Limiter l’usage des écrans dans la famille

Limiter l’usage des écrans dans la famille

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L’usage des téléphones, de la télévision, des écrans de toute sorte est tellement présent chez les enfants et les adolescents que les parents sont souvent perplexes sur l’attitude à avoir, et la légitimité à poser des limites, devant ce qui est présenté par leurs enfants comme un outil de socialisation indispensable.

 

 

 

Accéder à l’enregistrement complet de l’intervention :

Limiter l’usage des écrans chez vos enfants et vos adolescents

Cette vidéo a été enregistrée dans le cadre de la structure Soignants Dans Le Monde que Aude a créée lorsqu’elle était expatriée aux Etats-Unis.

psychologue psychocorporel supervision adultes professionnels

Au fil de sa pratique thérapeutique, Aude a développé des outils qui lui permettent d’accompagner les personnes vers plus de sérénité et d’autonomie dans leurs choix de vie.

Au moment d’une « crise » comme un changement de vie, maladie, accident, séparation, départ des enfants, deuil, vieillissement parentale, ménopause, mal-être non identifié, expatriation

Nos capacités de réactions peuvent être débordées. Engendrant dépression, burn-out, agressivité, sentiment de solitude et de perplexité, réveil de vielles blessures, perte de confiance en soi.

Aude vous accompagne pour une meilleure connaissance de vous, un éclaircissement de ce que vous vivez : nommer permet de prendre de la distance et d’agir, et le choix et de mode de résolutions.

Son approche est dynamique, basée sur des entretiens interactifs et l’exploration psychocorporelle.

 

 

Comment comprendre et répondre à votre enfant de 2 ans qui dit « non » ?

Comment comprendre et répondre à votre enfant de 2 ans qui dit « non » ?

Les jeunes parents le savent bien : à deux ans, l’enfant a facilement tendance à dire « Non »… Toutefois, au lieu de vulgariser ce comportement, je leur conseille plutôt de le questionner : que signifie exactement cette opposition ? Que leur dit-elle sur leur enfant ? Des questions auxquelles je vais vous répondre ci-dessous.

 

 

Pour quelles raisons votre enfant dit-il « non » ?

Bon nombre de parents l’auront sans doute remarqué : l’anniversaire des 2 ans de leur enfant est souvent le début d’une phase au cours de laquelle il a tendance à refuser des choses, à dire « non » à longueur de temps, voire même à s’opposer à ses parents en hurlant et en faisant des colères.

Surpris et parfois dépassés, les parents ont tendance à réagir en supportant le comportement de leur enfant et en se disant que cela finira bien par passer. Cependant, en s’intéressant au sens que ce comportement peut avoir, le parent pourra y répondre de manière adaptée et ainsi de rétablir la paix et la quiétude au sein de la sphère familiale.

John Bowlby, célèbre psychiatre et psychanalyste britannique du XXème siècle, s’est intéressé à cette question et a développé une théorie dite « de l’attachement » dans laquelle il fait un lien entre ce comportement de refus de l’enfant et sa construction identitaire. Il explique en exprimant son refus par le « non », l’enfant cherche en fait à marquer sa différence avec les adultes.

 

Cette position renforce l’idée :

  • que l’adulte est perçu comme donneur de soins et référent aux yeux de l’enfant,
  • qu’il joue un rôle essentiel dans sa la construction de son identité, de sa personnalité.

L’adulte participe également au mode de négociation que l’enfant va utiliser entre son désir et celui des autres, à la régulation de ses émotions, au relationnel de l’enfant avec autrui.

En sachant cela, le « non » de l’enfant peut alors être perçu comme une expression d’affirmation dans sa construction identitaire et non plus comme une expression de son opposition. Ce qui va radicalement changer la réponse que ses parents vont alors pouvoir lui apporter !

Ainsi, quand leur enfant dit « non », ses parents peuvent se saisir de cette occasion pour :

  • prendre du recul face à la situation et de se montrer moins emporté dans leurs émotions,
  • aider l’enfant à prendre conscience de lui-même, de sa position sociale, de ses désirs, et permettre ainsi sa meilleure intégration dans les groupes sociaux auxquels il sera confronté tout au long de sa vie (crèche, école, vie affective, vie professionnelle, etc.).

