L’accompagnement parental : favoriser la communication parents/enfants pour retrouver l’harmonie familiale

L’accompagnement parental : favoriser la communication parents/enfants pour retrouver l’harmonie familiale

Céline Zemanczyk est spécialisée en accompagnement à la parentalité. Elle nous en dit plus sur l’approche thérapeutique qu’elle propose à distance via des consultations/ateliers en ligne pour favoriser la communication parents/enfants.

Educatrice spécialisée de formation depuis, Céline a été amenée à travailler auprès d’enfants, d’adolescents mais aussi de parents depuis une quinzaine d’années. Elle-même maman de deux enfants âgés de 7 et 13 ans, elle s’est rapidement formée et spécialisée en accompagnement parental.

 

Une aide spécifique pour les parents d’enfants à Haut Potentiel (HPI)

Céline s’est notamment spécialisée sur les questions de précocité de certains enfants dit à Haut Potientiel, qu’elle définit comme un ensemble de spécificités qui sont présentes dans un certain pourcentage de la population.

Ces spécificités ont trait à :

  • un quotient intellectuel supérieur à 130 (lorsqu’il est significatif),
  • un cerveau qui fonctionne plus rapidement, plus efficacement et avec moins d’efforts,
  • une comorbidité, le Haut Potentiel pouvant souvent être associé à un trouble de l’apprentissage, un trouble de l’attention avec hyperactivité (TDAH) ou encore un trouble du spectre de l’autisme (TSA), etc.
  • une dysynchronie, c’est-à-dire un décalage existant dans le développement de l’enfant, entre l’intellectuel, le psychomoteur, l’émotionnel, l’affectif, les attentes de l’extérieur, etc.

A cela peuvent s’ajouter d’autres spécificités telles que :

  • la créativité,
  • la curiosité,
  • l’imagination fertile,
  • le sens de la justice,
  • ou encore des nuits difficiles.

Combiner les outils d’éducateurs avec les besoins des enfants à haut potentiel s’est révélé être une nécessité pour elle dans son quotidien de maman et de professionnelle de la parentalité.

 

L’accompagnement parental pour retrouver un équilibre familial

De par son activité de thérapeute spécialisée sur les questions de parentalité, Céline accompagne les parents qui viennent la consulter car ils rencontrent souvent des difficultés liées au quotidien de leur enfant à haut potentiel. Ces difficultés ont des répercussions sur :

  • l’harmonie familiale,
  • la vie scolaire (apprentissage efficace, motivation scolaire, le stress scolaire, etc.),
  • l’angoisse de performance,
  • les émotions (accompagner les émotions de l’enfant, l’aider avec ses émotions débordantes, etc.),
  • la socialisation (aider l’enfant à se faire des amis, à les garder, à éviter ou faire face aux moqueries aussi..)

Pour accompagner les parents d’enfants ayant développé un trouble de l’attention avec hyperactivité (TDAH) ou un trouble de l’opposition avec provocation (TOP), Céline s’est notamment formée à la méthode Barkley.

 

Une approche thérapeutique personnalisée selon la situation familiale et les besoins des parents pour favoriser la communication parents/enfants

De façon générale, l’objectif de l’accompagnement parental proposé par Céline consiste à soutenir les parents dans les difficultés qu’ils rencontrent, de les aider et de faire en sorte que la situation avec leur enfant s’améliore afin qu’ils :

  • retrouvent l’harmonie et le bien-être familial,
  • renforcent leurs compétences parentales (en étant plus sereins, plus estimés en tant que parents, davantage maîtres de leurs ressources personnelles, etc.)

En tant qu’éducatrice, elle leur donne ainsi des clés, des outils, des propositions, pour que la situation s’améliore à la maison, en tenant compte des valeurs des parents et des besoins de chacun.

L’accompagnement thérapeutique proposé par Céline démarre toujours par un premier contact par e-mail ou par téléphone, au cours duquel elle échange avec eux. Suite à cette première prise de contact, elle envoie un petit document avec quelques questions ciblées et une proposition d’accompagnement détaillée. Une fois que les parents sont d’accord sur sa proposition, elle leur fixe un premier rendez-vous.  Les séances d’une durée de 45 minutes minimum se déroulent en visio.

Céline organise également des ateliers spécifiques aux adolescents, sur inscription. En amont de l’inscription, elle réalise un échange téléphonique afin de répondre aux questions des parents et surtout s’assurer que le contenu de l’atelier est clair pour eux et correspond à leurs attentes.

