Expatriation : la place importante accordée aux réseaux sociaux

Expatriation : la place importante accordée aux réseaux sociaux

Réseux sociaux et atteinte de l'estime de soi

Lorsque nous avons quitté la France, j’ai encouragé mes enfants à se créer un compte Facebook afin de rester en relation plus facilement avec leurs amis.

J’ai fait la même chose, et temps que j’y étais, j’ai aussi créé un profil professionnel sur ce réseau social. Echange de quelques photos, de quelques articles, partages de livres…

C’était il y a un siècle, en 2012 !

 

Réseaux sociaux et expatriation

En 2017, le réseau social Facebook continue de foisonner, et la nature des post change. Ces dernières semaines, j’ai vu apparaître dans un des groupes, un post sur les machines à laver aux Etats-Unis versus machines à laver françaises. J’ai lu le post et suis passée à autre chose. Seulement voilà : ce post à généré tellement de commentaires, dont certains tellement virulents que les modérateurs ont dû intervenir. Puis, le post qu’ils ont écrit pour indiquer pourquoi ils ont bloqué le post a, à son tour, généré tellement de commentaires qu’ils ont dû les bloquer. Le thème a entraîné le départ de certains membres du groupe, puis un autre post a relancé ce qu’il convient d’appeler une polémique. Sur une question de machine à laver ??????????? Je n’ai pas lu tous les commentaires, juste quelques commentaires de commentaires, et je reconnais en avoir été bouche bée. Tout ça pour une question de machine à laver ???

Faudrait-il que chacun arrête de laver son linge sale en dehors de la famille ? Je sais : la blague semble facile, mais quand même :

  • quel est le sens profond de cela ?
  • pourquoi s’étriper entre compatriotes sur un tel sujet ?
  • faut-il en déduire que certains ont beaucoup de temps à y consacrer ?

Je pense que c’est plus compliqué que cela ; je crois que c’est une anecdote assez signifiante d’un certain nombre de difficultés liée à l’expatriation.

Je suis convaincue de la bienveillance qui circule généralement dans les groupes sur les réseaux sociaux. Je trouve d’ailleurs le concept tellement riche que j’ai ouvert un groupe spécifique pour favoriser l’échange d’information.  Facebook fonctionne bien avec l’expatriation :  j’ai d’ailleurs pu observer une démultiplication des groupes locaux, avec des modérateurs qui veillent à la qualité des échanges.

L’engouement pour les réseaux sociaux  : reflet de la difficulté de se faire une place de choix, accentuée en expatriation

L’engouement des expatriés sur les réseaux sociaux peut être :

  • le reflet de la difficulté d’avoir une intimité satisfaisante,
  • un lieu où l’on puisse parler de ses petits tracas de la vie sans incidence, juste pour échanger brièvement avec l’un ou l’autre.

La toile est devenue le déversoir de la pensée brute. Un lieu où le lieu de la pensée intime et le lieu de la pensée publique ne sont pas différenciés. Et c’est bien le problème. Certains écrivent comme ils pensent, ce qu’ils ne feraient pas dans un courrier, ils tapent sur leurs claviers les mots tels qu’ils leur viennent, une pensée qui se veut sans fard et qui finalement manque de pudeur.

L’écrit en ligne s’invite dans des tournures impunies, une évidence, un moment T, sorti de tout contexte, et finalement de toute communication.

Dans le cas cité, le sujet de la machine à laver est révélateur du combat intime, de vivre le mieux possible dans un environnement étranger. Ce tracas ménager qui fait que l’on ne se sent pas comme chez soi, ces choses que l’on ne dirait pas à nos hôtes dans ce pays qui n’est pas le nôtre.

Il y a deux voix :

  • l’une angélique qui nous serine de supporter, de ne pas râler, d’accepter,
  • et une autre plus connectée à notre effort d’adaptation, qui vient dire le ras-le bol sur des choses bénignes.

Il est peut-être plus acceptable de se plaindre de son linge resté sale, que de la rigidité administrative à laquelle on est confronté ; ces journées Kafkaïennes où l’on doit s’adapter encore et encore à des us et coutumes complexes car étrangers à nos références.

Et puis, il est aussi très humain de reprocher à l’autre ses errances, ou ses questionnements, avec des raccourcis rapides qui font d’une personne qui s’interroge sur un produit de grande consommation, « un imbécile », ou de tel autre qui partage une mésaventure, « un type jamais content ». On passe du petit événement à l’étiquette absolue et disproportionnée. L’esprit s’emballe, fait des associations absurdes et transforme en montagne un micro événement. Je le souligne dans les réseaux sociaux, il en va ainsi dans la vie en général. D’un point de vue psychique, voir les questionnements de l’autre peut:

  • soit nous fragiliser,
  • soit nous gonfler d’importance,

ce qui finalement est la même chose. En effet cela nous parle toujours de fragilité et d’angoisse.

