L’impact de vos propos de parents sur vos enfants

L’impact de vos propos de parents sur vos enfants

impact de vos propos sur vos enfants​Beaucoup de parents ne perçoivent pas ou ne mesurent pas suffisamment l’impact que leurs propos peuvent avoir sur leur enfant.

Ces parents sont souvent désespérés car ils ont l’impression que leur enfant se moque totalement de ce qu’ils disent. Et pourtant l’enfant écoute ses parents bien plus qu’on ne le croit !

Un enfant jeune a comme seul référentiel son contexte familial, ses intentions ne sont pas malveillantes. Il ne peut que croire et il assimile durablement, soit toute sa vie, les paroles posées par ses parents. Qu’elles soient malveillantes ou bienveillantes. Il ne fait pas de distinction.

Alors comment décrypter ce qui se cache derrière l’apparente désinvolture que peut avoir un enfant ?

Reprendre confiance et conscience de l’impact des propos des parents sur leurs enfants

Ces parents qui ne mesurent pas à quel point les mots qu’ils peuvent prononcer ont un impact sur leur enfant, sont souvent des personnes qui :

  • manquent de confiance en elles,
  • portent beaucoup d’attention à leur enfant,
  • ont envie de bien faire,
  • se posent beaucoup de questions sur ce qu’elles sont en tant que parents.

Avoir conscience de cet impact et reprendre confiance en soi en tant que parents peut permettre de corriger certains comportements mais aussi d’éviter les conflits parents/enfant. En effet, ces conflits sont généralement liés :

  • au manque de confiance en eux des parents,
  • à leurs peurs qu’ils projettent sur leur enfant.

Dans la façon dont les parents peuvent s’adressent à leur enfant en lui disant par exemple : « Tu ne sais pas faire telle ou telle chose » ou encore « Tu n’es pas bon dans tel ou tel domaine », ils cherchent à ce que leur enfant se ressaisisse et change son comportement. Or, cette façon de faire est vouée à l’échec !

L’agressivité ou la désinvolture de l’enfant : un appel à l’aide

En entendant ces propos négatifs à son sujet de la part de ses parents, l’enfant va :

  • se sentir « écrasé » par toute la puissance qu’il attribue à ses parents,
  • se montrer incapable de réagir,
  • être dans l’incapacité d’expliquer la raison de son comportement ou de son incapacité que lui font remarquer ses parents.

Cette apparente désinvolture cache en réalité son désir profond de satisfaire ses parents et de s’assurer de leur amour pour lui. Ainsi, plus ses parents lui feront des remontrances ou des reproches, plus l’enfant risque de ne pas se sentir à la hauteur et dans l’incapacité d’agir comme ses parents le souhaiteraient.

Par défaut, l’enfant a un a priori positif sur ses parents même s’il peut parfois se montrer agressif dans les mots qu’il emploie pour s’adresser à eux. Son agressivité est en fait une façon d’exprimer :

  • ses limites quant aux attentes de ses parents,
  • sa demande d’être aidé et accompagné par ses parents pour répondre à leurs attentes.

L’agressivité que peut montrer un enfant ou son désinvestissement à l’école peut en réalité cacher un appel à l’aide très concret que l’enfant ne parvient pas à verbaliser auprès de ses parents. Il entre alors dans un cercle vicieux négatif : en ayant le sentiment que la demande de ses parents lui paraît inatteignable, il va prendre le contre-pied de ce qu’il lui est demandé pour ne pas avoir à avouer sa faiblesse à ses parents.

Parents, reprenez conscience des mots que vous employez pour vous adressez à votre enfant et de l’impact que cela peut avoir sur lui.

>>> Accéder à l’enregistrement effectué dans le cadre de Soignants Dans Le Monde, structure créée par Aude pendant son expatriation aux Etats-Unis.

psychologue psychocorporel supervision adultes professionnels

Au fil de sa pratique thérapeutique, Aude a développé des outils qui lui permettent d’accompagner les personnes vers plus de sérénité et d’autonomie dans leurs choix de vie.

Au moment d’une « crise » comme un changement de vie, maladie, accident, séparation, départ des enfants, deuil, vieillissement parentale, ménopause, mal-être non identifié, expatriation

Nos capacités de réactions peuvent être débordées. Engendrant dépression, burn-out, agressivité, sentiment de solitude et de perplexité, réveil de vielles blessures, perte de confiance en soi.