 

Un exemple d’accompagnement parental : rétablir la communication parent/ado

Céline a eu l’occasion d’accompagner une maman en difficulté avec son garçon de 15 ans. Cette maman souhaitait être accompagnée afin de restaurer la communication avec son fils qui était alors inefficace et conflictuelle. En effet, la maman comme son ado restaient chacun sur ses gardes en se positionnant tour à tour comme attaquant ou défenseur. Au final, cela traduisait surtout beaucoup de souffrance chez l’un comme chez l’autre.

Après avoir réalisé un travail autour du cadre et de l’organisation familiale et autour des attentes de la maman, Céline a ains pu lui donner quelques pistes pour mieux communiquer avec son ado, comme par exemple :

  • de planifier un temps en famille une fois par semaine,
  • d’organiser un temps privilégié avec son ado autour d’un jeu, d’une visite, d’une balade, etc.
  • de prendre du recul sur ses attentes de cette maman vis-à-vis de son garçon et de ses propres besoins.

En suivant les recommandations de Céline, la communication entre cette maman et son ado s’est peu à peu rétablie au fil des mois et leur complicité s’est développée.

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Le conseil conjugal : améliorer les relations de couple en favorisant l’expression et la communication

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Cécile Chaban est spécialisée en conseil conjugal et expatriée à Amsterdam. Elle nous en dit plus sur l’approche thérapeutique qu’elle propose afin de répondre aux problématiques de couples francophones en présentiel ou à distance en téléconsultation.

Cécile a exercé la profession d’assistante sociale lorsqu’elle vivait en France, auprès de différents publics et sur des problématiques très variées. Suite à son déménagement aux Pays-Bas, elle a exercé différents métiers tout en se familiarisant avec la langue néerlandaise. Toutefois, ses expériences professionnelles ne la satisfont pas entièrement. Elle souhaite exercer une activité qui lui redonnera du plaisir et de la motivation. Passionnée par les relations humaines et les problématiques liées à la vie de couple, elle décide de suivre une formation afin de lancer son activité de conseillère conjugale.

 

Répondre à des problématiques de couple liées à l’expatriation

Cécile accompagne un public francophone de couples expatriés composés de femmes et d’hommes qui la consultent en couple ou de façon individuelle. Connaissant elle-même tout ce qu’implique une vie d’expatriés, elle est à même de comprendre les problématiques bien spécifiques auxquels sont confrontés les personnes qui choisissent l’expatriation :

  • le sentiment pour l’un des conjoints de renoncer à certaines choses,
  • le sentiment pour l’autre de se sentir en charge de prendre des décisions pour la famille,
  • une charge organisationnelle liée au départ et à l’installation dans le pays d’expatriation,
  • les problématiques liées à l’apprentissage et/ou l’utilisation d’une nouvelle langue,
  • de la frustration,
  • une sensation d’isolement,
  • le renoncement de l’un des conjoints à son indépendance financière,
  • l’éloignement qui peut se créer quand il y a un déséquilibre entre les conjoints (l’un va vite prendre de nouveaux repères alors que l’autre va rencontrer des difficultés d’adaptation).

La demande de ses consultants est liée à une situation, une préoccupation présente vécue individuellement (pour les consultants qui ne sont pas en couple) ou dans leur couple (des disputes régulières, un questionnement sur une éventuelle séparation, etc.)

Dans un premier temps, Cécile accompagne ses consultants en les aidant :

  • à prendre de la hauteur sur ce qu’ils vivent,
  • à observer leur mode de fonctionnement individuel ou dans leur couple.

Dans un second temps et suite à cette phase d’observation, Cécile sera en mesure d’accompagner son consultant dans sa réflexion et de lui proposer de réaliser des exercices concrets pour aller au-delà des concepts et des idées évoqués ensemble.

Dans l’accompagnement thérapeutique qu’elle propose, elle leur permet de passer du « Pourquoi » de la situation vécue au « Comment faire » pour changer la situation dans le futur.

Elle constate souvent que ses consultants ont certaines connaissances sur des solutions potentielles qui pourraient les aider mais qu’ils ne se les sont pas appropriées. Cécile les accompagne afin de conscientiser plus en profondeur des connaissances qu’ils détiennent déjà et à les appliquer dans leur situation de façon concrète.

Permettre une prise de conscience pour améliorer les relations dans le couple

L’approche thérapeutique proposée par Cécile permet aux personnes qui la consultent de mieux comprendre :

  • leur situation de manière globale,
  • leur mode de fonctionnement individuel ou au sein de leur couple,
  • leurs réactions,
  • le cheminement qui les a menées à leur situation présente,
  • les impacts de certains comportements dans leur relation.