Il est probable que si l’un des commentateurs du post auquel je fais référence lis ces lignes, il aura certainement son mot à dire, soit pour ajouter son point de vue, soit parce qu’il se sentira attaqué par mes propos, ou non reconnu, ou non considéré, ou juste l’esprit à polémiquer. La pensée de l’autre, son point de vue, interroge le droit à exister de nos propres points de vue, et réveille alors des réflexes de défenses archaïques.

Pourquoi la polémique enfle ? Chacun souhaite participer, le sujet secondaire devient « Le Sujet ». C’est intéressant de voir que, plus un post est commenté, plus il le sera. Est-ce à dire que le besoin intime de chacun d’être reconnu et écouté, trahit un besoin d’existence aux yeux des autres à défaut d’exister pour soi-même ?

J’ai publié un jour une annonce un peu inhabituelle. C’est incroyable l’ampleur que cela a pris  j’ai été accusée de tous les maux, et j’allais dire par tous les mots. C’est un cocktail d’a priori, de projections, une incapacité à prendre en compte la réalité de l’autre. Certains écrivaient tout un scenario sur ce que devait être ce projet un peu particulier selon eux, en quoi il marcherait ou ne marcherait pas, tous ces beaux discours émanant de leur pensée seule, dans une subjectivité totale et sans base réelle.

C’est intéressant aussi de voir comment nos représentations nous font créer des soi-disant réalités, ce qui soit dit en passant ne se voit pas seulement dans les réseaux sociaux.

C’est étonnant de voir comment la perte de la réalité s’inscrit dans l’écriture d’un post ou d’un commentaire. « Miroir Oh mon miroir, dis moi que je raisonne bien ». Tant pis si le raisonnement est dénué de tout ancrage réel, tant pis si cet éloignement de la réalité nous rend gratuitement agressif pour l’autre.

On a beaucoup dénoncé la recherche narcissique dans les fameux « like ». Elle est réelle, et, ma foi, pourquoi ne pas être sensible au succès d’une intervention ? Tout est une question de dosage, de systématisme. Le problème apparaît quand l’important n’est pas dans la recherche de la réalité mais dans l’effet produit, cela devient complètement délétère dans les relations entre les gens, comme cela devient délétère dans la vie publique.

La place des réseaux sociaux en expatriation est forte

Les réseaux sociaux constituent :

  • un moyen exponentiel de recueillir les informations dont on a besoin,
  • un canal de rencontres avec de nouvelles personnes,
  • une possibilité de garder un lien avec ses amis.

La bienveillance qui y circule en priorité, nous permet aussi de nous rassurer sur la capacité humaine d’entraide quand l’actualité mondiale insiste encore et encore sur les conflits et les violences.

Mais c’est aussi, pour certains, un moyen de rejouer indéfiniment leur sentiment d’existence, ce qui de fait parle de fragilité, et entraîne vite l’agressivité. Alors si un jour vous avez vous-même été victime d’un emballement intempestif, dites-vous que celui qui vous agresse n’affirme ainsi que sa propre faiblesse, et ne vous laissez pas impressionner.

Un peu comme dans la vraie vie, en fait !

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psychologue psychocorporel supervision adultes professionnels

Aude a vécu expatriée plusieurs années : Allemagne, Etats-Unis et Suisse. Durant ces expatriations elle créé et développé le Réseau Soignants Dans Le Monde, afin d’aider les personnes expatriées à trouver les professionnel de santé dont ils avaient besoin, avec notamment un groupe Facebook dédié qui existe toujours.

Aude a créé différents outils pour préparer son expatriation en tant que famille, conjoint suiveur ou encore professionnel de santé. Son approche est dynamique, basée sur des documents de travail et entretiens interactifs.

 

 

Responsabiliser les enfants équitablement en prenant en considération leurs années de vie

Responsabiliser les enfants équitablement en prenant en considération leurs années de vie

responsabiliser ses enfants selon leur ageQu’entend-on exactement par responsabiliser ses enfants en prenant en compte leurs années de vie ? Commençons par une histoire !

Une maman discute avec une amie et lui donne des nouvelles de son enfant : « Eh bien tu sais que maintenant mon grand va à l’école ! » Un peu plus loin, cette amie rencontre quant à elle son cousin qui lui dit « Alors, comment vont tes petits ? »

Dans le premier cas, la maman parle de son « grand » qui a en réalité 4 ans. Dans le second cas, le cousin fait référence à des « petits » qui ont respectivement 14 et 12 ans. Cela vous fait sourire n’est-ce pas ?

La question se pose alors : à quel moment nos enfants cesseront ils d’être « petits » ? Et quand nos aînés cesseront ils d’être les « grands », habillés d’une si grande maturité ?

Le statut d’aîné : une position sur-responsabilisée dans la fratrie

Quand un enfant de 7 ans est l’aîné d’une fratrie de 4 enfants par exemple, il est courant que dès ses 2 ans et demi il soit sollicité pour aller chercher un biberon, ramasser un doudou, ou aider à la réalisation d’autres micro tâches. Bien entendu, rien de grave à cela, bien au contraire !  Avoir un frère ou une sœur plus jeune aide souvent l’aîné à grandir.