Il est courant que les parents pensent que l’enfant qui dit « non » fait en fait un caprice ou une colère. Mais à deux ans, il faut savoir que l’enfant n’est pas encore en capacité de faire le lien entre ses actes, les réactions de ses parents et le pouvoir qu’il détient sur ces dernières. Il est encore trop autocentré pour manifester autant d’intentions dans ses prises de position.

Toutefois, il faut prendre en compte que le quotidien de la vie de famille peut être très perturbé par cette phase d’opposition qui peut se manifester pour tout et n’importe quoi :

  • la forme et la couleur du bol pour le petit-déjeuner,
  • le fait de donner la main à ses parents en allant à la crèche,
  • le choix du pantalon ou de la robe à porter dans la journée,
  • etc.

Des situations qui peuvent rapidement dégénérer et vous mettre, parents, dans le désarroi.

Comme nous l’avons vu plus haut, pour répondre à l’enfant, l’une des premières choses à faire est de se dire que cette opposition est en fait une affirmation de l’identité de l’enfant. La réponse a y apporter doit alors être choisie de façon stratégique. Je vous conseille :

  • de ne pas permettre à l’enfant de choisir entre plusieurs possibilités,
  • au contraire, de lui donner le choix tout en acceptant la possibilité qui aura été retenue par l’enfant.

 

Comment éviter le refus systématique de l’enfant au quotidien ?

L’une des stratégies à adopter va être de ne pas permettre à l’enfant de choisir en lui imposant une situation à laquelle il devra se conformer. Par exemple, en disant : « Tes vêtements sont sur ton lit » ou encore « Ton couvert est mis, tu peux commencer à manger ». En disant cela, l’enfant n’aura pas l’occasion de dire ce qu’il en pense et de dire s’il est d’accord ou non.

Vous pouvez également permettre un « semi-choix » à votre enfant. Au lieu de lui demander son avis sur une activité par exemple : « Veux-tu aller promener au parc ? », donnez-lui le choix entre deux possibilités : « Nous allons au parc. Préfères-tu aller voir les cygnes ou aller faire de la balançoire ? » Ainsi, votre enfant pour s’exprimer sans forcément s’opposer.

Certaines situations peuvent être compliquées à gérer. Dans ces cas, je vous propose quelques solutions pour maintenir la paix dans votre foyer et une relation constructive avec votre enfant. En fonction de ce que vous attendez de la part de votre enfant, choisissez la formulation adaptée :

  • si votre enfant dit « non », demandez-vous s’il est essentiel que vous demeuriez ferme sur votre position ou non. Si vous changez d’avis, expliquez alors à votre enfant qu’elles en sont les raisons. Vous lui montrerez ainsi que changer d’avis ne signifie pas pour autant perdre son identité. Vous pourrez également lui expliquer la motivation de votre changement de position : « Très bien ! Je suis d’accord pour que tu portes le pull bleu au lieu du vert si c’est ce que tu souhaites. Tout compte fait il ne fait bon aujourd’hui, le vert serait peut-être un peu trop chaud pour la saison. ».
  • vous pouvez aussi comprendre et accepter un désir de l’enfant en ajoutant : « Je crois que tu me demandes de la brioche au lieu d’un bol de céréales parce que tu n’aimes pas beaucoup ces céréales …».
  • vous pouvez bien sûr vous opposer à une demande de votre enfant en expliquant le motif de ce refus : « Tu dois me donner dans la main parce que je ne veux pas prendre le risque que tu glisses sur le trottoir et que tu te fasses mal. ».
  • ou bien encore verbaliser ce que l’enfant ressent : « Je crois que tu es en triste car tu aimes bien jouer avec ton copain et que tu ne veux pas le laisser. Mais là, il est tard, nous devons rentrer à la maison pour préparer le dîner. ».