Aude vous accompagne pour une meilleure connaissance de vous, un éclaircissement de ce que vous vivez : nommer permet de prendre de la distance et d’agir, et le choix et de mode de résolutions.

Son approche est dynamique, basée sur des entretiens interactifs et l’exploration psychocorporelle.

 

 

La notion de temps en psychothérapie : intégrer un changement au rythme du patient

La notion de temps en psychothérapie : intégrer un changement au rythme du patient

La notion du temps en thérapie est un sujet important dans la façon dont on accompagne les personnes en rendez-vous. Le temps du patient, du client, n’est pas le même temps que le temps du thérapeute. Il n’est pas non plus le même temps que le temps de la vie.

La réalité de la vie peut amener le patient à demander à son thérapeute au bout de deux ou trois rendez-vous : « Est-ce que ça va mieux ? » L’écoute peut sans doute aider à aller mieux, comme le fait de mettre des mots sur ce qu’on vit.

Toutefois, prenons le cas d’un enfant par exemple, qui depuis dix ans, a des angoisses le soir ou se met en colère lorsqu’on lui demande quelque chose qui le contrarie trop ou encore qui se sent mal à l’école. Trois séances ne suffiront sans doute pas à cet enfant pour aller mieux.

Le temps du thérapeute : rassurer et montrer les petits changements 

« Aller vite mieux » peut également mettre une certaine pression sur le thérapeute. C’est à lui de redonner la notion de ce temps aux personnes qui peuvent exercer une pression à aller rapidement mieux. Le thérapeute doit également intégrer les contraintes qui existent : emmener son enfant voir un thérapeute, le payer pour l’accompagnement qu’il propose. Le thérapeute doit être très rassurant et bien souligner les petits changements qui ont pu avoir lieu, même si l’enfant aura encore besoin de séances.

Le temps du patient : l’intégration du changement

Le temps du patient/client/enfant qui bénéficie de séances est aussi le temps de l’intégration du changement. Il n’est pas seulement question de dicter à la personne accompagnée comment elle doit réagir. Il est question d’avoir le temps d’intégrer que l’on peut être différent, on peut réagir différemment des autres sans être pour autant en danger. Le temps du patient est aussi le temps de l’expérimentation que tel ou tel changement dans son attitude, dans son comportement, dans son rapport aux autres, ne le mettra pas en danger. Le temps du patient doit aussi lui permettre de créer un « autrement » qui lui conviendra également.

psychologue psychocorporel supervision adultes professionnelsAu fil de ses 15 années d’exercice libéral, Aude a fait évoluer ses propositions thérapeutiques. Le fil directeur est une approche humaniste, basée sur les besoins de la personne, dans une dynamique interactive.

Progressivement Aude a développé la méthode de Relaxation Profonde Active. Basée sur l’exploration des sensations du corps comme vecteur d’information, suivi d’un protocole de réparation, de consolation ou d’acceptation selon les situations rencontrées. Cette méthode permet d’aller beaucoup plus loin dans la compréhension historique du patient, que ce qu’il sait en conscience.

Ces outils sont conçus pour être intégrés à une clinique traditionnelle intégrative.

Renforcer la confiance en soi. La vôtre et celle de vos enfants.

Renforcer la confiance en soi. La vôtre et celle de vos enfants.

faire grandir la confiance en soi de vos enfants

Un sujet récurent en thérapie est celui de la confiance en soi. Dans cette vidéo je vous partage des postures à adopter qui vous permettront de reprendre confiance en vous et dans vos compétences, et d’aider vos enfants à pouvoir se faire confiance. En se connaissant mieux, en s’appuyant sur des réalisations précédentes et en posant des objectifs de manière réaliste.

 

 

Le rôle des parents est primordiale dans l’apprentissage de la confiance en soi, en tant que premiers référents pour les enfants, ceux sont eux qui par leur façon d’accompagner leurs enfants peuvent les aider à prendre confiance. Il ne suffit pas d’aimer son enfant, il faut aussi lui dire et lui faire dire qu’il a des qualités, qu’il a une pensée digne d’intérêt, qu’il peut établir des projets, faire des choix, s’organiser pour atteindre ses objectifs. Des objectifs qu’il a fixé lui même. Il a parfois besoin que vous l’aidiez à revoir ses objectifs à la baisse pour les rendre plus réalistes, et de ce fait plus satisfaisants.

