Parcours de thérapie : pour un lendemain de séance serein et constructif

Parcours de thérapie : pour un lendemain de séance serein et constructif

psychothérapie et sérénité

La fatigue souvent présente le lendemain d’une séance de thérapie

 

En tant que patients qui consultez des experts du mieux-être, vous pourrez être amenés à vivre ce qu’on appelle le « lendemain de séance » d’une thérapie. Un moment important sur lequel il est important d’être informé et alerté. Plus de détails dans l’article ci-dessous.

 

Lorsqu’une personne décide d’entrer dans un parcours de thérapie, cela implique un travail très approfondi sur elle-même.

Ses émotions peuvent s’en trouver bousculées et une phase de réorganisation intérieure peut alors se produire. Cela induit souvent beaucoup de fatigue ressentie par le patient.

Afin d’en éviter tous les désagréments, il est préférable d’en être prévenu en amont par son thérapeute.

Vous pourrez ainsi :

  • ne pas vous sentir affolé par cette sensation,
  • y faire face le plus positivement possible,
  • vous l’approprier comme un temps de réadaptation intérieure

Être prévenu de cette potentielle fatigue pour mieux y faire face

En tant que patient, il est essentiel de communiquer avec votre thérapeute à propos de cette fatigue de « lendemain de séance ». En effet, cette sensation a une grande importance dans le sens où elle peut influer sur la poursuite du travail thérapeutique dans sa globalité, et initié au cours de la séance de la veille.

Sans en être prévenu ni préparé, vous allez peut-être réagir en force, en vous obligeant à poursuivre votre journée telle que vous l’aviez initialement prévue. En adoptant ce comportement, vous risquez de vous malmener et de vous sentir coupable si vous n’arrivez pas à faire tout ce que vous aviez prévu de réaliser. Un sentiment de culpabilité destructeur pour le travail thérapeutique que vous avez choisi d’initier.

En revanche, si vous avez anticipé cette phase et que vous y êtes préparé, vous serez alors en mesure de l’accueillir en y voyant un signe que quelque chose d’important est en train de se passer. Vous pourrez vous rassurer en vous disant que vous finirez par aller mieux dans peu de temps et qu’il ne s’agit que d’une phase de réajustement intérieur.

Dialoguez avec votre thérapeute

N’hésitez pas à aborder le sujet avec le praticien qui vous accompagne et à échanger avec lui tout au long de votre parcours de thérapie. Si vous en ressentez le besoin, contactez-le au lendemain d’une séance afin de lui faire part de votre état ou de votre inquiétude.

Ce sera l’occasion :

  • qu’il vous explique qui se passe, de revenir sur des éléments vu au cours de la séance de la veille,
  • qu’il vous donne les clés pour comprendre vos ressentis,
  • qu’il vous aide à traverser cette phase d’inconfort, qui finira par s’estomper.

Quoi qu’il en soit, ce moment d’échanges ne pourra être que bénéfique. Il vous permettra d’avancer dans votre parcours thérapeutique.

Il vous apportera des réponses afin de mieux appréhender une notion clé au cœur de la thérapie, à savoir, comment gérer le changement ?  En effet, il est essentiel de comprendre que lorsque vous consultez un spécialiste du mieux-être, vous souhaitez avant tout modifier des aspects de votre existence qui ne vous satisfont pas. Ces aspects vous les connaissez bien !

Mais pour aller mieux, il vous faut garder à l’esprit que vous allez certainement devoir vous confronter à l’inconnu, vivre des choses différentes de celles qui vous sont familières et qui vont peut-être vous inquiéter.

Aussi, en amont du démarrage de toute thérapie, il est primordial que vous ayez à l’esprit :

  • que vous allez vivre un certain nombre de changements,
  • que vous allez peut-être ressentir de la fatigue au lendemain d’une séance avec votre thérapeute,
  • que cela est parfaitement normal et que cela fait partie du chemin que vous allez parcourir pour atteindre un mieux-être intérieur,
  • que cette phase vous permettra d’accéder ce que vous souhaitez réellement réaliser dans votre vie.