Si l’enfant se met en colère, la réponse à apporter sera plutôt de le renseigner sur ses émotions plutôt que de justifier si on doit acheter ou non tel ou tel chose, en disant par exemple : « Tu es en colère. » ou « Je crois que tu es fatigué alors du coup tu es énervé parce que je te dis non », ou encore « Il me semble que tu as faim, nous allons rentrer à la maison prendre un goûter et ensuite nous verrons ce que nous ferons. »

Ainsi, en choisissant d’adopter telle ou telle posture, vous allez montrer à votre enfant que vous n’avez pas « peur » de ses réactions. Pour cela, vous devez avoir confiance en vous et en votre légitimité. Vous n’aurez alors pas besoin que votre enfant vous obéisse en tout point pour vous rassurer sur votre autorité parentale. Vous pourrez alors :

  • ouvrir le champ des possibles à votre enfant,
  • faire des propositions et être maître de la situation,
  • permettre à chacun d’être gagnant/gagnant (vous réalisez un projet familial/votre enfant affirme son identité par le choix entre deux alternatives proposées),
  • enrichir la capacité de votre enfant à s’affirmer autrement qu’en disant non et ainsi de développer son mode de pensée.

psychologue psychocorporel supervision adultes professionnels

Au fil de sa pratique thérapeutique, Aude a développé des outils qui lui permettent d’accompagner les personnes vers plus de sérénité et d’autonomie dans leurs choix de vie.

Au moment d’une « crise » comme un changement de vie, maladie, accident, séparation, départ des enfants, deuil, vieillissement parentale, ménopause, mal-être non identifié, expatriation

Nos capacités de réactions peuvent être débordées. Engendrant dépression, burn-out, agressivité, sentiment de solitude et de perplexité, réveil de vielles blessures, perte de confiance en soi.

Aude vous accompagne pour une meilleure connaissance de vous, un éclaircissement de ce que vous vivez : nommer permet de prendre de la distance et d’agir, et le choix et de mode de résolutions.

Son approche est dynamique, basée sur des entretiens interactifs et l’exploration psychocorporelle.

 

 

Favoriser la confiance et l’estime de soi du bébé par la construction de sa sécurité intérieure

Favoriser la confiance et l’estime de soi du bébé par la construction de sa sécurité intérieure

Une maman et son bébé

Le bébé commence à apprendre la vie dès sa naissance. Une vie rythmée par ses besoins physiques tels que le sommeil ou encore la faim ; besoins qui lui permettent aussi d’expérimenter la manière dont ils sont satisfaits et de voir qui y répond. L’enfant commence alors à développer un attachement tout particulier à la personne qui s’occupe de lui. Cet attachement va l’aider à construire sa sécurité intérieure, essentielle à sa croissance et à son développement et à la construction de la sécurité intérieure du bébé.

 

 

La relation innée entre la mère et l’enfant

On sait que l’enfant sait trouver le lait de sa mère et téter dès sa naissance. De la même façon, il va développer des capacités d’attachement viscérales en identifiant très rapidement la personne qui est à même de satisfaire ses besoins.

Un nouveau-né est tout à fait capable de ramper sur le ventre de sa maman afin d’atteindre le sein qui va le nourrir. Le bébé a certes des attentes et des besoins, mais il est aussi porteur de nombreux potentiels et savoir-faire que l’adulte va accompagner tout au long de sa croissance au travers d’une relation qui est interactive. Il peut arriver que certaines mères ressentent de la détresse parce qu’elles ont l’impression de ne pas savoir reconnaître les besoins de leur bébé. C’est comme si elles ne détenaient pas le savoir nécessaire. Il ne faut pas s’inquiéter ! Ce savoir s’acquière et il est surtout basé sur leur écoute d’elles-mêmes en tant que mamans et sur l’écoute de leur bébé.

 

Comment se construit la sécurité intérieure du bébé ?

Le bébé ressent de besoins qu’il va exprimer par les pleurs, les cris voire de la colère. Il crie, il hurle, il pleure, il transpire et devient tout rouge si personne ne fait rien pour lui répondre.  Il faut dire que ce petit être n’est pas en capacité de relativiser comme le ferait un adulte.  En pleurant et en criant, il exprime avant tout sa détresse. Il dit à sa façon à quel point il est débordé d’émotions par rapport à ce qu’il ressent physiologiquement. Et face à cette situation seul l’adulte est en mesure de le soulager. Ça n’est pas de la comédie ! Le bébé détient en effet un savoir inné et totalement incarné : il sait que l’on va s’occuper de lui. Et dès lors, il se calme. Une interaction réciproque et riche de cet échange de soins et d’affects se met en place avec l’adulte qui va prendre soin de lui. Ce dernier se positionne alors en tant que référent, donneur de soins essentiels. C’est pourquoi le bébé va s’adresser à lui en priorité.