Revoir ses objectifs à la baisse passe parfois par interroger l’enfant, ou s’interroger soi-même sur ce qui nous motive à les mettre si haut. Vous pouvez alors vous poser les questions suivantes : « Qu’est-ce que je chercher à prouver ? A qui ? Pour quel bénéfice ? » On arrive comme cela parfois à la question suivante : « En quoi est ce que je crois que je serai mieux aimé en faisant telle ou telle chose ? » puis « aimé par qui ? »

Pour développer sa confiance il faut retrouver l’unité entre ses désirs et les actions que l’on pose, et ne pas faire juste en fonction des autres.

Cela est vrai pour les enfants, c’est aussi vrai pour les adultes.

>>> Accéder à l’enregistrement effectué dans le cadre de Soignants Dans Le Monde, structure créée par Aude pendant son expatriation aux Etats-Unis.

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Nos capacités de réactions peuvent être débordées. Engendrant dépression, burn-out, agressivité, sentiment de solitude et de perplexité, réveil de vielles blessures, perte de confiance en soi.

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Son approche est dynamique, basée sur des entretiens interactifs et l’exploration psychocorporelle.

 

 

La quête du lâcher-prise et comment l’atteindre ?

La quête du lâcher-prise et comment l’atteindre ?

la quête du lacher priseAvez-vous prononcé ou entendu ces mots : “c’est touchy en Juin”, “j’en peux plus”, “vivement les vacances”, “c’est dense”…Comment réguler votre tension, votre stress et atteindre la quête du lâcher prise ?

En prenant du recul et en disant non.

En arrêtant de vous en demander encore et encore à vous-même.

Utilisez les trois questions suivantes

Quel sera l’importance de cet événement dans 5 ans ?

Pour qui est-ce que vous faites ceci ou cela ? Pour vous ou pour montrer que vous êtes une “bonne” personne ?

Est-ce que vraiment, vous ne pouvez pas reporter cette action après l’été ?

Choisissez vos priorités​

Voici une situation concrète dans laquelle vous pourriez être amené à partir en quête du lâcher prise.

Le mois de juin est souvent celui des enfants avec les fêtes de fin d’année en tout genre, les changements d’établissements, les orientations étudiantes…

Tout est là pour faire monter la pression.

Si en plus vous êtes expatriés c’est aussi le moment des départs, peut-être même de votre départ.

Alors soyez bienveillants envers vous.

Acceptez ces émotions, laissez les s’exprimer, et reconnectez vous à vos besoins.

Vous êtes l’outil et le maître : choisissez de ne pas vous mettre trop de pression pour atteindre une perfection, qui en fait n’existe pas.

Vous gagnerez une sérénité beaucoup plus précieuse que les insatisfactions générées par l’autocritique.

Prenez le temps de respirer​

La quête du lâcher prise est aussi synonyme de patience.

Dès que le rythme s’accélère trop et que vous vous perdez. Faites une pause de respiration.

Comptez jusqu’à cinq pour inspirer lentement, puis pour souffler profondément.

Recommencez une à trois fois, jusqu’à sentir votre tension intérieure se calmer.

Acceptez de ne pas tout contrôler.

psychologue psychocorporel supervision adultes professionnelsAu fil de ses 15 années d’exercice libéral, Aude a fait évoluer ses propositions thérapeutiques. Le fil directeur est une approche humaniste, basée sur les besoins de la personne, dans une dynamique interactive.

Progressivement Aude a développé la méthode de Relaxation Profonde Active. Basée sur l’exploration des sensations du corps comme vecteur d’information, suivi d’un protocole de réparation, de consolation ou d’acceptation selon les situations rencontrées. Cette méthode permet d’aller beaucoup plus loin dans la compréhension historique du patient, que ce qu’il sait en conscience.

Ces outils sont conçus pour être intégrés à une clinique traditionnelle intégrative.

Une méthode pour faire baisser les décibels dans la famille, y compris dans les situations de conflits

Une méthode pour faire baisser les décibels dans la famille, y compris dans les situations de conflits

Eduquer et rassurer un enfant. Se faire confiance comme parentOn aime ses enfants plus que tout et pourtant, d’une façon que l’on pourrait qualifier d’antinomique, c’est parfois contre eux que l’on crie le plus !