Là où la situation se complique, c’est lorsqu’on demande à l’aîné d’agir « comme un grand » alors qu’il n’a que 3 ans. On lui demande d’avoir une maturité qu’il ne nous viendrait pas à l’idée d’exiger d’un enfant de 3 ans placé en dehors de ce contexte d’aîné. Il est courant de voir en consultation des enfants âgés de 9/10 ans qui pleurent beaucoup,  qui ont peur du noir, ou qui ont d’autres « petits » soucis d’enfants. Seulement leurs parents ne les considèrent pas comme tels les parents car l’enfant en question est l’aîné de la fratrie. Il n’y a aucune malveillance de la part des parents par rapport à ces situations, mais leur œil est juste modifié par la notion de « l’âge subjectif des enfants ».

Derrière ce terme d’âge subjectif, on entend le niveau de responsabilité qu’un parent attend d’un enfant, quand bien même il est encore objectivement jeune. Généralement, la prise de conscience se fait chez les parents quand leur dernier enfant a l’âge que l’aîné avait au moment de la naissance du second. Tout est question de comparatif. On peut alors entendre une mère s’exclamer et dire que « Quand mon premier enfant avait 5 ans, je lui demandais d’aller chercher son petit frère à la sortie de sa classe ! Il ne me viendrait plus aujourd’hui à l’idée de demander ce service à mon enfant de 5 ans ». Ou encore « Ma fille qui a 7 ans n’a jamais vidé le lave-vaisselle, pourtant au même âge il semblait normal que sa sœur aînée le fasse ». Cela ne se produit pas seulement dans les familles où les enfants ont des âges rapprochés, ni dans les familles nombreuses mais dans toutes les familles où l’enfant aîné va immanquablement faire figure de « grand », et ce, en dépit de son âge biologique.

 

Prendre conscience de cette attente trop importante qu’un parent peut avoir sur l’aîné ou les aînés en général, peut permettre de prévenir bien des frustrations, des larmes, des agacements, voire des colères de la part des enfants concernés. Cela permet d’accompagner au plus juste le développement de son enfant, sans lui prêter d’intentions malveillantes là où il n’en a pas. « Tu es grand, tu pourrais faire attention ! », voire « Tu fais exprès de ne pas mettre tes chaussures alors qu’on est en retard pour l’école ? » sont des interprétations de comportements attendus de la part de l’enfant, qui ne prennent pas en compte l’âge biologique de l’enfant/ses aptitudes selon son âge, mais uniquement son statut de « grand » par rapport aux autres enfants plus « petits » de la fratrie.  En effet, être « LE grand » ne veut pas dire « être grand ».

 

Ainsi, il convient aux parents de considérer que l’enfant qui est à l’école primaire est petit, qu’il peut donc agir « en petit », et être accompagné selon son âge et non par rapport à la différence d’âge qu’il a par rapport aux autres. Il est inutile pour les parents de s’agacer de ce qui semblerait normal qu’il fasse s’il avait un frère/une sœur plus âgé(e) que lui et de se rappeler que les enfants aussi grands qu’ils paraissent, sont petits.

L’aîné : la pression d’être le premier enfant du couple

Prenons un exemple : l’enfant aîné peut être amené à remplir des obligations et, flatté du rôle qui lui est implicitement donné, à avoir tendance à en prendre davantage à sa charge. Le parent, ravi d’être secondé, ne prend pas garde aux conséquences pour son enfant. Il ne réalise pas combien cet adolescent âgé de 16 ans, certes responsable et ayant accessoirement son permis de conduire (aux Etats-Unis c’est très répandu) n’a derrière lui que 16 années de vie :

  • 16 années qui ne lui donnent pas encore l’expertise qu’un adulte peut avoir,
  • 16 années qui ne lui permettent pas toujours d’avoir le recul suffisant dans des situations stressantes par exemple,
  • 16 années qui n’en sont pas 25, mais qui, au regard des plus jeunes de 5 ou 6 ans paraissent représenter beaucoup de temps.

D’autre part, l’aîné est le premier enfant qui a transformé un couple en parents. Il a ouvert la voie à un nouveau statut ; il a aussi à ce moment-là cristallisé toutes les espérances et tous les rêves de ses parents. « Je t’apprendrai le foot, la musique, la gaieté, tu seras brillant à l’école, tu représenteras notre nom, notre histoire… ».

La pression est généralement beaucoup moins forte pour les enfants qui suivent. Le parent en sait un peu plus sur son rôle de parent. Il a peut-être abandonné certains idéaux en se confrontant à la réalité de l’esprit et de la personnalité en développement de son premier enfant. Les aînés se mettent parfois de façon très inconsciente une sacrée exigence pour être à l’image de la projection que leur parent a d’eux.