N’hésitez pas à en parler avec votre praticien !

psychologue psychocorporel supervision adultes professionnelsAu fil de ses 15 années d’exercice libéral, Aude a fait évoluer ses propositions thérapeutiques. Le fil directeur est une approche humaniste, basée sur les besoins de la personne, dans une dynamique interactive.

Progressivement Aude a développé la méthode de Relaxation Profonde Active. Basée sur l’exploration des sensations du corps comme vecteur d’information, suivi d’un protocole de réparation, de consolation ou d’acceptation selon les situations rencontrées. Cette méthode permet d’aller beaucoup plus loin dans la compréhension historique du patient, que ce qu’il sait en conscience.

Ces outils sont conçus pour être intégrés à une clinique traditionnelle intégrative.

L’impact de vos propos de parents sur vos enfants

L’impact de vos propos de parents sur vos enfants

impact de vos propos sur vos enfants​Beaucoup de parents ne perçoivent pas ou ne mesurent pas suffisamment l’impact que leurs propos peuvent avoir sur leur enfant.

Ces parents sont souvent désespérés car ils ont l’impression que leur enfant se moque totalement de ce qu’ils disent. Et pourtant l’enfant écoute ses parents bien plus qu’on ne le croit !

Un enfant jeune a comme seul référentiel son contexte familial, ses intentions ne sont pas malveillantes. Il ne peut que croire et il assimile durablement, soit toute sa vie, les paroles posées par ses parents. Qu’elles soient malveillantes ou bienveillantes. Il ne fait pas de distinction.

Alors comment décrypter ce qui se cache derrière l’apparente désinvolture que peut avoir un enfant ?

Reprendre confiance et conscience de l’impact des propos des parents sur leurs enfants

Ces parents qui ne mesurent pas à quel point les mots qu’ils peuvent prononcer ont un impact sur leur enfant, sont souvent des personnes qui :

  • manquent de confiance en elles,
  • portent beaucoup d’attention à leur enfant,
  • ont envie de bien faire,
  • se posent beaucoup de questions sur ce qu’elles sont en tant que parents.

Avoir conscience de cet impact et reprendre confiance en soi en tant que parents peut permettre de corriger certains comportements mais aussi d’éviter les conflits parents/enfant. En effet, ces conflits sont généralement liés :

  • au manque de confiance en eux des parents,
  • à leurs peurs qu’ils projettent sur leur enfant.

Dans la façon dont les parents peuvent s’adressent à leur enfant en lui disant par exemple : « Tu ne sais pas faire telle ou telle chose » ou encore « Tu n’es pas bon dans tel ou tel domaine », ils cherchent à ce que leur enfant se ressaisisse et change son comportement. Or, cette façon de faire est vouée à l’échec !

L’agressivité ou la désinvolture de l’enfant : un appel à l’aide

En entendant ces propos négatifs à son sujet de la part de ses parents, l’enfant va :

  • se sentir « écrasé » par toute la puissance qu’il attribue à ses parents,
  • se montrer incapable de réagir,
  • être dans l’incapacité d’expliquer la raison de son comportement ou de son incapacité que lui font remarquer ses parents.

Cette apparente désinvolture cache en réalité son désir profond de satisfaire ses parents et de s’assurer de leur amour pour lui. Ainsi, plus ses parents lui feront des remontrances ou des reproches, plus l’enfant risque de ne pas se sentir à la hauteur et dans l’incapacité d’agir comme ses parents le souhaiteraient.

Par défaut, l’enfant a un a priori positif sur ses parents même s’il peut parfois se montrer agressif dans les mots qu’il emploie pour s’adresser à eux. Son agressivité est en fait une façon d’exprimer :

  • ses limites quant aux attentes de ses parents,
  • sa demande d’être aidé et accompagné par ses parents pour répondre à leurs attentes.

