co-dodo. Chaque parent choisissant la solution qui lui est propre, il est simplement utile d’insister sur le sens pour l’enfant d’avoir un lieu identifié comme le lieu de repos. Nous parlons de sa construction sur le long terme dans cette situation. Mais il est vrai que la transition pour un tout petit qui s’est développé 9 mois dans la proximité maternelle peut sembler brutale, avec l’espace chambre du bébé éloigné de l’espace maternel. Les câlins et les objets transitionnels comme les doudous sont là pour faciliter la transition.

 

Des accompagnement pour aider votre enfant à s’endormir ou à ne plus se réveiller la nuit

Il faut savoir que si l’endormissement de votre enfant ne se résout pas, il peut être opportun de commencer par consulter un médecin pour écarter toute cause médicale. Dans un deuxième temps, vous pourrez consulter un spécialiste pour vous aider à apprendre à votre enfant à s’endormir. Sans cela, les parents prennent le risque de rentrer dans le cercle infernal de parents épuisés qui n’ont plus les moyens de réagir

Le fait de donner du sens au comportement de l’enfant peut suffire à régler la situation. Prenons l’exemple de ce petit garçon de 5 ans qui venait voir sa mère dans sa chambre toutes les nuits. L’entretien d’anamnèse a permis de comprendre qu’inconsciemment, cet enfant venait vérifier que  sa maman allait bien, dans un contexte familial douloureux, marqué notamment par la perte précoce d’une petite fille. Sa maman lui a simplement expliqué qu’elle prenait soin d’elle-même toute seule et que ce n’était pas le rôle du petit garçon de se soucier d’elle. Cette explication a suffi à mettre fin aux réveils nocturnes de l’enfant et l’amélioration du sommeil de cet enfant a été immédiate. Voilà pourquoi il ne faut pas hésiter à consulter un spécialiste si les difficultés persistent.

En effet, le sommeil de l’enfant est un lâcher- prise, une parenthèse pour lui qui est aux aguets et parfois anxieux pour des raisons qui peuvent échapper à ses parents. Ces causes sont parfois en lien avec l’anxiété de la maman. Ainsi, il est tout à fait possible de réaliser des consultations enfant /maman ou enfant/parents.

Une fois d’éventuelles causes médicales écartées, les parents peuvent faire appel à plusieurs catégories de thérapies pour aider leur enfant :

  • la psychologie,
  • l’ostéopathie,
  • la sophrologie,
  • l’utilisation d’huiles essentielles
  • etc.

Avant toute chose, faites-vous confiance et ne laissez pas votre entourage vous dire ce qui serait bon pour votre enfant. Ecoutez les, puis avisez.

Bonnes nuits à tous 😏

 

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La quête du lâcher-prise et comment l’atteindre ?

La quête du lâcher-prise et comment l’atteindre ?

Avez-vous prononcé ou entendu ces mots : “c’est touchy en Juin”, “j’en peux plus”, “vivement les vacances”, “c’est dense”…Comment réguler votre tension, votre stress et atteindre la quête du lâcher prise ?

  • En prenant du recul et en disant non.
  • En arrêtant de vous en demander encore et encore à vous-même.

Utilisez les trois questions suivantes

  • Quel sera l’importance de cet événement dans 5 ans ?
  • Pour qui est-ce que vous faites ceci ou cela ? Pour vous ou pour montrer que vous êtes une “bonne” personne ?
  • Est-ce que vraiment, vous ne pouvez pas reporter cette action après l’été ?

 

Choisissez vos priorités​

Voici une situation concrète dans laquelle vous pourriez être amené à partir en quête du lâcher prise.

Le mois de juin est souvent celui des enfants avec les fêtes de fin d’année en tout genre, les changements d’établissements, les orientations étudiantes…

Tout est là pour faire monter la pression.

Si en plus vous êtes expatriés c’est aussi le moment des départs, peut-être même de votre départ.

Alors soyez bienveillants envers vous.

Acceptez ces émotions, laissez-les s’exprimer, et reconnectez vous à vos besoins.

Vous êtes l’outil et le maître : choisissez de ne pas vous mettre trop de pression pour atteindre une perfection, qui en fait n’existe pas.