 

Dans les cas de séparation précoce des parents, l’enfant se retrouve presque considéré comme l’égal de l’adulte dans une relation de dualité qui engendre nécessairement des décisions communes ; là ou face à un couple parental uni, l’enfant aurait gardé son statut d’enfant. Une connivence toute spéciale se met alors en place, au risque de gommer les 25 ou 30 ans qui séparent l’enfant de son parent.

Avoir déjà conscience de cela est le premier pas pour rétablir certains équilibres entre les uns et les autres.

Les bonnes pratiques pour rester objectifs selon l’âge des enfants

Voici quelques astuces qui pourront vous redonner de l’objectivité pour considérer l’âge de vos enfants :

  • rappelez-vous de l’âge auquel vous avez confié telle tâche à votre aîné, et faites la même chose pour les autres enfants.
  • bannissez de votre vocabulaire : « Tu es l’aîné, à toi de faire attention », « Un grand ne pleure pas », et pire encore « Tu n’as pas honte d’avoir peur, ta petite sœur, elle, n’a pas peur »
  • sortez du mauvais réflexe de culpabiliser votre enfant aîné si son frère/sa sœur plus jeune pleure et de l’en rendre responsable (les petits derniers sont très forts pour cela).*
  • responsabilisez chaque enfant à la hauteur de son âge.
  • demandez à chacun de participer aux services du foyer, même si c’est plus lent avec l’un qu’avec l’autre.
  • octroyez au plus grand de vos enfants un temps spécial plus long : aller ensemble à un spectacle, partager un moment de lecture, faire un jeu de société. Etre l’aîné doit présenter des avantages et pas seulement des inconvénients !
  • si vous avez un doute sur ce qu’il convient de demander à votre aîné, regardez comment cela se passe dans une autre fratrie avec un enfant du même âge qui se situe au milieu ou qui est le plus jeune. C’est en général un très bon moyen de prendre conscience des choses. Si vous avez un doute sur ce qu’il convient de demander à votre plus jeune enfant, faites la même chose !
  • regardez vos albums photos de « quand ils étaient petits », et vous verrez que votre aîné responsable de l’époque était en fait haut comme 3 pommes.
  • remplacez le « il a 15 ans » par « il a 15 années de vie derrière lui », vous réaliserez que ce n’est pas tant que ça.
  • lorsqu’il y a un groupe d’enfants (amis, cousins), parlez des « plus âgés» et des « plus jeunes » et non des « grands » et des « petits ».

L’important est d’être conscient de sa subjectivité, pour la modérer, et ajuster ses réactions face au comportement d’un enfant. Pour vous y aider, pensez à votre place dans votre fratrie et comment vous avez vécu la place qui était la vôtre et les conséquences que cela avait sur votre vie d’alors et sur votre vie actuelle.

psychologue psychocorporel supervision adultes professionnels

Au fil de sa pratique thérapeutique, Aude a développé des outils qui lui permettent d’accompagner les personnes vers plus de sérénité et d’autonomie dans leurs choix de vie.

Au moment d’une « crise » : Changement de vie, maladie, accident, séparation, départ des enfants, deuil, vieillissement parentale, ménopause, mal-être non identifié, expatriation, etc .

Nos capacités de réactions peuvent être débordées. Engendrant dépression, burn-out, agressivité, sentiment de solitude et de perplexité, réveil de vielles blessures, perte de confiance en soi.

Aude vous accompagne pour une meilleure connaissance de vous, un éclaircissement de ce que vous vivez : nommer permet de prendre de la distance et d’agir, et le choix et de mode de résolutions.

Son approche est dynamique, basée sur des entretiens interactifs et l’exploration psychocorporelle.

 

 

Le développement de l’accompagnement thérapeutique à distance : la téléconsultation. Comment favoriser l’investissement du patient

Le développement de l’accompagnement thérapeutique à distance : la téléconsultation. Comment favoriser l’investissement du patient

une femme devant son ordinateurDepuis le début de la crise sanitaire, beaucoup de praticiens se sont interrogés sur la question de pratiquer leur spécialité à distance. Certains y restent toutefois totalement opposés : « Il n’est pas possible de réaliser un accompagnement thérapeutique à distance. Cela s’apparente plutôt à du soutien. », dit cette psychologue.

Cet avis reste à mesurer et à nuancer car il existe aujourd’hui des modalités de téléconsultations qui peuvent être utilisées par les thérapeutes et qui permettent d’accompagner leurs consultants pour atteindre l’objectif de mieux-être qu’ils se sont fixé.

De nombreuses spécialités thérapeutiques peuvent aujourd’hui être pratiquées en distanciel. Une tendance qui se démultiplie à des pratiques de plus en plus élargies, telles que le suivi thérapeutique, ainsi que les consultations médicales, ou bien les séances le suivi en orthophonie,

Rappelons qu’en 2009, la loi de Réforme de l’hôpital a proposé une définition de la télémédecine [1]. Le décret [2] qui a rendu obligatoire la construction de programmes régionaux de télémédecine, a ensuite suivi en 2010.