L’agressivité que peut montrer un enfant ou son désinvestissement à l’école peut en réalité cacher un appel à l’aide très concret que l’enfant ne parvient pas à verbaliser auprès de ses parents. Il entre alors dans un cercle vicieux négatif : en ayant le sentiment que la demande de ses parents lui paraît inatteignable, il va prendre le contre-pied de ce qu’il lui est demandé pour ne pas avoir à avouer sa faiblesse à ses parents.

Parents, reprenez conscience des mots que vous employez pour vous adressez à votre enfant et de l’impact que cela peut avoir sur lui.

>>> Accéder à l’enregistrement effectué dans le cadre de Soignants Dans Le Monde, structure créée par Aude pendant son expatriation aux Etats-Unis.

psychologue psychocorporel supervision adultes professionnels

Au fil de sa pratique thérapeutique, Aude a développé des outils qui lui permettent d’accompagner les personnes vers plus de sérénité et d’autonomie dans leurs choix de vie.

Au moment d’une « crise » comme un changement de vie, maladie, accident, séparation, départ des enfants, deuil, vieillissement parentale, ménopause, mal-être non identifié, expatriation

Nos capacités de réactions peuvent être débordées. Engendrant dépression, burn-out, agressivité, sentiment de solitude et de perplexité, réveil de vielles blessures, perte de confiance en soi.

Aude vous accompagne pour une meilleure connaissance de vous, un éclaircissement de ce que vous vivez : nommer permet de prendre de la distance et d’agir, et le choix et de mode de résolutions.

Son approche est dynamique, basée sur des entretiens interactifs et l’exploration psychocorporelle.

 

 

La notion de temps en psychothérapie : intégrer un changement au rythme du patient

La notion de temps en psychothérapie : intégrer un changement au rythme du patient

La notion du temps en thérapie est un sujet important dans la façon dont on accompagne les personnes en rendez-vous. Le temps du patient, du client, n’est pas le même temps que le temps du thérapeute. Il n’est pas non plus le même temps que le temps de la vie.

La réalité de la vie peut amener le patient à demander à son thérapeute au bout de deux ou trois rendez-vous : « Est-ce que ça va mieux ? » L’écoute peut sans doute aider à aller mieux, comme le fait de mettre des mots sur ce qu’on vit.

Toutefois, prenons le cas d’un enfant par exemple, qui depuis dix ans, a des angoisses le soir ou se met en colère lorsqu’on lui demande quelque chose qui le contrarie trop ou encore qui se sent mal à l’école. Trois séances ne suffiront sans doute pas à cet enfant pour aller mieux.

Le temps du thérapeute : rassurer et montrer les petits changements 

« Aller vite mieux » peut également mettre une certaine pression sur le thérapeute. C’est à lui de redonner la notion de ce temps aux personnes qui peuvent exercer une pression à aller rapidement mieux. Le thérapeute doit également intégrer les contraintes qui existent : emmener son enfant voir un thérapeute, le payer pour l’accompagnement qu’il propose. Le thérapeute doit être très rassurant et bien souligner les petits changements qui ont pu avoir lieu, même si l’enfant aura encore besoin de séances.

Le temps du patient : l’intégration du changement

Le temps du patient/client/enfant qui bénéficie de séances est aussi le temps de l’intégration du changement. Il n’est pas seulement question de dicter à la personne accompagnée comment elle doit réagir. Il est question d’avoir le temps d’intégrer que l’on peut être différent, on peut réagir différemment des autres sans être pour autant en danger. Le temps du patient est aussi le temps de l’expérimentation que tel ou tel changement dans son attitude, dans son comportement, dans son rapport aux autres, ne le mettra pas en danger. Le temps du patient doit aussi lui permettre de créer un « autrement » qui lui conviendra également.

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Renforcer la confiance en soi. La vôtre et celle de vos enfants.