Toute ce travail de thérapie, va générer une prise de conscience qui va aider les personnes à modifier plus facilement leurs comportements. Ces changements pourront s’opérer en adéquation avec qui elles sont ou avec ce qu’elles ont envie d’être. Par exemple, par une meilleure connaissance de soi, certaines personnes, qui ne s’autorisaient pas à exprimer leurs besoins, vont prendre conscience à quel point cela est important. Elles vont ainsi :

  • gagner en confiance en elles,
  • restaurer leur estime d’elles-mêmes,
  • entrer en communication de façon claire et sereine avec l’autre,
  • ne plus avoir peur de l’autre (dans les situations de conflits par exemple),
  • etc.

Des changements qui vont également avoir une résonnance sur les différents rôles des individus (en tant qu’homme/mari/époux ou en tant que femme/épouse/mère) et sur la famille plus largement.

Ainsi, un couple qui était constamment dans le conflit va pouvoir :

  • dialoguer de ses points de divergences en les expliquant davantage et dans un mode de communication plus apaisé,
  • améliorer l’entente réciproque, apaiser les tensions et consolider le couple.

Cela fonctionne également pour une personne accompagnée de manière individuelle qui va :

  • mieux se connaître et ainsi construire une nouvelle relation de couple avec une autre personne qui lui correspondra mieux que ses précédentes relations,
  • interagir différemment avec son conjoint, ce qui, même si ce dernier n’aura pas souhaité être intégré dans l’accompagnement thérapeutique, permettra un changement de comportement dans le couple.

Cécile peut également intervenir en accompagnant une personne ou un couple qui pense à se séparer. En réfléchissant conjointement avec ses consultants, elle les amène ainsi :

  • à exprimer leur souffrance,
  • à comprendre les mécanismes qui ont amené à cette réflexion,
  • à échanger à ce sujet dans le respect, l’écoute et l’empathie,
  • à confirmer ou non leur projet par la prise d’une décision,
  • voire à se projeter sereinement dans une relation future.

S’exprimer librement pour retrouver sa place dans le couple

L’approche thérapeutique proposée par Cécile amène ses consultants à s’exprimer librement sur leur situation présente et sur les problématiques qui les touchent. Au fil de la discussion, Cécile peut être amenée à réaliser un focus sur un point particulier sur lequel une réflexion plus approfondie sera menée. Ensuite, par hypothèses, elle accompagne son consultant dans sa réflexion et dans ce qui pourrait être à l’origine du problème qu’il rencontre.

Tout au long du processus d’accompagnement, Cécile guide ses consultants pour :

  • réfléchir sur des points précis,
  • définir leurs peurs, leurs blocages,
  • faire des liens avec des moments qu’ils auraient déjà vécus dans leur vie passée,
  • prendre conscience et donner du sens à des comportements, des paroles, des actions,
  • imaginer des actions qu’ils pourraient mettre en place pour, petit à petit, susciter un changement dans leur situation.

L’objectif étant que chacun retrouve une placeune responsabilité et une liberté d’exprimer comment on ressent les choses, en partant de soi-même, sans entrer dans une confrontation.

Les séances en distanciel par visio que Cécile propose permettent aussi à certains de ses consultants de s’exprimer plus facilement sur des sujets parfois sensibles (dépendance financière, violences conjugales, etc.)

Son accompagnement peut être réalisé sous la forme :

  • de séances à la carte,
  • d’un suivi plus complet avec des échanges par mail entre les séances,
  • d’ateliers thématiques.

L’ensemble de ces modalités de consultation sont réalisées dans le respect du secret professionnel afin d’instaurer une relation de confiance. Le secret professionnel est respecté tant sur le contenu de la séance que sur les participants (dans le cas où un seul des conjoints est reçu).

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Grandir, c’est apprendre à se séparer en restant entier

Grandir, c’est apprendre à se séparer en restant entier

Dans son ouvrage « Le Courage d’être soi », son auteur Jacques Salomé dit : « Grandir, c’est se séparer en restant entier ». Il fait ici référence aux situations de séparations qui peuvent exister entre les parents et leurs enfants mais aussi à des situations de séparation que l’on peut vivre à l’âge adulte. Alors comment vivre ces situations difficiles et les dépasser pour en faire des forces qui nous permettent d’avancer dans nos vies ?