Nos enfants sont notre proximité, notre amour, notre vie , nos joies. Nos enfants sont des promesses d’avenir.

Mais nos enfants sont aussi nos challenges. et nos enfants nous rappellent toujours qu’ils ne sont pas nous . Ils nous invitent à nous mettre à leur portée à leur manière. Ils nous renvoient nos faiblesses, et nous font nous heurter à leur réalité et à leur rythme.

Se reconnecter à la réalité des enfants et de leur rythme sans ajouter des enjeux personnels

Il y aurait beaucoup à en dire sur tout ce que représentent nos enfants pour nous. Je vais me contenter aujourd’hui de vous partager quelques trucs et astuces pour éviter de crier chez soi.

Un truc simple et à la fois tellement évident : pour éviter de crier chez vous : Commencez par décider que vous ne crierez pas. Déjà intérieurement, vous adopterez une posture, et vous développerez d’autres stratégies pour être entendue.

L’une de ces stratégies avec votre enfant : assurez vous que votre enfant vous entende, en établissant un contact visuel avec lui,
En le regardant dans les yeux,
Ou bien en l’interpellant « regarde moi, Untel (le prénom est le signe particulier que vous vous adressez bien à lui, à utiliser sans modération),
Aussi bien en vous mettant à sa hauteur et en face de lui.

Une fois que vous avez son attention, vous lui dites sans crier même, si c’est la xième fois,
« Maintenant c’est l’heure de faire ce ci ou cela »

« Je vois que tu es fatigué, mais il faut quand même… »

Choisissez des formules qui Intègrent l’humour pour désamorcer les situations, avant que vous ne perdiez patience.

Prévenez votre enfant de ce qui va se passer dans tel ou tel moment, il pourra s’y préparer mentalement, et sera davantage disponible quand vous l’appellerez.

Établissez un contrat avec lui qui le rende responsable de ce qu’il y a à faire « Comment peut-on s’organiser pour que ce soir tu aies le temps de jouer, de faire ton travail et de prendre ton bain. »

Prévoyez le temps nécessaire pour faire les choses, et ne pas être en tension à cause d’un planning trop serré;

Ajustez vos exigences aux capacités réelles de votre enfant, mais aussi conjoncturelles :son  état de fatigue, sa déception pour telle ou telle raison, et votre propre fatigue.

Soyez vigilante à la cause de votre agacement, « Est-ce parce que le cartable a été oublié que vous êtes aussi énervée, ou parce que vous avez eu une dure journée ? »

Utilisez un tiers, comme son doudou pour faire une demande « et si on demandait à ton doudou ce qu’il en pense »

Si vous sentez que votre colère monte

Essayez de faire mentalement un pas de côté, pour comprendre ce qui vous mets en colère. Généralement la situation avec l’enfant est le déclencheur d’une situation de tension personnelle, qui couvait déjà. Il n’est donc pas réellement responsable de votre colère.

S’il est difficile de prendre mentalement du recul, vous pouvez quitter la pièce un instant, prendre le temps de vous calmer, par exemple par une respiration très lente, et utiliser ces secondes pour bien décider intérieurement que vous ne souhaitez pas crier.

Reprenez le contact avec l’enfant, indiquez lui ce que vous croyez qu’il ressent pour être si nerveux, colérique, tendu.

En accueillant la fatigue de l’enfant, en lui signifiant le fait qu’il a peut-être du mal à gérer ses émotions qu’elles soient positives (maman est enfin rentrée !) ou négative (je me sens mal parce que j’ai faim), et en lui proposant la douceur d’un câlin pour se ressourcer, sa tension baissera.

Il y a parfois des colères qui s’expriment lorsque l’on est chez une tierce personne : Cela peut correspondre à notre désir inconscient de montrer que nus sommes de bons parents, avec un enfant qui obéit au doigt et à l’oeil.

A l’extérieur de la maison

Il y a parfois des colères qui s’expriment lorsque l’on est chez une tierce personne : Cela peut correspondre à notre désir inconscient de montrer que nus sommes de bons parents, avec un enfant qui obéit au doigt et à l’oeil. Hors cette pression que l’on se met va insécuriser votre enfant, qui va justement s’énerver encore plus !