En tant qu’adulte, il est essentiel de se rappeler que le bébé ne peut exprimer son mal-être physiologique (il a froid, il a sommeil, il a faim, etc.) que par les pleurs ou les cris, ce qui peut parfois être perçu comme une forme de violence. Mais c’est aussi reconnaître que tout petit ou grands nous détenons tous en nous une forme de violence. Par exemple, un parent peut être confronté à sa propre violence quand il se sent totalement démuni face au comportement de son bébé. Ainsi, l’adulte va s’occuper du bébé non seulement pour le protéger mais aussi pour se protéger lui-même du désagrément causé par les cris ou les pleurs.

L’adulte peut aussi répondre aux besoins de l’enfant en exprimant oralement ce qu’il vit : « Quel beau bébé qui a le sourire aujourd’hui ! », « Oh tu cries ! Je sais que tu as mal à ton petit ventre. Je vais te masser, ça te fera du bien. ». Ces paroles peuvent paraître anodines mais il n’en est rien ! Elles ont même une grande importance pour la construction de l’enfant. En effet, elles permettent de transmettre à l’enfant les capacités à s’approprier ses propres compétences de sécurité intérieure.

L’enfant met environ 9 mois pour bien identifier et créer une relation avec l’adulte référent qui va prendre soin de lui.  Il ne faut pas craindre certaines situations de séparation (une hospitalisation dès la naissance par exemple) qui pourraient survenir : elles ne sont aucunement dramatiques dans la construction du lien affectif entre l’enfant et ses parents.  Encore moins si les personnes qui se trouvent alors dans l’entourage du bébé (le personnel médical par exemple) respecte ce lien, le reconnaisse et le favorise.

 

Aider l’enfant pour qu’il construise sa propre sécurité intérieure

Construire sa propre sécurité intérieure est essentielle au développement de l’enfant.  Pour l’y aider, l’écouter et mettre en mot ce qu’il ressent va lui permettre de la construire.

Par exemple si l’enfant est triste, l’adulte peut accueillir cette émotion en lui proposant, par des mots, une solution de sortie de cette émotion négative : « Oui, je sais que tu es triste parce que Maman est partie. Je vais te prendre dans mes bras et on va rester ensemble tous les deux. Je ne suis pas ta maman mais tu peux apprendre à te sentir sécurisé avec moi. »

Autre exemple d’un enfant qui éprouverait le besoin d’un câlin de la part de ses parents mais au milieu de la nuit. Certes, cela peut être dérangeant de voir son sommeil chahuté, mais il faut savoir que c’est un temps nécessaire pour que l’enfant se sente en sécurité.

Il existe également d’autres moyens de rassurer son enfant comme par exemple, de lui donner un foulard avec l’odeur du papa ou de la maman ou encore de lui mettre à disposition ses doudous.

Ainsi, toutes les actions que les parents pourront mettre en place afin de favoriser la sécurité intérieure du bébé participeront à la fois à son estime de lui-même et à la construction de sa confiance en lui.

psychologue psychocorporel supervision adultes professionnels

Au fil de sa pratique thérapeutique, Aude a développé des outils qui lui permettent d’accompagner les personnes vers plus de sérénité et d’autonomie dans leurs choix de vie.

Au moment d’une « crise » comme un changement de vie, maladie, accident, séparation, départ des enfants, deuil, vieillissement parentale, ménopause, mal-être non identifié, expatriation

Nos capacités de réactions peuvent être débordées. Engendrant dépression, burn-out, agressivité, sentiment de solitude et de perplexité, réveil de vielles blessures, perte de confiance en soi.

Aude vous accompagne pour une meilleure connaissance de vous, un éclaircissement de ce que vous vivez : nommer permet de prendre de la distance et d’agir, et le choix et de mode de résolutions.

Son approche est dynamique, basée sur des entretiens interactifs et l’exploration psychocorporelle.

 

 

Trouble Déficit de l’Attention / Hyperactivité (TDAH) ou du Trouble Oppositionnel avec Provocation (TOP) – De quoi s’agit-t-il ?