La séparation comme différenciation des autres

Le fait de se séparer de quelqu’un ou de quelque chose signifie souvent se différencier des êtres prochesrenoncer à des situations acquises, à des croyances, à des certitudes. Dans le cas de situations de séparation entre les parents et leurs enfants (sorties, vacances, école, etc.), il s’agit pour les uns de supporter d’être séparés des autres. Plus l’enfant est jeune, plus la séparation atteint les parents et l’enfant « dans leurs tripes ». Qui n’a pas eu mal au ventre au moment où le train ou le bus s’éloignaient ? Ou quand la porte de l’école se fermait ?

Cette séparation n’est pas seulement physique. Il s’agit également d’une séparation de différenciation. Cette différenciation va parfois porter sur :

  • les projets de vie,
  • les choix amicaux, amoureux, professionnels,
  • les relations.

Se différencier signifie aussi oser vouloir la différence et, dans cette différenciation, accepter de supporter une nouvelle solitude sans la combler obligatoirement le plus vite possible. C’est se donner le temps de se construire intérieurement afin que cette solitude se transforme en une certaine complétude, en étant « soi avec soi-même » et en devenant plus solide.

Certaines personnes peuvent ressentir de la difficulté à se trouver dans cette solidité intérieure. C’est là que surviennent des associations amicales hasardeuses, des relations amoureuses malheureuses et synonymes de blessures intérieures. Généralement, ce sont des personnes qui, inconsciemment, s’en remettent à l’autre pour être comblées et être elles-mêmes. Cette posture est une contradiction :  s’en remettre à l’autre pour être soi ? Cela ne sonne pas juste. 

Comment rester entier et avancer dans ces moments de séparation ?

Rester entier en se séparant, c’est :

  • accepter de vivre l’instant présent tel qu’il est,
  • ne pas s’inquiéter de ce que sera demain,
  • ne pas avoir l’impression que notre monde s’effondre car on s’est éloigné de telle ou telle personne.

Ce principe est vrai pour les personnes qui se séparent comme pour celles qui vont subir la séparation. La différenciation revendiquée par l’autre va créer chez ces personnes une remise en question de leur propre unité et identité dans leurs relations avec les autres.

Prenons l’exemple d’un bébé qui vit ses premiers moments de séparation avec ses parents. Souvent, les parents qui s’éloignent de leur enfant ont du mal à mesurer ce que vit leur bébé qui peut s’apparenter à du désespoir. Un terme certes assez fort mais qui traduit bien l’idée de ce que l’enfant peut ressentir : son monde s’arrête, il n’y a pas d’après, la séparation est vécue comme sans retour. De plus l’échelle de ressenti de l’enfant n’est pas identique à celle de ses parents : quelques instants pour l’un peuvent représenter une éternité pour l’autre.

La séparation : un petit deuil à accepter comme une opportunité de mieux se connaître

Une séparation mal vécue peut donner le sentiment d’un vide intérieur complétement insupportable. En effet, chaque séparation peut être vécue comme un « petit » deuil :

  • deuil du confort d’une maison,
  • deuil du confort d’un lieu de vie (c’est notamment le cas pour de nombreux expatriés qui doivent recréer un nouveau confort intérieur à chaque déménagement),
  • deuil du confort d’un couple.

C’est dans ces instants que les personnes essaient de combler ce vide par tous les moyens, d’une manière qui finit même par les laisser un peu groggy au bout d’un moment. En choisissant prioritairement de combler cette souffrance intérieure, ces personnes finissent par se rendre compte qu’elles n’arrivent pas là où elles avaient envie d’aller car elles n’ont pas pris le temps de s’interroger sur leurs envies réelles.

C’est dans notre identité, dans la capacité qui nous est propre de vivre comme des êtres « qui sont », que l’on va trouver une porte de sortie pour continuer à avancer dans sa vie sans inquiétude et sans avoir l’impression d’être totalement dispersé par les circonstances de ce que l’on vit. On va ainsi construire notre propre sécurité intérieure.

Etre entier : pouvoir vivre en autonomie sans se perdre

Tant que cette sécurité intérieure ne sera pas acquise, les choix de la personne sur qui elle est et sur ce qu’elle souhaite construire dans sa vie resteront inaccessibles.

Etre entier, se connaître soi-même, avoir conscience de qui l’on est (voir l’article à venir sur l’identité et la conscience de soi), c’est identifier ce qui nous constitue, c’est-à-dire :

  • ce que nous aimons,
  • ce que nous n’aimons pas,
  • ce que nous savons faire,
  • ce qui nous caractérise.

