Aider votre enfant à se calmer : exercice pratique

Aider votre enfant à se calmer : exercice pratique

Il est possible que votre enfant se comporte parfois avec nervosité et que cela vous tape sur les nerfs : il a du mal à se calmer et à se concentrer sur ce qu’il a à faire. Je vous propose un exercice pratique à réaliser en famille pour aider votre enfant à se recentrer, à se calmer et à apprendre à se concentrer.

 

Rendre l’enfant disponible à la situation présente pour l’aider à se calmer

Par le biais de cet exercice, votre enfant ne se laissera plus envahir par un sentiment d’agitation mentale dont les causes peuvent être multiples :

  • il peut se sentir envahi par une multitude de pensées dans son esprit,
  • des sollicitations externes viennent le perturber.

Par cet exercice, vous allez pouvoir l’accompagner afin qu’il se recentre sur lui-même.  L’exercice peut être réalisé par tous les membres de la famille si vous le souhaitez. Il est tout spécialement adapté aux enfants de moins de 10 ans et vous pouvez tout à fait le présenter comme un jeu.

La première phase de l’exercice concerne l’apprentissage de la respiration et comment chacun la ressent dans son propre corps (cf. techniques utilisées dans la respiration en pleine conscience ou bien encore dans la pratique de la sophrologie).

Cette première phase va permettre à votre enfant de se rendre disponible dans un cadre où les sollicitations extérieures vont être moins présentes dans sa vie quotidienne. Cela peut concerner des situations telles que :

  • calmer son agitation et le faire revenir dans une réalité familiale apaisée,
  • au moment de faire ses devoirs.

 

Comment se déroule concrètement l’exercice pour aider son enfant à se calmer ?

Je vous conseille de réaliser cet exercice en étant debout. En effet, votre enfant en sera plus réceptif qu’en étant assis ou allongé :

  • faites marcher votre enfant dans la pièce/l’endroit où vous vous trouvez en lui demandant de marcher de façon de plus en plus calme et lente et en répartissant les mouvements (appuyer la plante de pied sur le sol de plus en plus lentement par exemple),
  • il est essentiel que votre enfant adhère à la réalisation de l’exercice; pour cela, il est inutile de poser tout un tas de conditions à sa réalisation ; laissez marcher votre enfant en chaussettes s’il en a envie ou en chaussures s’il les porte à ce moment-là ; vous pourrez toujours revoir les conditions de l’exercice une fois que vous l’aurez réalisé plusieurs fois avec lui.
  • demandez à votre enfant de ressentir chacun de ses mouvements et de respirer de plus en plus doucement.
  • faites l’exercice avec lui : inspirez puis expirez lentement ; dans l’inspiration cherchez à vous remplir d’un air nouveau, de prendre toutes les bonnes énergies positives qui vous entourent ; dans l’expiration, déchargez-vous des toutes les énergies négatives qui peuvent vous animer.
  • recommencez l’exercice 3 fois à la suite.
  • demandez ensuite à votre enfant comment il se sent, ce qu’il ressent; rendez-le acteur de ce qui se passe ; il pourra toujours réutiliser cet exercice en toute autonomie par la suite s’il en ressent le besoin un jour. L’enfant pourra exprimer de l’ennui, l’agitation ou encore de l’agacement. Si c’est le cas, demandez-lui ce qu’il pourrait mette en œuvre afin d’être plus calme. Vous pourrez utiliser sa réponse pour clore l’exercice (respirer à nouveau plusieurs fois lentement, marcher encore quelques minutes, etc.).

 

Pour terminer, vous pouvez inviter votre enfant à se souvenir de ce sentiment d’apaisement dans lequel il sera revenu. Il pourra tout à fait réutiliser cet exercice quand il se trouvera dans un moment de stress par exemple. En se calmant tout seul, il se protègera d’éventuelles remarques des adultes qui l’entourent et qui lui demanderont de changer son comportement.

 

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Au travers de cet article, je souhaite partager avec vous les outils que j’utilise afin d’aider les personnes qui viennent me consulter à identifier leur propre identité. Par identité, j’entends la conscience et la création de soi de la personne en consultation, et non sa personnalité.