Trouble Déficit de l’Attention / Hyperactivité (TDAH) ou du Trouble Oppositionnel avec Provocation (TOP) – De quoi s’agit-t-il ?

Trouble de l'Opposition et Trouble de l'Attention

Qu’est-ce que le TDAH ?

Le TDAH ou Trouble Déficit de l’Attention / Hyperactivité est un trouble neurodéveloppemental chronique développé chez les enfants et qui se caractérise par la difficulté à moduler :

son attention, ses mouvements, ses émotions, son comportement.

Ce trouble touche environ 6% des enfants en âge scolaire et 3% des adultes.

En réalité, nous naissons tous avec un TDAH. Mais en grandissant, nous évoluons avec lui. Nous n’en guérissons pas : nous le compensons.

Ce trouble est héréditaire à 76%.  Les garçons sont plus touchés par ce trouble que les filles (3 garçons pour 1 fille) et, lorsque les filles sont touchées, elles présentent en majorité une prédominance inattentionnelle, c’est-à-dire des difficultés à auto-moduler leur attention.

Le DSM 5 (Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders ou Manuel Diagnostique et Statistique des Troubles Mentaux 5ème édition) met en évidence 3 types de présentation clinique :

  • Type 1 : hyperactivité – impulsivité,
  • Type 2 : inattention
  • Type 3 : mixte, qui intègre les Type 1 et 2.

Parmi les enfants qui auront développé un TDAH, 60% développeront un Trouble Oppositionnel avec Provocation (TOP).

Qu’est-ce que le Trouble Oppositionnel avec Provocation (TOP) ?

Le TOP est un trouble neuropsychiatrique qui débute dans l’enfance (entre 2-6 ans) et qui va persister au-delà des phases normales du développement de l’enfant (comme la phase d’opposition qui apparaît autour de 2 ans et qui va s’estomper avant 5 ans).

Le TOP se caractérise par :

  • des colères fréquentes, des humeurs susceptibles,
  • de l’opposition active (argumentation, fuite, frappe…),
  • des comportements vindicatifs, (rancœur, désir de vengeance en abîmant volontairement des choses, en tapant, en faisant une crise de colère…)

Le quotidien de parents d’enfants atteints de TDAH/ TOP

Voici quelques exemples de situations que peuvent vivre les parents d’enfants atteints par ces troubles.

Violette a 8 ans. C’est une enfant agréable, joyeuse, empathique. Sociable, elle a un nombre incalculable d’amis mais ils sont tous imaginaires. Elle s’occupe toute seule très facilement. Tellement facilement qu’elle est constamment dans son monde. Ses amis imaginaires accaparent toutes les minutes de son temps, si bien qu’elle en oublie très rapidement les routines de la journée (se brosser les dents, s’habiller, prendre le petit-déjeuner), les consignes données par ses parents, son cartable, son agenda, son manteau…et même la présence de ses parents !

Les parents d’Adrien sont inquiets : Adrien a 10 ans et il fait sa rentrée au collège aujourd’hui. Cependant, il n’est toujours pas suffisamment autonome pour s’organiser dans ses leçons et son travail scolaire. Au quotidien à la maison, Adrien fuit les tâches ménagères et après avoir bataillé dur avec lui, ses parents préfèrent faire les choses demandées à sa place.

Jade a 7 ans. Bien qu’elle soit une petite fille formidable, elle est la terreur de sa famille qui redoute ses crises. À la moindre petite frustration, elle se transforme en une tornade qui détruit tout sur son passage : ses affaires volent, les cris fusent et les coups partent si on s’approche d’elle. A l’école, Jade a des difficultés pour lire mais les moindres remarques de son enseignante sont vécues comme des reproches et Jade refuse de suivre les conseils et consignes qui lui sont demandés. Elle n’a presque plus d’amis car elle se fâche tout le temps avec eux.

Sofiane a 6 ans et depuis tout petit, c’est un enfant dit « moteur » car il bouge beaucoup. En classe, rester assis est très compliqué pour lui. Il se lève souvent, passe sous les tables pour ramasser une miette, parle à ses camarades même si l’enseignant le reprend souvent. Lors des activités scolaires, attendre son tour est un pur supplice pour lui.

L’ensemble de ces exemples laisse imaginer toutes les difficultés que peuvent rencontrer les parents de ces enfants atteints de TDAH/TOP.