 

Accéder à l’enregistrement du live (vidéo YouTube)

Cette intervention a été enregistrée dans le cadre des formations business proposées par Aude lorsqu’elle animait le réseau Soignants Dans Le Monde.

 

 

 

Quels sont les avantages de la téléconsultation ?

Premièrement, on peut affirmer que la consultation à distance permet d’apporter une réponse à des personnes qui ne bénéficient que de peu de possibilités de consultation dans leur environnement procheLa consultation à distance est facilitante : elle ne tient pas compte du nombre de kilomètres qui peuvent séparer un thérapeute de son consultant.

Deuxièmement, pour le thérapeute, cette modalité de consultation lui permet d’être plus souple en termes d’horaires notamment.

En effet, la consultation à distance va lui permettre :

  • d’organiser des rendez-vous en dépit d’un planning déjà chargé,
  • de gagner du temps,
  • de supprimer les temps éventuels de trajets pour se consacrer de manière exclusive à ses consultations.

La consultation à distance présente également des avantages d’ordre économique pour le patient comme pour le thérapeute. En exerçant sa pratique depuis son domicile, le thérapeute n’aura pas à se soucier du mode de garde de ses enfants par exemple.  Du côté du consultant, celui-ci n’aura pas besoin de poser congé pour pouvoir honorer son rendez-vous.

Pour les personnes qui rencontrent des difficultés de mobilité, cette modalité leur permet de bénéficier d’un suivi sans avoir à se déplacer. Une possibilité qui a toute son importance lorsqu’on sait que beaucoup d’accompagnements thérapeutiques sont interrompus car trop compliqués à organiser.

En consultant leur thérapeute à distance, certaines personnes anxieuses peuvent aussi ressentir un sentiment de sécurité, renforcé par le fait qu’elles demeurent à leur domicile. Un sentiment qui permet de libérer de l’espace psychique en leur permettant de travailler plus efficacement sur la cause de leurs problèmes.

D’autres pensent que cette modalité de consultation est déshumanisante par le fait qu’elle crée un manque de contact humain réel. En effet, il est important de prendre en considération cette idée, notamment pour des individus qui seraient très isolés dans leur quotidien mais également se dire que cette modalité ne doit pas être instaurée à tout prix. Il s’agit d’une alternative possible à considérer.

 

Quelles sont les limites de l’accompagnement thérapeutique en distanciel ?

Pour répondre à cette question, prenons l’exemple d’une récente étude dont l’objectif était d’évaluer les différences d’investissement de psychologues selon qu’ils exercent en présentiel ou en distanciel.

Ainsi, cette étude a permis de mettre en avant que l’investissement du patient comme l’investissement du thérapeute n’ont pas de lienavec le cadre de la consultation : En présentiel ou à distance.

Aussi, il peut être opportun que le thérapeute indique à ses consultants comment ils peuvent s’organiser eux-mêmes, ou comment ils peuvent organiser l’espace de leurs enfants dans le cadre de leur accompagnement thérapeutique, et ce, afin de préserver un environnement qui définit bien le temps de séance comme un espace thérapeutique.

Il existe des situations dans lesquelles le thérapeute va préférer annuler une séance à la dernière minute, par exemple si les circonstances ne permettent pas au consultant de profiter du temps de la consultation (avec un enfant malade à charge par exemple). Il s’agit de cas rares car la plupart du temps, les consultants ont à cœur de préserver leur séance, et que la modalité de consultation à distance rend les aménagements plus faciles à réaliser.

Toutefois, certaines pratiques restent difficiles à mettre en œuvre à distance. Par exemple, un suivi par un médecin ou par une sage-femme ne pourra pas être tout à fait le même en l’absence de possibilité d’auscultation. Une adaptation des pratiques comme des attentes doit donc être mise en œuvre.

Une autre limite de la consultation à distance concerne la gravité des situations des individus consultants :

  • ceux dont l’état nécessite la prescription de médicaments,
  • ceux qui semblent trop fragiles et pour lesquels le thérapeute va préférer avoir un contact avec leur environnement immédiat en cas d’aggravation de leur état.

Il n’est pas toujours facile de discerner dès les premiers contacts les risques de décompensation des personnes. En cas de nécessité, il est également essentiel de pouvoir en échanger avec d’autres professionnels.

 

La consultation de soin à distance en pratique

Dans un premier temps, il est essentiel que le thérapeute aborde la question de la confidentialité des échanges avec son consultant, et de bien lui préciser :

  • qu’aucune information (nom du patient, contenu des entretiens, etc.) ne sera partagée avec quiconque,
  • que les séances ne sont pas enregistrées.

En ce qui concerne le mode de paiement des consultations à distance, il existe différentes solutions telles que :

  • la possibilité de prépaiement par chèque ou virement bancaire,
  • la mise en place d’un logiciel de paiement en ligne,
  • etc.