Dans mon quotidien de psychologue, j’ai en effet pu remarquer que les personnes qui viennent me consulter n’ont pas toujours conscience d’elles-mêmes. Parfois même, elles ont développé une blessure de la conscience de soi. Il s’agit de personnes qui peuvent poser ce genre de questions :

  • « Quelle est la solution magique pour résoudre mon problème ? »
  • « Que pourrais-je bien faire dans ma situation ? »

On peut remarquer qu’au travers de ces questions, ces personnes pensent que la solution à leurs problèmes vient forcément de l’extérieur. Dans le cadre de l’accompagnement thérapeutique que je propose, j’utilise certains outils qui vont servir à :

  • aider ces personnes à trouver elles-mêmes des solutions à leurs problèmes,
  • les amener à se reconnecter à leur identité.

 

Quels sont les outils pour identifier son identité ?

Il s’agit d’outils concrets qui sont utilisés auprès de personnes adultes comme d’enfants, sous la forme d’exercices qui leur permettent de conforter leur conscience d’eux-mêmes.

Ces outils balayent 4 aspects :

  • l’ancrage à l’intérieur de soi,
  • la dimension de l’aura et ce qu’elle signifie sur notre position dans le monde,
  • notre propre position vis-à-vis des autres
  • l’identification de ce qui fait notre identité.

 

L’ancrage à l’intérieur de soi

L’ancrage, c’est avoir conscience de son corps, du sol sous nos pieds et de la nécessité d’agir dans l’instant.

Ainsi, des signes d’absence ou de blessure de conscience de soi peuvent être :

  • un enfant qui va dessiner sa famille avec un sol placé très haut dans la page,
  • une personne qui se noie et qui noie son interlocuteur dans ses paroles,
  • une personne qui pense que tout vient des autres et qui ne se situe jamais comme un sujet dans son discours,
  • etc…

Avant de réaliser cet exercice, il peut être utile de se recentrer en début de séance, grâce à deux pratiques complémentaires :

  • la respiration, en fermant les yeux pour commencer à se détendre, puis à inspirer/expirer sur 6 temps énoncés à voix haute ; un exercice à répéter à 2 reprises,
  • la relaxation, par la détente de toutes les parties du corps, en décomposant l’exercice par exemple, en commençant par le visage, puis l’arrière de la tête, puis le cou, la nuque, les épaules, etc. jusqu’à la plante des pieds.

 Il s’agit là d’un exercice qui permet de renforcer l’ancrage, dans la présence à soi, de ce qu’on ressent et dont les procédés thérapeutiques sont précisés dans l’article sur les 7 étapes clés dans l’utilisation de la méthode de Relaxation Profonde Active.

 

La dimension de l’aura et ce qu’elle signifie de sa relation au monde

Après ce temps de relaxation, un autre exercice peut être utilisé qui consiste à imaginer un cercle autour de soi qui symbolise l’énergie qu’on a autour de soi, son aura. Certaines personnes décrivent un cercle très étroit (qui peut signifier des peurs ou un manque de confiance en soi), d’autres vont définir le cercle comme étant très large (et en fait trop large) qui peut mettre en avant des limites à l’autre non définies, un besoin de puissance et de contrôle sur l’autre ou bien encire une différenciation complexe.

Cette représentation peut apporter beaucoup d’informations qui concernent :

  • ses aspirations,
  • son niveau de confiance en soi ,
  • son envie d’occuper une place dans son environnement,

La qualité des bords du cercle peut également révéler de nombreuses caractéristiques de sa relation aux autres, par exemple :

  • si les bords du cercle sont rigides, cela peut signifier une rigidité à la conscience de soi voire une fermeture défensive,
  • si les bords du cercle sont décrits comme souples, cela peut représenter une facilité d’adaptation mais aussi un manque de discernement.