C’es aussi réaliser notre façon d’être au monde :

  • la place que nous prenons ou non dans le monde (voir l’article visualisation d’un cercle)
  • la proximité ou non avec nos proches,
  • notre façon d’aborder le monde (ouverture, défense, etc.).

La méditation en pleine conscience peut être un outil aidant en permettant aux individus qui la pratiquent d’avoir pleine conscience de leur cœur et de leur corps. Elle va leur permettre de :

  • savoir s’écouter,
  • savoir repérer leurs failles,
  • savoir se connaître.

Être entier, c’est aussi être soi sans le regard des autres. En effet, des changements tels qu’un déménagement, une séparation de couple, une séparation avec des amis qui partent vivre ailleurs, peuvent donner ce sentiment de vide intérieur de par l’absence du regard des autres.

Mais cette « éprouvance du manque » doit plutôt être vécue comme une opportunité de :

  • découvrir ses souffrances et le besoin qu’elle soient prises en compte et soignées avec bienveillance,
  • se construire à l’intérieur de soi.

Différentes techniques permettent de consolider énergétiquement, et pas seulement intellectuellement, cette conscience de soi :

  • la relaxation profonde active,
  • l’hypnose,
  • la sophrologie.

En effet si le contexte de votre enfance vous a permis de construire suffisamment cette conscience de vous-même, ce n’est malheureusement pas le cas pour tout le monde. Je constate en tant que thérapeute que créer cette sécurité intérieure, cette sensation d’être entier est le préalable à la résolution des différents sujets pour lesquels je suis consultée.

Prendre soin de soi, avoir conscience de soi, de ses réussites et de ses réalisations n’est pas de l’orgueil, mais une attitude responsable pour agir dans son environnement et donc se décentrer sereinement.

 

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Des problématiques psychologiques liées à l’expatriation

Des problématiques psychologiques liées à l’expatriation

Derrière le mot expatriation et dans l’imaginaire collectif se cache généralement du rêve : la belle vie, la plage, beaucoup de voyages et d’argent. Seulement la réalité n’est pas si simple ! Si beaucoup de personnes commencent par vivre ce rêve, ce que l’on appelle « la lune de miel » de l’expatriation, la réalité du quotidien rattrape les familles et avec elle son lot de difficultés liées ou non à l’expatriation. Ces difficultés que le fait de vivre à l’étranger peuvent rendre encore plus compliquées à gérer. Dépression, perte de repères, difficultés avec un adolescent qui vit mal l’expatriation, problèmes d’isolement sont des problématiques psychologiques que l’on rencontre régulièrement en tant qu’expatriés.

 

L’importance d’un accompagnement thérapeutique dans sa langue maternelle et dans sa culture

Dans ce podcast enregistré pour Stereo Chic, Aude de Villeroché revient sur certaines situations vécues par des Français résidant à l’étranger qu’elle a pu accompagner en tant que thérapeute. Des personnes qui sont souvent isolées et qui peinent à se faire aider afin d’y voir plus clair dans des situations parfois complexes.  Pour ces Français de l’étranger, la question n’est pas seulement de rencontrer un thérapeute qui pourra les aider en français mais plutôt de rencontrer un professionnel de leur culture. Ce point essentiel leur permet d’exprimer leurs ressentis plus finement, avec une rapidité de langage et de nuance qu’il est très difficile d’atteindre dans une langue autre que sa langue maternelle.

Aude réalise ses consultations en visio, ce qui lui permet d’atteindre ces personnes qui ne bénéficient pas forcément de beaucoup de ressources d’accompagnement psychologique là où elles se trouvent. Comme lui a très joliment dit un jour un enfant de parents binationaux à qui elle proposait de s’exprimer en anglais quand il butait pour s’exprimer en français : « Je ne peux pas car si je l’avais dit en anglais, je l’aurais exprimé autrement ».

Des défis très concrets pour les personnes qui vivent à l’étranger

Pour revenir sur les problématiques à l’origine de ces consultations, elles sont pour certaines complètement liées à la vie à l’étranger, et pour d’autres pas du tout ! C’est ce qu’il est important de comprendre pour pouvoir faire un appel à un professionnel. Un professionnel qui vient soigner si le problème relève de la santé mentale et accompagner les individus avant que la situation ne dégénère en dépression ou troubles du comportement. En effet, l’expatriation place les individus face à de nombreux défis très concrets :  

  • certains défis sont liés à la situation propre à la vie à l’étranger : l’éloignement de la famille, l’incompréhension créée par les projections faites par les familles restées en France sur ce que doit être la vie à l’étranger, le choc culturel…
  • d’autres encore sont similaires à ceux que l’on peut rencontrer auprès de consultants résidant en France, des questions d’éducation, de troubles du développement de l’enfant, des questions profondes d’identité…
  • d’autres défis concernent  des problématiques professionnelles que l’expatriation accentue ou crée, en mettant en difficulté le « conjoint suiveur » obligé de quitter son emploi par exemple.