Vous gagnerez une sérénité beaucoup plus précieuse que les insatisfactions générées par l’autocritique.

Prenez le temps de respirer​

La quête du lâcher prise est aussi synonyme de patience.

Dès que le rythme s’accélère trop et que vous vous perdez. Faites une pause de respiration.

Comptez jusqu’à cinq pour inspirer lentement, puis pour souffler profondément.

Recommencez une à trois fois, jusqu’à sentir votre tension intérieure se calmer.

Acceptez de ne pas tout contrôler

 

Vous êtes trop tendu, et vous avez besoin d’aide ?

Prenez rendez-vous avec Aude, qui pourra vous aider avec la formule « Gagner la sérénité« 

Exprimer ses peurs et ses blocages en thérapie pour aller mieux

Exprimer ses peurs et ses blocages en thérapie pour aller mieux

Les difficultés que vous pouvez parfois rencontrer dans votre vie personnelle et/ou professionnelle peuvent vous amener à ressentir un mal-être, à avoir le sentiment que vous ne trouverez pas de solution ou de solution suffisamment satisfaisante pour vous sentir mieux. Votre réflexion va peut-être vous amener vers l’idée d’être accompagné pour aller mieux et résoudre vos problèmes. Vous allez alors faire le pas de rechercher un praticien qui pourra répondre à votre demande, vous apporter son expertise et son soutien au travers d’un accompagnement thérapeutique personnalisé. Mais l’entrée en thérapie peut parfois susciter des peurs et des blocages.

 

Le thérapeute : un allier pour comprendre vos peurs et vos blocages

Votre nouvelle position de « personne qui va consulter (ou consultant) » peut être génératrice d’inquiétudes, voire de peurs et/ou de blocages, ce qui est tout à fait normal ! Tout au long du parcours d’accompagnement thérapeutique dans lequel vous vous engagez, il est essentiel d’exprimer vos appréhensions au thérapeute qui va vous suivre à plus ou moins long terme. Au-delà du fait d’en être informé, il pourra sûrement les décrypter et vous apporter des explications éclairantes.

En tant que thérapeute, son rôle est aussi de :

  • vous aider à surmonter ces inquiétudes,
  • vous amener à les comprendre et à comprendre ce qu’elles vous font vivre.

En effet, votre thérapeute est là pour vous proposer un cadre d’expression sans jugement avec comme objectif d’alléger vos préoccupations et de vous aider à vous connecter à vos ressources pour atteindre vos objectifs de mieux-être.

Les craintes que vous pouvez ressentir au cours de votre parcours de thérapie ne doivent pas être négligées : il est essentiel que vous puissiez les exprimer car elles vont permettre de renforcer la relation thérapeutique avec le praticien qui vous accompagne. Avec le temps, les peurs finissent par s’atténuer. Mais pour y parvenir, il est important que vous soyez dans une relation de confiance et d’écoute mutuelle avec votre thérapeute.

 

Les peurs en thérapie

Les peurs que les personnes qui s’engagent dans un accompagnement thérapeutique peuvent ressentir sont :

  • la peur de perdre le contact avec leur vie (« Ne vais-je pas perdre la maîtrise de ce que je vis en mettant en place des aménagements pour résoudre mes difficultés ? »),
  • la peur de perdre le contrôle : l’accompagnement thérapeutique peut engendrer un sentiment d’être dépossédé de son rôle (d’une maman avec son enfant) par exemple,
  • la peur du changement (« Qui vais-je devenir après cet accompagnement thérapeutique ?»),
  • la peur de perdre le contact avec ce que l’on connaissait auparavant (« Qu’est-ce qui m’attend dans cet inconnu que représente le futur ? »),
  • la peur de perdre leur temps,
  • la peur de perdre leur loyauté familiale, lorsque le fait d’avoir des difficultés les protège de leur entourage et que leur résolution peut avoir des conséquences qu’on estime inquiétantes,
  • la peur de perdre un bénéfice secondaire qu’elles avaient en étant en difficulté et de perdre l’attention que peut y porter leur entourage (il faut s’assumer quand on va bien et que l’on ne génère plus de la pitié),
  • la peur de découvrir des choses d’elles qu’elles n’ont pas envie de voir (« Finalement, je suis moins fort/généreux/désintéressé/sûr de moi que ce que je pensais. »),
  • la peur d’être jugées,
  • la peur de se livrer en parlant d’elles à une personne qu’elles ne connaissent pas.