Il est également possible de mettre des choses dans le cercle.  Il est important qu’il ne s’agisse pas de personnes mais bien de choses qui nous sont liées, à nos goûts, à ce à quoi on tient. Cet exercice permet d’exprimer ce qu’on possède et quelles sont nos singularités, telles que :

  • un vélo, qui représente une passion pour le cyclisme,
  • le logo d’un parti politique auquel on est affilié,
  • un livre en italien, car on maîtrise cette langue,
  • un chiffon rouge, qui va symboliser la colère,
  • un tube de rouge à lèvre parce qu’on fait particulièrement attention à son apparence physique,
  • etc.

On peut ajouter autant de choses que l’on désire dans son cercle. Cela donne l’occasion de se livrer de plus en plus et d’intégrer des centres d’intérêt auxquelles on n’osait peut-être pas accorder trop de place jusqu’alors. De cette façon, on parvient à se définir et à définir ses intentions et ses envies.

Pour un enfant, l’exercice peut être réalisé par un dessin sur une feuille de papier. L’enfant pourra se dessiner puis dessiner/écrire les termes des choses qu’il souhaite mettre dans son cercle.

Au final, qu’il s’agisse d’un enfant ou d’un adulte, celui-ci va peu à peu prendre conscience :

  • de tout ce qu’il possède en lui,
  • de qui il est,
  • de ses passions,
  • de ses compétences,
  • de ses émotions.

Cela va non seulement lui de restaurer sa conscience de soi, mais aussi de se rendre compte de ses talents et de ses richesses, de développer son autonomie, d’identifier ses forces et ses ressources et du potentiel d’actions qu’on porte.

L’exercice permet aussi de travailler sur son image, de la façon dont on se voit et perçoit ses réalisations. Il permet de prendre conscience de sa capacité à faire face aux difficultés et à prendre des décisions favorables.

Certaines personnes pourront avoir peur d’être perçues comme orgueilleuses, en mettant en avant telle ou telle compétences et en ayant le sentiment de s’en vanter. Ce n’est absolument pas le cas, car reconnaître ses réalisations ou ses goûts n’est pas synonyme d’orgueil ; c’est l’attitude que l’on peut avoir face à elles qui crée de l’orgueil. En ayant conscience de cela, on pourra se détacher de la peur du jugement des autres, une notion qui est souvent en lien avec l’éducation qu’on a pu recevoir. Il est courant d’entendre dire qu’il ne faut pas se vanter ou se prendre au sérieux dans la vie. Malheureusement, cela se fait parfois au détriment de la confiance en soi.

Ces exercices permettent d’avancer dans sa réflexion et peut-être trouver des solutions pour se sentir mieux avec soi-même et avec les autres.

 

La position vis-à-vis des autres

Elle est caractéristique de notre identité et, en la visualisant, elle permet une action représentée et pas seulement intellectuelle. Par exemple, un enfant pourra situer sa mère loin de lui et son père proche de son cercle.

Ces informations permettront de nous inciter à réfléchir à des pistes de prise de conscience et d’actions possibles à mettre en place.

Ces prises de conscience permettent à la fois d’évoluer à l’intérieur de soi, voire de faire évoluer sa relation aux autres. Prenons l’exemple d’une situation dans laquelle une mère et son enfant seraient trop proches. Au final, cet excès de proximité risque de déséquilibrer la relation parentale et finalement fausser l’image que l’enfant a de lui-même, en se croyant plus grand qu’il ne l’est, ce qui peut s’avérer mauvais pour lui à long terme.

En savoir plus sur sa position du consultant vis-à-vis des autres va également permettre d’identifier ses fragilités et ce vers quoi il faudra tendre pour regagner son bien-être.  Pour cela, il est important de se concentrer sur l’émergence de sensations qui pourraient être significatives.

Cette démarche de visualisation peut tout à fait être adaptée aux enfants, en :

  • utilisant des petites figurines (dinosaures, poupées, etc.) pour représenter les personnes,
  • utilisant des ronds en papier ou des Post It, sur lesquels sont inscrits le nom de chacune des personnes qui constituent l’environnement familial. L’enfant pourra ensuite les déplacer pour définir la position de chaque membre, l’organisation de la famille…

Ainsi, au travers de tout ce que nous avons pu voir dans cet article, on peut dire que l’identification de son identité va permettre de trouver le chemin vers :

  • une restauration de la confiance en soi,
  • une meilleure conscience de soi,
  • le droit d’exister en dehors de certaines normes ou d’une certaine image que l’entourage nous a associée,
  • sa capacité à agir et à se servir de ses talents dans la société.
  • son indépendance vis-à-vis de certains modèles,

et être ainsi  davantage ancré dans le réel, mieux comprendre sa relation aux autres, mieux se connaître, renforcer progressivement sa capacité à conduire sa vie.