Les passants se mêlent parfois de ce qui ne les regardent pas. Deux stratégies, si vous savez que votre enfant est fatigué, essayez de reporter une sortie qui risque de finir de façon cacophonique.

Si vous devez sortir malgré tout, connectez vous à votre conscience d’être le bon parent pour votre enfant, et de savoir ce qu’il lui faut. dans ce cas la remarque ou le regard d’une personne de passage, que vous ne connaissez pas et ne reverrez pas, ne peut pas prendre tellement de pouvoir sur vous, que vous en grondez votre enfant à mauvais escient !

Protéger son enfant c’est aussi apprendre à se connecter à sa confiance en soi, et à lui apprendre à se connecter à la confiance en lui, pour trouver une solution avant la colère.

Vos propres parents peuvent générer de l’anxiété sur vous et votre façon d’élever votre enfant. On peut très bien enseigner à son enfant que certaines choses sont admises dans certains lieux et pas dans d’autres. Mais on peut aussi replacer gentiment une maman envahissante à sa place. Si vous apprenez à être maman , elle apprend à être grand-mère ou mamie, et non maman bis.

Si finalement, malgré vos essais les cris ont fusé.

Une fois la tempête passée prenez le temps de comprendre les facteur qui l’ont déclenchée, afin de modifier ce qui est modifiable pour que l’événement ne se reproduise pas.

Si vos mots ont dépassé vos pensées, ou vos cris ont été trop forts, considérez qu’il est important de partager vos regrets (pas votre culpabilité), avec vos enfants. Cela fait partie de ce que vous pouvez leur transmettre, la connaissance de soi, la capacité à se remettre en cause, sans se sentir humilié. La relation s’en trouvera plus qualitative et égalitaire.

Reparler d’un moment de crise est aussi un moyen de renforcer les capacités humaines de l’enfant et renforcer sa confiance en lui. Si des enfants ont été très déstabilisés, partager avec eux que cela n’aurait pas dû être aussi fort, revient à leur transmettre qu’ils ne sont pas définitivement horribles, ingérables et invivables …

Ne pas partager une culpabilité, permet d’assainir la situation, un enfant se croit mécaniquement et quasiment toujours responsable de ce qui se passe et de ce qui lui arrive. Il croit aussi avoir une toute puissance à rendre heureux ou heureuse papa ou maman, au risque de se sentir responsable et d’en tirer une très mauvaise image de lui, lorsque ces derniers ne viennent pas démystifier cette croyance, en prenant leur part de responsabilité. Expliquer n’est pas se déresponsabiliser, expliquer vise à s’excuser et à reconnaitre ses torts.

Ajoutons à cela que derrière une colère d’enfant, se cache très souvent de l’anxiété. Ce que les parents ne devinent que rarement. Hors on ne peut pas répondre de la même façon à un enfant instable et à un enfant anxieux.

Enfin, Félicitez votre enfant pour ce qui est bien ! La tendance française est malheureusement de toujours voir ce qui reste à parcourir, et non ce qui a été parcouru.

Continuez à chercher des solutions pour que le quotidien se passe dans le calme. En tant su’adulte il vous appartient de trouver des stratégies d’évitement avec des enfants petits, et de combler leur sécurité pour qu’ils puissent faire face à leurs émotions, ou savoir vous demander d l’aide sans drame. 

psychologue psychocorporel supervision adultes professionnels

Au fil de sa pratique thérapeutique, Aude a développé des outils qui lui permettent d’accompagner les personnes vers plus de sérénité et d’autonomie dans leurs choix de vie.

Au moment d’une « crise » comme un changement de vie, maladie, accident, séparation, départ des enfants, deuil, vieillissement parentale, ménopause, mal-être non identifié, expatriation

Nos capacités de réactions peuvent être débordées. Engendrant dépression, burn-out, agressivité, sentiment de solitude et de perplexité, réveil de vielles blessures, perte de confiance en soi.

Aude vous accompagne pour une meilleure connaissance de vous, un éclaircissement de ce que vous vivez : nommer permet de prendre de la distance et d’agir, et le choix et de mode de résolutions.

Son approche est dynamique, basée sur des entretiens interactifs et l’exploration psychocorporelle.

 

 

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