C’est au professionnel d’établir ses propres règles et d’en informer ses consultants.

Il convient d’être vigilants par rapport aux rendez-vous de premier contact. Certains thérapeutes sont tentés de les proposer gratuitement et malheureusement, qu’ils ne soient pas honorés au final. Mieux vaut proposer un rendez-vous payable à l’avance, unique ou intégré à un forfait d’accompagnement thérapeutique qui sera choisi par la suite par le consultant.

Les annulations de consultations à distance se produisent aussi comme celles de rendez-vous en présentiel. Pour contrer ce problème, chaque thérapeute va gérer la situation comme il le souhaite. Il peut par exemple :

  • accepter de reporter la séance sans demander de règlement,
  • indiquer que le rendez-vous pris est dû, à moins d’être annulé sous telle ou telle condition.

Certaines personnes ne se présentent pas au rendez-vous et pensent que cela n’a pas d’incidence car le rendez-vous n’est pas physique. Or, dans le cas du travail à distance comme du travail en présentiel, le consultant qui ne se présente pas à un rendez-vous ne se représente pas toujours la réalité du thérapeute qui :

  • se met à sa disposition de son consultant,
  • lui réserve un temps dédié dans son planning,
  • interrompt ses activités afin de se rendre disponible au moment du rendez-vous convenu.

Il y a souvent un sens aux annulations de rendez-vous en cours de suivi : elles font partie de l’appropriation du cadre thérapeutique par le consultant. Dans ce cadre, il est important que ces personnes soient écoutées et qu’elles expriment ce qu’elles ont à dire à ce sujet.  Parfois, il n’y a aucune raison. Parfois, il existe une raison infaillible (j’ai été retenu en réunion, mon enfant était malade, …). Généralement, la vraie raison se cache derrière ces faits évoqués. En effet, si la personne avait vraiment souhaité venir au rendez-vous, elle aurait mis en place les moyens de l’honorer.

Souvent, les motifs d’annulation invoqués cachent d’autres problématiques :

  • les changements apportés au patient lui font du bien, mais lui font peur aussi,
  • la personne est déstabilisée car elle observe la place que ce travail thérapeutique prend chez elle,
  • elle aurait aimé se débrouiller par elle-même,
  • les séances remettent tellement en question ses croyances qu’elle a du mal à s’y confronter.

Dans ces cas de figure, le thérapeute pourra alors soulever le pourquoi d’une absence sans se contenter de la raison invoquée. Cela n’empêchera pas de demander le règlement de la séance qui a été convenue et pour laquelle il avait réservé du temps.

 

Comment se déroule une consultation de soin à distance ?

L’une des particularités induites par la consultation à distance est que le thérapeute va devoir adapter ses réponses à des situations qui sont rendues plus complexes du fait de la distance.

Prenons l’exemple d’une séance d’orthophonie à distance. En présentiel, l’orthophoniste va pouvoir utiliser du matériel au fur et à mesure des besoins de la séance. A distance, il va falloir anticiper ces besoins pour pallier cette particularité de l’accompagnement thérapeutique à distance :

  • en utilisant l’approche par le dessin comme moyen de production par l’enfant ou comme un moyen de représenter les situations psychiques décodées durant la séance,
  • en envoyant des photos,
  • en ajustant la position de la feuille de papier devant la caméra,
  • etc.

Une particularité de l’accompagnement en ligne peut aussi résider dans les silences, qui ont un sens. Ils représentent le temps nécessaire au consultant pour cheminer dans sa réflexion. Il n’est donc pas nécessaire de vouloir les combler à tout prix.

Parfois les soucis d’ordre technique peuvent s’en mêler et obliger le professionnel à interrompre la séance, voire à la reporter. Des situations la plupart du temps acceptées par le consultant qui s’engage dans un travail à distance. D’autres personnes pourront s’opposer et refuser ce travail à distance qui les insécurise. Il n’y a pas de jugement à porter, juste la réalité de chacun à accueillir.

Ces nouvelles modalités de pratique thérapeutiques continueront à poser question et à générer opposition ou enthousiasme. L’essentiel est de n’imposer à personne le moyen qu’il peut utiliserni de refuser d’emblée une possibilité. Mais l’expérience des personnes qui ont pu exprimer leur avis indique en tous cas l’efficacité de cette modalité d’accompagnement, au même titre que des rendez-vous en présentiel.

[1] Loi n° 2009-879 du 21 juillet 2009 article 78 et art. L. 6316-1 du code de santé publique.

 

[2] Décret n° 2010-514 du 18 mai 2010

psychologue psychocorporel supervision adultes professionnelsProfessionnelle en libérale depuis 15 ans, Aude a dû recréer sa patientèle au fil des déménagements. Chacun de ces changements de lieu d’exercice a été de repenser sa pratique et de la faire évoluer.

Faire évoluer une pratique de psychologue, consiste à réinterroger notre façon de travailler, le public auquel on souhaite s’adresser en fonction des possibilités à notre disposition.