On dit qu’une personne qui va bien est une personne dont l’entourage ira mieux. En ayant une meilleure conscience de soi et de ce qui nous mobilise, nous n’aurons plus le besoin inconscient d’être injuste ou colérique, et finalement de se déstabiliser soi-même et de déstabiliser es proches.

Une belle façon de trouver une paix en soi suffisamment solide en eux et de fonctionner aisément dans sa vie et auprès de son entourage familial. Une paix qui passe par une vraie conscience de son identité, de ses atouts et de son droit à exister.

 

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La naturopathie : optimiser son alimentation et son hygiène de vie grâce à cet accompagnement naturel

La naturopathie : optimiser son alimentation et son hygiène de vie grâce à cet accompagnement naturel

Aurélie Hili

Aurélie Hili-Grosfilley est naturopathe. Elle a également créé son entreprise, dédiée à cette pratique, Naturophila. Dans le passé, elle s’est expatriée à Philadelphie et à Budapest. A présent, elle propose des accompagnements en ligne depuis le sud de la France. Dans cet article, Aurélie nous explique ce qu’est la naturopathie et ce que sa pratique apporte à ses consultants.

 

Qu’est-ce que la naturopathie ?

La naturopathie est une approche thérapeutique encore mal connue par la plupart des gens.  Aurélie Hili la définit comme une discipline de santé dont la pratique touche à l’hygiène de vie. En effet, la naturopathie est construite à partir de l’adaptation de l’hygiène de vie et de l’alimentation en vue de préserver sa santé.

Lorsqu’on a recours à la naturopathie, on souhaite avant tout devenir acteur de sa santé et la reprendre en main. L’objectif :

  • prévenir l’apparition de pathologies,
  • comprendre les causes de pathologies déjà présente, en régler les causes

La naturopathie permet ainsi une connaissance approfondie de son propre organisme et de son fonctionnement et l’amélioration de son état général par l’application de règles et techniques naturelles.

 

La naturopathie en 10 techniques

Dix techniques naturelles fondent la naturopathie. Il s’agit de :

  • l’activité physique,
  • l’alimentation,
  • la gestion du stress,
  • l’aromathérapie ou l’utilisation des huiles essentielles,
  • la gemmothérapie (fleurs de Bach, compléments alimentaires à base de plantes, bourgeons de plantes, etc.).
  • la phytothérapie ou technique par les plantes,

 

Consulter un naturopathe : pour quoi faire ?

Un naturopathe peut intervenir dans deux cas de figure :

  • le patient a développé une pathologie, un trouble, son organisme est déréglé, il ressent des tensions, etc. et il n’a pas trouvé de réponse au cœur du parcours de soins traditionnel. Ces maux peuvent concerner des problèmes digestifs, des problèmes de peau (urticaire, eczéma, acné), des allergies/intolérances alimentaires, une fatigue chronique, du surpoids, de l’arthrose, etc.
  • le patient n’a aucune pathologie mais il souhaite modifier son hygiène de vie afin rester en bonne santé le plus longtemps possible ; il est en recherche d’enseignements pour conserver sa santé et l’optimiser afin de prévenir l’apparition de pathologies.

 

Le naturopathe va l’accompagner de façon complémentaire à un parcours de soins médicaux dont pourrait déjà disposer le consultant.

 

Comment se déroule un accompagnement par un naturopathe ?

Lors d’une première séance en naturopathie, le praticien commence par réaliser une anamnèse : un questionnaire de santé qui permet de mieux connaître le consultant.