 

De quelles façons s’expriment les peurs en thérapie ?

Les peurs en thérapies peuvent s’exprimer à de plusieurs manières :

  • par l’annulation d’un rendez-vous avec son thérapeute à la dernière minute,
  • par le sabotage du temps de séance, en changeant de sujet ou en se mettant à parler sans s’interrompre lorsque le thérapeute aborde un sujet qui touche la personne ou la fait souffrir,
  • par la remise en cause de l’expertise ou des propositions du thérapeute,
  • par la critique de ses tarifs (« Vous êtes cher ! » ; « Comment peut-on s’arranger pour que je paye mes séances moins cher ? ». Cette forme de résistance peut être liée à l’égo (« Je n’ai pas envie de payer pour aller mieux. »), à la confiance en soi (« Je n’en vaut pas la peine de payer ce tarif là. ») et peut s’exprimer de manière directe en la verbalisant, ou de manière indirecte (en reportant sans cesse le paiement par exemple).

En tant que consultant, vous n’avez pas toujours conscience de ces comportements. C’est votre thérapeute, qui, par son expertise va pourvoir les identifier et les nommer. Vous pourrez en parler avec lui afin de débloquer la situation dans un climat de confiance établie.

Vous serez alors libre de :

  • rebondir sur ses propos,
  • exprimer votre accord ou votre désaccord sur son interprétation,
  • ou simplement prendre conscience de ce que vous ressentez et de ce que vous renvoyez.

 

La respiration et la Relaxation Profonde Active pour aider à lâcher-prise

Pour vous aider à dépasser vos peurs et vos blocages, votre thérapeute pourra éventuellement vous proposer un temps dédié à la respiration en début de séance. Cela vous permettra :

  • de vous détendre,
  • de lâcher-prise,
  • d’entrer dans votre séance en toute sérénité.

Cette phase de détente peut être complétée par un temps de Relaxation Profonde Active au cours duquel vous allez vous concentrer sur les ressentis dans votre corps.

Cette phase de relaxation permet de multiplier par 100 votre disponibilité à ce qui va se passer pendant votre séance.

Le travail sur les ressentis dans le corps peut aussi exprimer des blocages. En effet, le corps ne ment pas, il s’exprime. Peut-être avez-vous déjà remarqué que vous ressentez des tensions dans telle ou telle partie de votre corps à certains moments ? N’hésitez pas à en faire part à votre thérapeute ayant une approche psychocorporelle, il pourra vous aider à leur donner du sens.

 

Dans tous les cas, gardez à l’esprit qu’il est important de comprendre qu’il est normal d’avoir des craintes, votre thérapeute est là pour vous aider à les dépasser afin d’aller mieux. Vous vous rendrez compte que, peu à peu, vous vous libérez dans un climat de non jugement et de confiance. C’est ainsi que vous pourrez avancer sereinement et efficacement ensemble pour atteindre vos objectifs et vous sentir mieux dans votre vie.

 

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Comment aider une personne en souffrance à se décider à se faire accompagner par un thérapeute ?

Comment aider une personne en souffrance à se décider à se faire accompagner par un thérapeute ?

Les individus en souffrance ont souvent beaucoup de difficultés à accepter de se faire accompagner et à faire le premier pas vers un thérapeute. Les personnes de l’entourage proche de l’individu en souffrance peuvent également se sentir à la fois désemparées et responsables de cette situation, ne sachant pas comment aider et conseiller la personne qui va mal de se faire accompagner par un thérapeute.

L’entourage peut apporter son aide qui peut prendre la forme d’un soutien de la personne au quotidien. Mais ce soutien peut aller plus loin, en l’amenant avec douceur à l’idée qu’il lui serait bénéfique de consulter un thérapeute qui pourra lui proposer un accompagnement adapté et personnalisé.

Mais alors, comme faire pour amener une personne en souffrance à prendre la décision de se faire accompagner par un thérapeute et lui démontrer tous les bienfaits qu’elle pourrait retirer d’un accompagnement thérapeutique ?