L’exemple du conjoint suiveur : Jeanne

Prenons le cas des conjoints qui suivent leur époux/épouse dans le cadre d’une mutation professionnelle à l’étranger.  Ces personnes se retrouvent prises dans des défis d’adaptation au quotidien, accentués par le fait que ce qui constituait leur identité, notamment professionnelle n’est plus présente.

Jeanne est une jeune femme qui a suivi son mari à l’étranger avec leurs enfants.  Au fil des semaines, elle a le sentiment d’être la grande oubliée de cette expatriation. Passés l’excitation du départ et les premiers mois d’installation et d’organisation de la vie familiale, elle se retrouve face à elle-même. Elle ressent un sentiment d’isolement et de contrainte car elle n’a plus les aides dont elle bénéficiait en France. En décidant de consulter, elle a pu se reconnecter à ses potentialités afin d’y voir plus clair sur ce qu’elle pouvait et voulait faire dans sa « nouvelle » vie. En prenant conscience de ce qu’elle avait déjà pu réaliser jusqu’alors auprès de sa famille et en se reconnectant à ses capacités pour l’avenir, elle a pu obtenir des équivalences pour ses diplômes et reprendre une activité professionnelle.

Une problématique professionnelle accentuée par le fait d’être expatrié : Fabien

Prenons à présent l’exemple de Fabien qui stagne professionnellement. Il vit dans un lieu paradisiaque et pourtant il se sent « coincé » par sa famille restée en France et qui pense qu’il n’a pas de raison de se plaindre. Fabien se sent coincé car il a souhaité cette expatriation, il est parti enthousiaste avec femme et enfant. Seulement au quotidien lui faire vivre bien des difficultés auxquelles il doit faire face. De plus, la façon dont il est considéré comme « l’étranger » l’empêche de donner la pleine mesure dans son activité. Au point qu’il s’interroge sur l’orientation de sa carrière : il se sent à l’étroit et fini par se poser des questions de sens extrêmement inconfortables, d’autant plus qu’elles résonnent avec le fait que l’équilibre familial a enfin été trouvé sauf pour lui tout compte fait.

L’accompagnement thérapeutique mis en place lui a permis :

  • d’oser poser ses frustrations,
  • de voir de quelle façon il pouvait mieux communiquer avec sa famille en France,
  • de définir quelles actions à mettre en œuvre pour atteindre ses propres objectifs.

En tant qu’expatriés, il est important de se détacher des projections que les autres font sur vous et de vous reconnecter à vos besoins pour retrouver le confort intérieur dont vous avez besoin (un confort bien loin d’être lié au confort apparent tel qu’une aisance financière ou une belle maison par exemple). Avec tout ce que cela comporte de remise en cause intérieure…

La problématique du déracinement : Quentin

Une autre problématique liée à l’expatriation est le déracinement qui peut notamment être ressenti de manière très forte par les enfants et les adolescents. Constantin, un ado de 15 ans, se sent complètement décalé dans sa classe avec un choc culturel très fort, renforcé par une scolarité dans un établissement local.  Il faut dire que l’adolescence est l’âge ou l’on apprend à se connaître et la vie à l’étranger ne vient pas toujours aider ce processus de recherche identitaire. Pour Constantin, l’accompagnement thérapeutique a consisté dans un premier temps, à proposer un espace de parole où il a pu déposer sa frustration, dire sa colère de ne pas voir ses cousins ou d’avoir perdu tel ou tel avantage dont il bénéficiait avant l’expatriation. Il a pu ainsi parler de l’impression « d’être un ovni dans un environnement où il était le seul de son espèce ».  En construisant une stratégie pour dépasser sa frustration et voir sa situation d’expatrié comme source d’enrichissement, il a pu se rendre compte qu’il pouvait faire du plus avec du moins. Il a aussi pu relativiser les causes de son mal-être. En effet, il est souvent plus spontané de mettre en cause les éléments extérieurs à une situation plutôt que de s’interroger sur soi et sa propre responsabilité dans ce que l’on veut. Le rôle du thérapeute a alors été d’aider Quentin à identifier ce qui venait de lui, ce qui venait des autres et d’ajuster sa façon d’être à lui-même et aux autres.