Cette anamnèse va notamment lui révéler l’état des émonctoires du consultant, une notion essentielle en naturopathie. En effet, il faut savoir que notre organisme héberge tout un tas de toxines qui sont des déchets tout à fait légitimes qui peuvent provenir :

  • de la pollution,
  • des pesticides,
  • d’une alimentation déséquilibrée,
  • de résidus de médicaments,
  • etc.

Les problèmes surviennent lorsque notre corps ne parvient pas à se débarrasser de ces déchets. C’est là que les émonctoires interviennent en tant que portes de sortie de ces déchets de notre organisme.

On peut dénombrer 6 émonctoires :

  • la peau, qui élimine les toxines par la transpiration ou par le sébum,
  • les reins, qui éliminent les déchets dans les urines,
  • le foie et les intestins, qui se débarrassent des toxines par les selles,
  • les poumons qui permettent d’expectorer les déchets par le dioxyde de carbone que l’on expire ou par le mucus,
  • l’utérus chez les femmes, qui se débarrasse des déchets mensuellement avec les menstruations.

Ainsi, on imagine bien que pour que l’organisme fonctionne bien, ses émonctoires doivent également bien fonctionner ! C’est l’analyse menée par le naturopathe avec l’anamnèse.

Au-delà des émonctoires, le naturopathe va également analyse en profondeur l’alimentation du consultant.

Suite à ces recherches, le naturopathe va ensuite préparer un compte-rendu, appelé « programme d’hygiène vitale » qui contient :

  • un plan d’actions à mettre en place avec le consultant,
  • la recommandation de prise de compléments alimentaires,
  • etc.

 

Un exemple d’accompagnement en naturopathie

Citons l’exemple d’un consultant accompagné par Aurélie dans son cabinet puis à distance par visioconférence.

Cette personne était venue la consulter pour les motifs suivants :

  • du stress,
  • un surpoids.
  • des intolérances alimentaires,

Aurélie a construit son accompagnement autour d’un rééquilibrage alimentaire du consultant. Pendant un mois, elle a planifié ses menus hebdomadaires et rédiger des recettes adaptées aux différents troubles du patient ainsi que les listes de courses correspondantes.

Résultat : les troubles de ce patient ont disparu au bout de 6 mois avec, en plus, une perte de poids de 10 kg.

Un bel exemple que la naturopathie, grâce à des techniques et des moyens naturels, peut venir répondre à des problématiques ciblées pour viser une amélioration notable et durable de l’état de santé des individus.

Comment comprendre et répondre à votre enfant de 2 ans qui dit « non » ?

Comment comprendre et répondre à votre enfant de 2 ans qui dit « non » ?

Les jeunes parents le savent bien : à deux ans, l’enfant a facilement tendance à dire « Non »… Toutefois, au lieu de vulgariser ce comportement, je leur conseille plutôt de le questionner : que signifie exactement cette opposition ? Que leur dit-elle sur leur enfant ? Des questions auxquelles je vais vous répondre ci-dessous.

Pour quelles raisons votre enfant dit-il « non » ?

Bon nombre de parents l’auront sans doute remarqué : l’anniversaire des 2 ans de leur enfant est souvent le début d’une phase au cours de laquelle il a tendance à refuser des choses, à dire « non » à longueur de temps, voire même à s’opposer à ses parents en hurlant et en faisant des colères.

Surpris et parfois dépassés, les parents ont tendance à réagir en supportant le comportement de leur enfant et en se disant que cela finira bien par passer. Cependant, en s’intéressant au sens que ce comportement peut avoir, le parent pourra y répondre de manière adaptée et ainsi de rétablir la paix et la quiétude au sein de la sphère familiale.

John Bowlby, célèbre psychiatre et psychanalyste britannique du XXème siècle, s’est intéressé à cette question et a développé une théorie dite « de l’attachement » dans laquelle il fait un lien entre ce comportement de refus de l’enfant et sa construction identitaire. Il explique en exprimant son refus par le « non », l’enfant cherche en fait à marquer sa différence avec les adultes.

Cette position renforce l’idée :

  • que l’adulte est perçu comme donneur de soins et référent aux yeux de l’enfant,
  • qu’il joue un rôle essentiel dans sa la construction de son identité, de sa personnalité.