 

Le rejet de la thérapie comme solution au mieux-être

Souvent les personnes qui vont mal ont tendance à rejeter d’emblée toute aide extérieure et à penser :

  • que ce mal-être va passer,
  • qu’elles vont aller mieux seules,
  • qu’elles n’ont pas besoin de recourir à un accompagnement extérieur.

Ces personnes peuvent également rencontrer des difficultés à prendre soin d’elles-mêmes. Elles sous-estiment leur valeur et pensent qu’il n’est pas nécessaire d’investir du temps ou de l’argent pour leur mieux-être.

De ce fait, elles se disent qu’un thérapeute ne leur apportera rien de plus pour qu’elles aillent mieux et qu’il est donc inutile qu’elles se fassent accompagner.

 

L’entourage comme aide à la prise de décision de consulter un thérapeute

L’entourage de ces personnes peut également se dire qu’il n’est pas nécessaire de se mêler de leurs problèmes. Il estime que c’est à elles de décider de ce qui est bon pour elles et si elles ont envie de se faire aider en bénéficiant d’un accompagnement thérapeutique.

Or, l’impact de l’entourage dans la prise de décision n’est pas à négliger, bien au contraire !

L’entourage peut être un déclencheur dans la prise de décision de la personne en souffrance de se faire accompagner par un thérapeute, et ce :

  • en mettant l’accent sur les bénéfices que pourraient tirer la personne d’un accompagnement,
  • en énumérant tous les bienfaits qu’un soutien thérapeutique pourrait leur apporter.

Pour cela, des propos tels que :

  • « Cela pourrait te faire du bien.»,
  • « Tu te sentiras aidé et soutenu pour avancer dans ta vie.»,
  • « Tu sais, consultez un thérapeute n’est pas un luxe.»,
  • « Ne crois pas que c’est grave d’aller consulter un thérapeute.»
  • « Tu sais, un suivi thérapeutique ne dure pas forcément plusieurs mois ou plusieurs années.»

peuvent être des phrases à la fois rassurantes, qui vont faire cheminer la personne en souffrance dans sa prise de décision à se faire accompagner, voire même déclencher un déclic pour passer à l’action.

Elles véhiculent aussi l’idée que l’entourage estime que la personne qui ne va pas bien mérite d’être aidée et que cela ne va pas forcément prendre beaucoup de temps ou mobiliser beaucoup de moyens financiers.

Le principal est que la personne en souffrance comprenne que des enjeux essentiels se jouent pour elle et que ce qu’elle vit n’est que transitoire et que cela peut s’améliorer. Pour arriver à cette prise de conscience, il est important de pouvoir par exemple :

  • dialoguer régulièrement avec la personne concernée,
  • lui recommander le témoignage d’une personne qui a été dans la même situation qu’elle et qui s’en est sortie,
  • partager avec elle des ouvrages/des articles sur le sujet qui la concerne.

En conseillant à une personne qui souffre de se faire accompagner, vous mettrez l’accent sur sa valeur en tant qu’individu et sur le droit qu’elle possède de prendre soin de sa souffrance.

 

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Identifier son identité pour améliorer la conscience de soi et la confiance en soi

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Au travers de cet article, je souhaite partager avec vous les outils que j’utilise afin d’aider les personnes qui viennent me consulter à identifier leur propre identité. Par identité, j’entends la conscience et la création de soi de la personne en consultation, et non sa personnalité.

Dans mon quotidien de psychologue, j’ai en effet pu remarquer que les personnes qui viennent me consulter n’ont pas toujours conscience d’elles-mêmes. Parfois même, elles ont développé une blessure de la conscience de soi. Il s’agit de personnes qui peuvent poser ce genre de questions :

  • « Quelle est la solution magique pour résoudre mon problème ? »
  • « Que pourrais-je bien faire dans ma situation ? »

On peut remarquer qu’au travers de ces questions, ces personnes pensent que la solution à leurs problèmes vient forcément de l’extérieur. Dans le cadre de l’accompagnement thérapeutique que je propose, j’utilise certains outils qui vont servir à :

  • aider ces personnes à trouver elles-mêmes des solutions à leurs problèmes,
  • les amener à se reconnecter à leur identité.