En effet dans sa première pratique professionnelle, Aude avait installé une plaque dans la rue. Le bouche à oreille a bien fonctionné, et lorsqu’elle est partie aux Etats-Unis elle a dû laisser à regret son activité.

Aux Etats-Unis, après avoir pu trouver une solution pour continuer à exercer, elle a été recontactée par d’anciens patients, l’occasion de développer la téléconsultation qui n’était pas encore répandue. Puis de créer le réseau Soignants Dans Le Monde pour aider d’autres professionnels expatriés à s’installer.

Retour en France, l’épidémie de Covid a fait exploser les propositions de consultations en ligne. Doctolib est très implanté dans le paysage de la santé et du paramédicale. Les moyens pour développer une patientèle ne sont plus les même. Aude choisit de fermer le Réseau Soignants Dans Le Monde qui dans ce contexte perd de l’intérêt.

En 2021, Aude reprend une activité classique de thérapeute, et rajoute une offre de supervision auprès de ses pairs.

 

L’entretien thérapeutique dit « centré sur la personne », approche humaniste de Carl Roggers

L’entretien thérapeutique dit « centré sur la personne », approche humaniste de Carl Roggers

entretien centré sur la personneL’entretien centré sur la personne est une des techniques utilisées par Carl Rogers, psychologue américain, dans sa pratique thérapeutique. Il s’agit d’un entretien durant lequel le thérapeute exerce une écoute active et entière de son consultant, où l’écoutant laisse sa place à l’autre en ne lui infligeant pas la lecture de sa situation à travers le prisme de ses projections et de ses théories.

Il est vrai qu’en tant que thérapeute, il est de votre rôle de mettre à disposition vos savoirs. Toutefois, au travers de cette technique, votre objectif est bien de celui d’écouter l’autre avec suffisamment d’empathie, de capacité à vous mettre à sa place pour lui proposer les lectures dont il a besoin, et suivre son chemin.  En favorisant une parole vraie, vous allez pouvoir accueillir votre consultant dans ce qu’il est, et ce, quel que soit l’accompagnement que vous lui proposerez.

 

Comment se déroule un entretien centré sur la personne ?

Un entretien centré sur la personne commence par une question ouverte à laquelle le consultant va pouvoir apporter une réponse personnalisée et subtile :

  • « Que se passe-t-il aujourd’hui pour vous ? »,
  • « Quels sont les sujets dont vous souhaitez parler aujourd’hui ? »,
  • « Que ressentez vous aujourd’hui ? »,
  • etc.

Le contenu de la réponse va guider la suite de l’entretien. Pour les personnes qui s’expriment avec facilité, l’entretien visera à approfondir la situation et à laisser émerger les réponses adaptées. Pour certaines personnes, d’autres questions seront nécessaires pour permettre à la personne de trouver progressivement ses mots pour exprimer ses sensations et sa richesse.

 

Quelle posture doit avoir le thérapeute au cours de cet entretien ?

Le thérapeute doit faire preuve d’une écoute totale de son consultant. Il doit être « tous sens dehors », c’est-à-dire se montrer ouvert à tous les possibles, quels que soient les moyens utilisés par le consultant pour s’exprimer. S’il est essentiel d’écouter le contenu du discours de la personne, la façon dont elle exprime ses idées, sa posture, son attitude générale, sa courtoisie (ou son manque de courtoisie) peuvent constituer des éléments qui montrent ce qui a du sens pour elle, quelles sont ses peurs, etc.

En tant que thérapeute, vous devez à la fois écouter, prêter attention à ces éléments et reformuler ce qui a été dit. Cette reformulation permet à la fois de vous assurer que vous avez compris votre consultant, mais cela permet aussi que ce dernier entende ce qu’il a dit et que le cas échéant il le corrige ou le précise. Vos interventions doivent toujours avoir comme objectifs d’aider votre consultant à avancer dans la clarification de ce qu’il vit.

En effet, la pensée est un processus avec un contenu qui chemine, une dynamique qui en elle-même fait déjà évoluer la personne. Une autre technique adaptée à cette écoute totale est de partager avec votre consultant ce que vous ressentez en l’entendant ; par exemple : « En vous écoutant, je ressens de la tristesse en vous ». Ensuite, libre à votre consultant de reconnaitre ou non cette émotion comme étant sienne :

  • dans le cas où il ne la reconnaîtrait pas, cette intervention vous permettra de l’inviter à explorer son émotion pour la nommer.
  • dans le cas où il la reconnaitrait, deux situations sont alors possibles ; soit cette émotion était connue de lui soit elle ne l’était pas et votre proposition lui permet d’en prendre conscience.

Enfin, des relances appropriées sont importantes pour favoriser l’expression de votre consultant, telle que :

  • répéter ses derniers mots, comme une invitation à en dire davantage,
  • l’interroger pour aller plus loin dans la réflexion (« Lorsque vous dites cela que ressentez vous ? » ; « Lorsque vous ressentez cela, à quelle autre situation pensez-vous ? »).