L’adulte participe également au mode de négociation que l’enfant va utiliser entre son désir et celui des autres, à la régulation de ses émotions, au relationnel de l’enfant avec autrui.

En sachant cela, le « non » de l’enfant peut alors être perçu comme une expression d’affirmation dans sa construction identitaire et non plus comme une expression de son opposition. Ce qui va radicalement changer la réponse que ses parents vont alors pouvoir lui apporter !

Ainsi, quand leur enfant dit « non », ses parents peuvent se saisir de cette occasion pour :

  • prendre du recul face à la situation et de se montrer moins emporté dans leurs émotions,
  • aider l’enfant à prendre conscience de lui-même, de sa position sociale, de ses désirs, et permettre ainsi sa meilleure intégration dans les groupes sociaux auxquels il sera confronté tout au long de sa vie (crèche, école, vie affective, vie professionnelle, etc.).

Il est courant que les parents pensent que l’enfant qui dit « non » fait en fait un caprice ou une colère. Mais à deux ans, il faut savoir que l’enfant n’est pas encore en capacité de faire le lien entre ses actes, les réactions de ses parents et le pouvoir qu’il détient sur ces dernières. Il est encore trop autocentré pour manifester autant d’intentions dans ses prises de position.

Toutefois, il faut prendre en compte que le quotidien de la vie de famille peut être très perturbé par cette phase d’opposition qui peut se manifester pour tout et n’importe quoi :

  • la forme et la couleur du bol pour le petit-déjeuner,
  • le fait de donner la main à ses parents en allant à la crèche,
  • le choix du pantalon ou de la robe à porter dans la journée,
  • etc.

Des situations qui peuvent rapidement dégénérer et vous mettre, parents, dans le désarroi.

Comme nous l’avons vu plus haut, pour répondre à l’enfant, l’une des premières choses à faire est de se dire que cette opposition est en fait une affirmation de l’identité de l’enfant. La réponse a y apporter doit alors être choisie de façon stratégique. Je vous conseille :

  • de ne pas permettre à l’enfant de choisir entre plusieurs possibilités,
  • au contraire, de lui donner le choix tout en acceptant la possibilité qui aura été retenue par l’enfant.

 

Comment éviter le refus systématique de l’enfant au quotidien ?

L’une des stratégies à adopter va être de ne pas permettre à l’enfant de choisir en lui imposant une situation à laquelle il devra se conformer. Par exemple, en disant : « Tes vêtements sont sur ton lit » ou encore « Ton couvert est mis, tu peux commencer à manger ». En disant cela, l’enfant n’aura pas l’occasion de dire ce qu’il en pense et de dire s’il est d’accord ou non.

Vous pouvez également permettre un « semi-choix » à votre enfant. Au lieu de lui demander son avis sur une activité par exemple : « Veux-tu aller promener au parc ? », donnez-lui le choix entre deux possibilités : « Nous allons au parc. Préfères-tu aller voir les cygnes ou aller faire de la balançoire ? » Ainsi, votre enfant pour s’exprimer sans forcément s’opposer.

Certaines situations peuvent être compliquées à gérer. Dans ces cas, je vous propose quelques solutions pour maintenir la paix dans votre foyer et une relation constructive avec votre enfant. En fonction de ce que vous attendez de la part de votre enfant, choisissez la formulation adaptée :

  • si votre enfant dit « non », demandez-vous s’il est essentiel que vous demeuriez ferme sur votre position ou non. Si vous changez d’avis, expliquez alors à votre enfant qu’elles en sont les raisons. Vous lui montrerez ainsi que changer d’avis ne signifie pas pour autant perdre son identité. Vous pourrez également lui expliquer la motivation de votre changement de position : « Très bien ! Je suis d’accord pour que tu portes le pull bleu au lieu du vert si c’est ce que tu souhaites. Tout compte fait il ne fait bon aujourd’hui, le vert serait peut-être un peu trop chaud pour la saison. ».
  • vous pouvez aussi comprendre et accepter un désir de l’enfant en ajoutant : « Je crois que tu me demandes de la brioche au lieu d’un bol de céréales parce que tu n’aimes pas beaucoup ces céréales …».
  • vous pouvez bien sûr vous opposer à une demande de votre enfant en expliquant le motif de ce refus : « Tu dois me donner dans la main parce que je ne veux pas prendre le risque que tu glisses sur le trottoir et que tu te fasses mal. ».
  • ou bien encore verbaliser ce que l’enfant ressent : « Je crois que tu es en triste car tu aimes bien jouer avec ton copain et que tu ne veux pas le laisser. Mais là, il est tard, nous devons rentrer à la maison pour préparer le dîner. ».