Quand l’isolement lié à l’expatriation accentue une difficulté préexistante : l’exemple de Myriam

Myriam est une petite fille de 7 ans qui vit dans un pays sans aucune communauté française. La petite fille se montre en permanence en colère et dans l’opposition. Un comportement problématique qui existait déjà avant l’expatriation et qui a été renforcé avec cette nouvelle situation de vie. En effet, l’isolement dans laquelle sa famille se trouvait a renforcé la difficulté. Sa maman ne sait plus quoi faire : après avoir essayé la douceur, le dialogue, la compréhension, rien ne change. Privée de l’aide de ses proches avec un conjoint souvent absent, la maman se trouve démunie et désolée de voir sa petite fille si mal dans sa peau.

L’accompagnement thérapeutique a permis de créer un espace positif pour Myriam et une réassurance pour sa mère. L’accompagnement a consisté :

  • à écouter la souffrance de toute la famille,
  • de proposer d’autres modes d’expression pour Myriam,
  • d’identifier la source de ses colères.

L’accompagnement visait à soutenir cette maman, avec un impact positif pour le couple parental et les frères et sœurs. Restons positifs ! Le thérapeute voit souvent arriver les personnes en difficulté mais l’accompagnement proposé permet généralement que la difficulté n’évolue pas en souffrance ou en dépression. Mais l’expatriation est avant tout une expérience enrichissante qui renforce la capacité d’adaptation. Que les parents qui lisent cet article ne soient pas culpabilisés ! Vos enfants gagnent une telle richesse de la diversité qu’ils rencontrent qu’ils en sortent encore plus forts dans leur vie d’adulte.

Dans tous ces exemples, il est essentiel de comprendre que les situations aussi souffrantes soient elles ne sont pas impossibles à modifier.

La vie à l’étranger, si elle n’est pas toujours facile, est toujours enrichissante pour les adultes et pour les enfants. Elle permet de renforcer ses expériences et sa capacité d’adaptation.  

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Endormissement de l’enfant : explications et solutions pour aider son enfant

Endormissement de l’enfant : explications et solutions pour aider son enfant

Le sommeil de l’enfant est primordial pour lui comme pour ses parents. Pour l’enfant, car il lui permet de poursuivre sa croissance et son développement et lui enseigne un rythme et de l’autonomie. Pour ses parents car le sommeil est une nécessité vitale ! Mais il arrive souvent que des difficultés d’endormissement apparaissent, et ce à tout âge de l’enfant. Comment les parents peuvent-ils agir et trouver des solution pour aider l’enfant à s’endormir ? Explications et astuces.

 

La chambre du bébé comme lieu privilégié de sommeil

Il est nécessaire d’apprendre très tôt à l’enfant à dormir seul dans sa chambre et dans son lit afin d’aider l’enfant à s’endormir. Cet apprentissage est un apprentissage d’autonomie. Vous verrez souvent les termes d’« autonomie » et de « construction » apparaitre dans ces articles de blogs : notre rôle de parents est d’amener notre enfant à l’autonomie, en lui enseignant les outils nécessaires à cette autonomie. Cette acquisition sera d’autant plus aisée qu’elle aura eu lieu dès le début de la vie du nourrisson. Une fois que ses parents seront assurés que leur enfant n’a pas de besoin particulier, ils peuvent l’installer dans sa chambre pour cette précieuse période de sommeil.

Il peut arriver que l’enfant pleure car il éprouve des difficultés d’endormissement. Ces pleurs peuvent parfois durer un petit moment. Ces pleurs qui surprennent les jeunes parents peuvent être des pleurs de fatigues, mal à l’aise car trop fatigué le tout petit pleure quelques instants avant de sombrer dans le sommeil. C’est important de reconnaître ces pleurs, car venir voir son enfant à ce moment-là viendra créer une stimulation, qui est à l’encontre de son besoin.

En revanche, pour aider l’enfant à s’endormir, il est tout à fait inutile de laisser l’enfant s’énerver en pleurant trop fort et trop longtemps. Il commencera alors à être complètement crisper, à avoir trop chaud et à ne plus être en capacité de s’endormir sereinement. Dans un cas comme celui-ci, pour aider l’enfant à s’endormir, le noir de la chambre et la solitude ne sont plus efficaces, l’état physique de l’enfant ne lui permettant plus de s’endormir seul.