 

psychologue psychocorporel supervision adultes professionnelsAu fil de ses 15 années d’exercice libéral, Aude a fait évoluer ses propositions thérapeutiques. Le fil directeur est une approche humaniste, basée sur les besoins de la personne, dans une dynamique interactive.

Progressivement Aude a développé la méthode de Relaxation Profonde Active. Basée sur l’exploration des sensations du corps comme vecteur d’information, suivi d’un protocole de réparation, de consolation ou d’acceptation selon les situations rencontrées. Cette méthode permet d’aller beaucoup plus loin dans la compréhension historique du patient, que ce qu’il sait en conscience.

Ces outils sont conçus pour être intégrés à une clinique traditionnelle intégrative.

Pour des vacances « d’expatrié qui rentre dans son pays » réussies.

Pour des vacances « d’expatrié qui rentre dans son pays » réussies.

 

Vos enfants, vous-même, votre famille restée « sur place » vous sollicite pour un retour « chez vous ».
Vous acceptez volontiers car cela vous convient, et que cela fait plaisir à tout le monde.
Et tant qu’à prendre l’avion, et faire cette dépense, vous y allez les plus longtemps possibles, 6 ou 8 semaines.
Vous êtes d’ailleurs très enthousiaste, vous allez revoir TOUT le monde.

 

 

1)      Posez-vous 4 questions essentielles.
De quoi j’ai besoin ?
De quoi j’ai envie ?
De quoi mes enfants ont besoin ?
De quoi mes enfants ont envie ?

Cela peut vous surprendre, mais généralement nous réfléchissons au « comment » organiser ce temps de vacances, plus que au  « pour quoi ». ?
Le résultat sera qu’effectivement tout se déroulera comme prévu, mais vous aurez peut-être un grand sentiment de frustration en septembre.
Se poser la question de vos besoins et de vos envies, est le premier pas pour organiser les choses non pas en fonction de ce qui est mieux pour les autres, mais de ce qui est mieux pour vous. Sacrée nuance.
Pour vous déculpabiliser, dites vous aussi que si les choses vous conviennent mieux, tout le monde en bénéficiera, et que vous n’hésiterez pas à revenir l’année d’après J

2) Les erreurs à éviter
– Croire que l’on retourne chez soi, alors qu’en réalité, on va souvent aller chez les autres.
– Partir trop longtemps, cela crée une coupure très grande, de la vie que vous construisez avec persévérance dans votre pays de résidence. Avec plusieurs conséquences, dont celle de vous déstabiliser complètement lors de votre retour, dans ce qui est effectivement votre chez vous.
-Ne pas oser dire à sa famille que l’on ne passera pas tout l’été avec eux.
-Ne pas tenir compte de son besoin, repos, activité ludique, voyage (et oui ce n’est pas parce que l’on habite à l’étranger que l’on n’a pas besoin de voyager pendant ses vacances)
-Changer de lieu de vacances tous les 3 jours.

3) Les stratégies gagnantes :
– S’arranger pour se retrouver entre soi (mari et enfant), en louant par exemple une maison, afin de ne pas toujours être chez les autres.
– Inviter les amis à passer vous voir, au lieu se déplacer soi-même.
– Prévoir si l’on part vraiment tout l’été, de poursuivre, en itinérant, son activité professionnelle.
– Faire venir sa famille dans son pays de résidence, et le découvrir ensemble.

L’enjeu est de bien arriver à ce que ces mois d’été fassent partie intégrante de ce qui constitue votre vie et vos projets. Et que ce ne soient pas des parenthèses, qui interrompent votre dynamique.
Le mantra des expatriés qui rentrent pour l’été.
« Je suis expatrié mais je travaille* toute l’année, donc ces mois d’été doivent me permettre de me ressourcer. »

* « travailler », rappelez-vous que même si on n’avez pas d’emploi proprement dit, s’occuper d’une maison, s’arranger pour que chaque enfant construise sa vie, les emmener chez le pédiatre, l’ophtalmo, le dentiste et l’orthodontiste, être disponible pour ceux qui ont besoin de vous, organiser les loisirs, les études de l’un ou l’autre, écouter le mal-être de l’ainé qui est étudiant à l’étranger, faire passer l’emploi du temps de sa famille avant le sien. C’est un travail.

psychologue psychocorporel supervision adultes professionnelsAude a vécu expatriée plusieurs années : Allemagne, Etats-Unis et Suisse. Durant ces expatriations elle créé et développé le Réseau Soignants Dans Le Monde, afin d’aider les personnes expatriées à trouver les professionnel de santé dont ils avaient besoin, avec notamment un groupe Facebook dédié qui existe toujours.

Aude a créé différents outils pour préparer son expatriation en tant que famille, conjoint suiveur ou encore professionnel de santé. Son approche est dynamique, basée sur des documents de travail personnel et entretiens interactifs.

 

 

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