Si l’enfant se met en colère, la réponse à apporter sera plutôt de le renseigner sur ses émotions plutôt que de justifier si on doit acheter ou non tel ou tel chose, en disant par exemple : « Tu es en colère. » ou « Je crois que tu es fatigué alors du coup tu es énervé parce que je te dis non », ou encore « Il me semble que tu as faim, nous allons rentrer à la maison prendre un goûter et ensuite nous verrons ce que nous ferons. »

Ainsi, en choisissant d’adopter telle ou telle posture, vous allez montrer à votre enfant que vous n’avez pas « peur » de ses réactions. Pour cela, vous devez avoir confiance en vous et en votre légitimité. Vous n’aurez alors pas besoin que votre enfant vous obéisse en tout point pour vous rassurer sur votre autorité parentale. Vous pourrez alors :

  • ouvrir le champ des possibles à votre enfant,
  • faire des propositions et être maître de la situation,
  • permettre à chacun d’être gagnant/gagnant (vous réalisez un projet familial/votre enfant affirme son identité par le choix entre deux alternatives proposées),
  • enrichir la capacité de votre enfant à s’affirmer autrement qu’en disant non et ainsi de développer son mode de pensée.

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La sophrologie : favoriser la prise de conscience et le lâcher-prise pour retrouver le bien-être

La sophrologie : favoriser la prise de conscience et le lâcher-prise pour retrouver le bien-être

un portrait de Valérie BlaeckeValérie Blaecke a été danseuse professionnelle pendant de nombreuses années. Elle a ensuite démarré un parcours de reconversion professionnelle qui l’a menée vers la sophrologie. Pourquoi a-t-elle choisi de devenir une professionnelle spécialisée dans cette discipline ? De quelle façon accompagne-t-elle les personnes qui viennent la consulter ? Quels résultats la sophrologie permet-elle d’atteindre ?  Autant de questions auxquelles elle répond dans cet article.

 

 

C’est au cours de sa première grossesse que Valérie découvre la sophrologie en étant accompagnée par une sage-femme sophrologue. Intéressée par cette discipline, elle décide toutefois de commencer par étudier la psychologie clinique. Puis, elle étudie la sophrologie pendant deux ans en intégrant l’Ecole de Sophrologie de Montpellier. Rapidement des liens se tissent entre ces différents sujets d’études, au travers de :

  • l’étude du psychisme,
  • la PNL (Programmation Neuro-Linguistique)
  • l’approche corporelle par la danse,
  • la psychologie.

Pour comprendre l’être humain, la sophrologie semble être une méthode complète et adaptée.

Qu’est-ce que la sophrologie ?

Fondée en 1959 par le Professeur Alfonso Caycedo (neuropsychiatre), la sophrologie part du postulat que la maladie psychiatrique est une altération de la conscience.  Le terme « sophrologie » signifie par son origine étymologique (grec ancien) :

  • sôs, « bien portant », « harmonie »,
  • phrến, « conscience », « esprit »,
  • logía, « étude », « science ».

C’est la science des valeurs de l’existence et de la conscience.

Dans sa pratique, la sophrologie s’apparente à de la relaxation dynamique qui a pour but de détendre la conscience, de la libérer de tout ce qui la trouble.

La prise de conscience constitue en effet l’une des bases de la sophrologie. Une prise de conscience que les être humains que nous sommes, sont conditionnés de par leur vie en société. Ainsi, la sophrologie nous éclaire sur nos propres conditionnements. Elle permet de définir ceux qui nous ont construits jusqu’à aujourd’hui. Certains de ces conditionnements peuvent devenir limitants une fois arrivés à l’âge adulte. La sophrologie va permettre de les identifier et de nous tourner vers des conditionnements qui nous sont plus favorables.