Renforcer la confiance en soi. La vôtre et celle de vos enfants.

faire grandir la confiance en soi de vos enfants

Un sujet récurent en thérapie est celui de la confiance en soi. Dans cette vidéo je vous partage des postures à adopter qui vous permettront de reprendre confiance en vous et dans vos compétences, et d’aider vos enfants à pouvoir se faire confiance. En se connaissant mieux, en s’appuyant sur des réalisations précédentes et en posant des objectifs de manière réaliste.

 

 

Le rôle des parents est primordiale dans l’apprentissage de la confiance en soi, en tant que premiers référents pour les enfants, ceux sont eux qui par leur façon d’accompagner leurs enfants peuvent les aider à prendre confiance. Il ne suffit pas d’aimer son enfant, il faut aussi lui dire et lui faire dire qu’il a des qualités, qu’il a une pensée digne d’intérêt, qu’il peut établir des projets, faire des choix, s’organiser pour atteindre ses objectifs. Des objectifs qu’il a fixé lui même. Il a parfois besoin que vous l’aidiez à revoir ses objectifs à la baisse pour les rendre plus réalistes, et de ce fait plus satisfaisants.

Revoir ses objectifs à la baisse passe parfois par interroger l’enfant, ou s’interroger soi-même sur ce qui nous motive à les mettre si haut. Vous pouvez alors vous poser les questions suivantes : « Qu’est-ce que je chercher à prouver ? A qui ? Pour quel bénéfice ? » On arrive comme cela parfois à la question suivante : « En quoi est ce que je crois que je serai mieux aimé en faisant telle ou telle chose ? » puis « aimé par qui ? »

Pour développer sa confiance il faut retrouver l’unité entre ses désirs et les actions que l’on pose, et ne pas faire juste en fonction des autres.

Cela est vrai pour les enfants, c’est aussi vrai pour les adultes.

>>> Accéder à l’enregistrement effectué dans le cadre de Soignants Dans Le Monde, structure créée par Aude pendant son expatriation aux Etats-Unis.

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Son approche est dynamique, basée sur des entretiens interactifs et l’exploration psychocorporelle.

 

 

La quête du lâcher-prise et comment l’atteindre ?

La quête du lâcher-prise et comment l’atteindre ?

la quête du lacher priseAvez-vous prononcé ou entendu ces mots : “c’est touchy en Juin”, “j’en peux plus”, “vivement les vacances”, “c’est dense”…Comment réguler votre tension, votre stress et atteindre la quête du lâcher prise ?

En prenant du recul et en disant non.

En arrêtant de vous en demander encore et encore à vous-même.

Utilisez les trois questions suivantes

Quel sera l’importance de cet événement dans 5 ans ?

Pour qui est-ce que vous faites ceci ou cela ? Pour vous ou pour montrer que vous êtes une “bonne” personne ?

Est-ce que vraiment, vous ne pouvez pas reporter cette action après l’été ?

Choisissez vos priorités​

Voici une situation concrète dans laquelle vous pourriez être amené à partir en quête du lâcher prise.

Le mois de juin est souvent celui des enfants avec les fêtes de fin d’année en tout genre, les changements d’établissements, les orientations étudiantes…

Tout est là pour faire monter la pression.

Si en plus vous êtes expatriés c’est aussi le moment des départs, peut-être même de votre départ.

Alors soyez bienveillants envers vous.

Acceptez ces émotions, laissez les s’exprimer, et reconnectez vous à vos besoins.

Vous êtes l’outil et le maître : choisissez de ne pas vous mettre trop de pression pour atteindre une perfection, qui en fait n’existe pas.

Vous gagnerez une sérénité beaucoup plus précieuse que les insatisfactions générées par l’autocritique.

Prenez le temps de respirer​

La quête du lâcher prise est aussi synonyme de patience.

Dès que le rythme s’accélère trop et que vous vous perdez. Faites une pause de respiration.

Comptez jusqu’à cinq pour inspirer lentement, puis pour souffler profondément.

Recommencez une à trois fois, jusqu’à sentir votre tension intérieure se calmer.

Acceptez de ne pas tout contrôler.

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