 

Quels sont les outils pour identifier son identité ?

Il s’agit d’outils concrets qui sont utilisés auprès de personnes adultes comme d’enfants, sous la forme d’exercices qui leur permettent de conforter leur conscience d’eux-mêmes.

Ces outils balayent 4 aspects :

  • l’ancrage à l’intérieur de soi,
  • la dimension de l’aura et ce qu’elle signifie sur notre position dans le monde,
  • notre propre position vis-à-vis des autres
  • l’identification de ce qui fait notre identité.

 

L’ancrage à l’intérieur de soi

L’ancrage, c’est avoir conscience de son corps, du sol sous nos pieds et de la nécessité d’agir dans l’instant.

Ainsi, des signes d’absence ou de blessure de conscience de soi peuvent être :

  • un enfant qui va dessiner sa famille avec un sol placé très haut dans la page,
  • une personne qui se noie et qui noie son interlocuteur dans ses paroles,
  • une personne qui pense que tout vient des autres et qui ne se situe jamais comme un sujet dans son discours,
  • etc…

Avant de réaliser cet exercice, il peut être utile de se recentrer en début de séance, grâce à deux pratiques complémentaires :

  • la respiration, en fermant les yeux pour commencer à se détendre, puis à inspirer/expirer sur 6 temps énoncés à voix haute ; un exercice à répéter à 2 reprises,
  • la relaxation, par la détente de toutes les parties du corps, en décomposant l’exercice par exemple, en commençant par le visage, puis l’arrière de la tête, puis le cou, la nuque, les épaules, etc. jusqu’à la plante des pieds.

 Il s’agit là d’un exercice qui permet de renforcer l’ancrage, dans la présence à soi, de ce qu’on ressent et dont les procédés thérapeutiques sont précisés dans l’article sur les 7 étapes clés dans l’utilisation de la méthode de Relaxation Profonde Active.

 

La dimension de l’aura et ce qu’elle signifie de sa relation au monde

Après ce temps de relaxation, un autre exercice peut être utilisé qui consiste à imaginer un cercle autour de soi qui symbolise l’énergie qu’on a autour de soi, son aura. Certaines personnes décrivent un cercle très étroit (qui peut signifier des peurs ou un manque de confiance en soi), d’autres vont définir le cercle comme étant très large (et en fait trop large) qui peut mettre en avant des limites à l’autre non définies, un besoin de puissance et de contrôle sur l’autre ou bien encire une différenciation complexe.

Cette représentation peut apporter beaucoup d’informations qui concernent :

  • ses aspirations,
  • son niveau de confiance en soi ,
  • son envie d’occuper une place dans son environnement,

La qualité des bords du cercle peut également révéler de nombreuses caractéristiques de sa relation aux autres, par exemple :

  • si les bords du cercle sont rigides, cela peut signifier une rigidité à la conscience de soi voire une fermeture défensive,
  • si les bords du cercle sont décrits comme souples, cela peut représenter une facilité d’adaptation mais aussi un manque de discernement.

Il est également possible de mettre des choses dans le cercle.  Il est important qu’il ne s’agisse pas de personnes mais bien de choses qui nous sont liées, à nos goûts, à ce à quoi on tient. Cet exercice permet d’exprimer ce qu’on possède et quelles sont nos singularités, telles que :

  • un vélo, qui représente une passion pour le cyclisme,
  • le logo d’un parti politique auquel on est affilié,
  • un livre en italien, car on maîtrise cette langue,
  • un chiffon rouge, qui va symboliser la colère,
  • un tube de rouge à lèvre parce qu’on fait particulièrement attention à son apparence physique,
  • etc.

On peut ajouter autant de choses que l’on désire dans son cercle. Cela donne l’occasion de se livrer de plus en plus et d’intégrer des centres d’intérêt auxquelles on n’osait peut-être pas accorder trop de place jusqu’alors. De cette façon, on parvient à se définir et à définir ses intentions et ses envies.

Pour un enfant, l’exercice peut être réalisé par un dessin sur une feuille de papier. L’enfant pourra se dessiner puis dessiner/écrire les termes des choses qu’il souhaite mettre dans son cercle.