La sophrologie s’appuie beaucoup sur :

  • le retour au corps, les cinq sens,
  • le mental, par la visualisation (partant du principe que le cerveau ne va pas faire la différence entre quelque chose qui est fortement imaginé et la réalité).

Ainsi la sophrologie touche à « l’expérimenté », au « vivre ».

 

La sophrologie comme réponse thérapeutique à des publics et des problématiques variés

La sophrologie va ainsi permettre de répondre à des difficultés diverses telles que :

  • les douleurs chroniques,
  • la gestion des émotions,
  • la qualité du sommeil,
  • la gestion du stress,
  • la préparation à un événement important,
  • le développement de la confiance en soi,
  • le burn-out parental/professionnel,
  • le TDAH (trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité),
  • les troubles DYS (dyspraxie, dysphasie, etc.)

 

Elle s’adresse à des publics variés (enfants, adolescents, personnes adultes, personnes âgées, familles mono parentales, chefs d’entreprises, etc.)

 

Comment se déroule une séance de sophrologie avec Valérie Blaecke ?

Valérie Blaecke accompagne les personnes qui viennent la consulter afin d’atteindre leurs objectifs de mieux-être. Elle propose aussi bien des séances individuelles que collectives, en présentiel ou à distance par visioconférence. Ces séances se décomposent généralement en 4 parties :

  • un moment de dialogue pour déterminer le/les objectif(s) de la séance,
  • une définition de l’intention de la séance et du déroulement de la/des pratique(s) choisie(s),
  • la pratique guidée avec des techniques qui pourront être répétées voire réutilisées en toute autonomie par le consultant, après la séance.
  • un moment de libre d’expression orale ou écrite, au choix du consultant. Une mise en mots qui permet de renforcer l’intégration de la pratique et qui donne des éléments pour orienter la suite de l’accompagnement.

Parfois, il peut arriver que certaines personnes aient besoin d’un temps d’expression plus long. Valérie Blaecke propose alors une seule pratique. La personne venue la consulter peut alors repartir avec des éléments concrets. Un fichier audio de la séance peut également être disponible afin que les consultants puissent s’entraîner de façon autonome, chez eux.

D’autres personnes ont des besoins d’expression moins importants. Cela permet alors de réaliser des séances intenses en pratiques (jusqu’à 2 ou 3 par séance).

 

Quels sont les résultats obtenus grâce à la sophrologie ?

Valérie Blaecke explique que la pratique de la sophrologie favorise la prise de conscience. Même si les personnes attendent surtout des bénéfices de cette pratique, il est déjà important d’être réceptif au vécu de son expérience personnelle, car la connaissance de soi est un aspect fondateur de la sophrologie.

En sophrologie, chaque technique a une intention bien définie. C’est en étant relié à l’intention de ces pratiques que le consultant pourra intégrer tous ses bénéfices, que ce soit dans l’instant comme dans son quotidien. En effet, l’intention manifeste une forme de volonté mais elle s’accompagne également d’un lâcher-prise, d’un accueil sans jugement de ce qui se présente à soi.

Si la personne est trop déterminée ou qu’elle attend un résultat précis, elle risque de rester fermée à de nouvelles possibilités. Mais si, au contraire, elle se montre trop hâtive, elle risque de stagner. Ainsi, l’intention consiste à trouver un subtil équilibre entre le fait de vouloir suivre une direction et d’accueillir de façon bienveillante ce qui se présente sur sa route.

Valérie nous donne l’exemple d’une personne qui était venue la consulter car elle avait développé des troubles du sommeil. Son objectif principal était de se relaxer. Mais au fur et à mesure du déroulement de la séance, cette personne a réalisé que ce n’était pas tant les symptômes du manque de sommeil qu’elle devait maîtriser, mais qu’elle avait plutôt besoin d’un changement de vie et d’orientation personnelle et/ou professionnelle. En réalité, c’était le sentiment qu’elle n’était pas à sa place dans sa vie qui l’empêchait de dormir.

 

 

 

 

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