Plusieurs possibilités s’offrent à vous en tant que parents :

  • le traditionnel câlin, avec un moment de bercement,
  • allumer la lumière pour créer une diversion, promener l’enfant dans le logement, lui montrer des jouets, avant de le recoucher en restant un moment près de lui,
  • allumer le mobile qui tourne au-dessus de l’enfant stimulant son attention et lui permettant de sombrer dans le sommeil sans s’en rendre compte,
  • lui redonner le doudou, la tétine, tout objet dont vous connaissez l’importance pour lui,
  • l’installer dans un transat dans la pièce où vous êtes, il finira par s’endormir,
  • parler à l’enfant de ce qu’il ressent,
  • allumer une veilleuse,
  • mettre de la musique,
  • pencher légèrement son matelas,
  • créer un rituel bien défini : bain, dîner, histoire, par exemple, qui invite au sommeil,
  • avancer l’heure du coucher, pour s’ajuster au rythme de l’enfant.

Pensez toujours que les sollicitations peuvent être apaisantes comme excitantes pour un enfant. Jour après jour, faites-vous confiance pour réaliser quelles sont les particularités d’une journée où l’enfant s’est endormi simplement : activités, heures de repas, durée de la sieste, etc. Tous ces éléments qui favorisent le sommeil de vote bébé sont à identifier.

Enfin, pour les tous petits comme pour les plus grands, la fermeté de l’adulte qui dit à son enfant qu’il ne doit pas se lever la nuit peut aussi faire la différence et résoudre le problème.

 

D’autres parents choisissent le co-dodo avec leur tout petit. Il est vrai que lorsque la maman allaite, ce procédé lui facilite les nuits en prenant soin de son sommeil. Il serait absurde dans cet article de chercher à polémiquer sur le pour ou le contre du co-dodo. Chaque parent choisissant la solution qui lui est propre, il est simplement utile d’insister sur le sens pour l’enfant d’avoir un lieu identifié comme le lieu de repos. Nous parlons de sa construction sur le long terme dans cette situation. Mais il est vrai que la transition pour un tout petit qui s’est développé 9 mois dans la proximité maternelle peut sembler brutale, avec l’espace chambre du bébé éloigné de l’espace maternel. Les câlins et les objets transitionnels comme les doudous sont là pour faciliter la transition.

 

Des accompagnement pour aider votre enfant à s’endormir ou à ne plus se réveiller la nuit

Il faut savoir que si l’endormissement de votre enfant ne se résout pas, il peut être opportun de commencer par consulter un médecin pour écarter toute cause médicale. Dans un deuxième temps, vous pourrez consulter un spécialiste pour vous aider à apprendre à votre enfant à s’endormir. Sans cela, les parents prennent le risque de rentrer dans le cercle infernal de parents épuisés qui n’ont plus les moyens de réagir

Le fait de donner du sens au comportement de l’enfant peut suffire à régler la situation. Prenons l’exemple de ce petit garçon de 5 ans qui venait voir sa mère dans sa chambre toutes les nuits. L’entretien d’anamnèse a permis de comprendre qu’inconsciemment, cet enfant venait vérifier que  sa maman allait bien, dans un contexte familial douloureux, marqué notamment par la perte précoce d’une petite fille. Sa maman lui a simplement expliqué qu’elle prenait soin d’elle-même toute seule et que ce n’était pas le rôle du petit garçon de se soucier d’elle. Cette explication a suffi à mettre fin aux réveils nocturnes de l’enfant et l’amélioration du sommeil de cet enfant a été immédiate. Voilà pourquoi il ne faut pas hésiter à consulter un spécialiste si les difficultés persistent.

En effet, le sommeil de l’enfant est un lâcher- prise, une parenthèse pour lui qui est aux aguets et parfois anxieux pour des raisons qui peuvent échapper à ses parents. Ces causes sont parfois en lien avec l’anxiété de la maman. Ainsi, il est tout à fait possible de réaliser des consultations enfant /maman ou enfant/parents.

Une fois d’éventuelles causes médicales écartées, les parents peuvent faire appel à plusieurs catégories de thérapies pour aider leur enfant :

  • la psychologie,
  • l’ostéopathie,
  • la sophrologie,
  • l’utilisation d’huiles essentielles
  • etc.

Avant toute chose, faites-vous confiance et ne laissez pas votre entourage vous dire ce qui serait bon pour votre enfant. Ecoutez les, puis avisez.

Bonnes nuits à tous 😏

 

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