Au final, qu’il s’agisse d’un enfant ou d’un adulte, celui-ci va peu à peu prendre conscience :

  • de tout ce qu’il possède en lui,
  • de qui il est,
  • de ses passions,
  • de ses compétences,
  • de ses émotions.

Cela va non seulement lui de restaurer sa conscience de soi, mais aussi de se rendre compte de ses talents et de ses richesses, de développer son autonomie, d’identifier ses forces et ses ressources et du potentiel d’actions qu’on porte.

L’exercice permet aussi de travailler sur son image, de la façon dont on se voit et perçoit ses réalisations. Il permet de prendre conscience de sa capacité à faire face aux difficultés et à prendre des décisions favorables.

Certaines personnes pourront avoir peur d’être perçues comme orgueilleuses, en mettant en avant telle ou telle compétences et en ayant le sentiment de s’en vanter. Ce n’est absolument pas le cas, car reconnaître ses réalisations ou ses goûts n’est pas synonyme d’orgueil ; c’est l’attitude que l’on peut avoir face à elles qui crée de l’orgueil. En ayant conscience de cela, on pourra se détacher de la peur du jugement des autres, une notion qui est souvent en lien avec l’éducation qu’on a pu recevoir. Il est courant d’entendre dire qu’il ne faut pas se vanter ou se prendre au sérieux dans la vie. Malheureusement, cela se fait parfois au détriment de la confiance en soi.

Ces exercices permettent d’avancer dans sa réflexion et peut-être trouver des solutions pour se sentir mieux avec soi-même et avec les autres.

 

La position vis-à-vis des autres

Elle est caractéristique de notre identité et, en la visualisant, elle permet une action représentée et pas seulement intellectuelle. Par exemple, un enfant pourra situer sa mère loin de lui et son père proche de son cercle.

Ces informations permettront de nous inciter à réfléchir à des pistes de prise de conscience et d’actions possibles à mettre en place.

Ces prises de conscience permettent à la fois d’évoluer à l’intérieur de soi, voire de faire évoluer sa relation aux autres. Prenons l’exemple d’une situation dans laquelle une mère et son enfant seraient trop proches. Au final, cet excès de proximité risque de déséquilibrer la relation parentale et finalement fausser l’image que l’enfant a de lui-même, en se croyant plus grand qu’il ne l’est, ce qui peut s’avérer mauvais pour lui à long terme.

En savoir plus sur sa position du consultant vis-à-vis des autres va également permettre d’identifier ses fragilités et ce vers quoi il faudra tendre pour regagner son bien-être.  Pour cela, il est important de se concentrer sur l’émergence de sensations qui pourraient être significatives.

Cette démarche de visualisation peut tout à fait être adaptée aux enfants, en :

  • utilisant des petites figurines (dinosaures, poupées, etc.) pour représenter les personnes,
  • utilisant des ronds en papier ou des Post It, sur lesquels sont inscrits le nom de chacune des personnes qui constituent l’environnement familial. L’enfant pourra ensuite les déplacer pour définir la position de chaque membre, l’organisation de la famille…

Ainsi, au travers de tout ce que nous avons pu voir dans cet article, on peut dire que l’identification de son identité va permettre de trouver le chemin vers :

  • une restauration de la confiance en soi,
  • une meilleure conscience de soi,
  • le droit d’exister en dehors de certaines normes ou d’une certaine image que l’entourage nous a associée,
  • sa capacité à agir et à se servir de ses talents dans la société.
  • son indépendance vis-à-vis de certains modèles,

et être ainsi  davantage ancré dans le réel, mieux comprendre sa relation aux autres, mieux se connaître, renforcer progressivement sa capacité à conduire sa vie.

On dit qu’une personne qui va bien est une personne dont l’entourage ira mieux. En ayant une meilleure conscience de soi et de ce qui nous mobilise, nous n’aurons plus le besoin inconscient d’être injuste ou colérique, et finalement de se déstabiliser soi-même et de déstabiliser es proches.

Une belle façon de trouver une paix en soi suffisamment solide en eux et de fonctionner aisément dans sa vie et auprès de son entourage familial. Une paix qui passe par une vraie conscience de son identité, de ses atouts et de son droit à exister.

 

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