Quelles possibilités de soutien pour les parents et les enfants ?

  • Apprendre à gérer son stress et sa frustration
  • Bien comprendre comment l’on fonctionne
  • Soutenir son enfant à tous les âges de sa vie, notamment quand il devient jeune adulte.
  • Favoriser la proximité pour son organisation.
  • Mettre en place les outils concrets
  • Bien Admettre que l’attitude de son enfant n’est pas intentionnelle.
  • Se faire aider par un psychologue pour prendre du recul, et peut-être voir les point commun entre le fonctionnement de l’enfant et le sien pour l’accompagner au mieux.
  • Faire aider son enfant par un psychologue, un sophrologue, une aide médicamenteuse pour les situations les plus critiques

 

Article écrit en collaboration avec Céline Zemanczyk

psychologue psychocorporel supervision adultes professionnels

Au fil de sa pratique thérapeutique, Aude a développé des outils qui lui permettent d’accompagner les personnes vers plus de sérénité et d’autonomie dans leurs choix de vie.

Au moment d’une « crise » : Changement de vie, maladie, accident, séparation, départ des enfants, deuil, vieillissement parentale, ménopause, mal-être non identifié, expatriation, etc .

Nos capacités de réactions peuvent être débordées. Engendrant dépression, burn-out, agressivité, sentiment de solitude et de perplexité, réveil de vielles blessures, perte de confiance en soi.

Aude vous accompagne pour une meilleure connaissance de vous, un éclaircissement de ce que vous vivez : nommer permet de prendre de la distance et d’agir, et le choix et de mode de résolutions.

Son approche est dynamique, basée sur des entretiens interactifs et l’exploration psychocorporelle.

 

 

La psychophanie : une démarche thérapeutique pour soigner les maux par les mots

La psychophanie : une démarche thérapeutique pour soigner les maux par les mots

Sylvie TerrienSylvie Terrien pratique la Psychophanie à Paris et à distance depuis environ 15 ans. Son activité est décrite dans son site “Lettres à l’être“.

Qu’est-ce que la psychophanie ? Comment se pratique-t-elle ? A quels problématiques propose-t-elle de répondre ? Toutes les réponses ci-dessous.

 

Qu’est-ce que la psychophanie ?

La psychophanie est une pratique thérapeutique qui permet de révéler les contenus émotionnels des personnes, des contenus qui font partie d’elles mais qu’elles n’arrivent pas à exprimer avec des mots et par la parole.

C’est une approche qui permet de transcender les connaissances conscientes des individus et d’accéder à leur essence :

  • en accédant aux enjeux psychiques d’une situation,
  • en dépassant le raisonnable et le raisonné,
  • en accédant à l’inconscient, c’est-à-dire aux motivations profondes qui influencent nos prises de décisions et nos actions, parfois à notre insu,
  • en revenant son héritage familial et son histoire personnelle.

La psychophanie permet alors d’exprimer des pensées qui n’ont pas encore été élaborées par des mots. Elle permet d’accéder à un degré élargi de réflexion sur des problématiques évoquées.

 

L’accompagnement thérapeutique proposé par la pratique de la psychophanie

Sylvie Terrien propose d’accompagner des personnes en complément d’un travail thérapeutique déjà initié par ailleurs ou au long cours.

Sa pratique de la psychophanie constitue une aide à l’élaboration. En effet, il peut arriver que l’absence de réflexes introspectifs ou bien encore la souffrance empêchent l’accès aux mots et au sens. Cela ne constitue pas un défaut mais une réalité de l’aisance ou de la non-aisance de chacun avec les mots et concepts.

La démarche thérapeutique proposée au travers de la psychophanie permet aux individus qui la pratiquent d’avancer sur des sujets complexes. En ayant accès à des informations dont ils n’avaient pas conscience mais qu’ils reconnaissent, ces personnes dépassent leur propre compréhension des sujets traités. Ils débloquent des émotions qui sont rattachées à ces situations.

Ainsi, la psychophanie permet d’agir à deux niveaux :

  • la résolution de problématiques,
  • la compréhension,

en libérant les mots et le sens qui leur est donné.

Chaque phrase énoncée au cours de la thérapie est porteuse d’un sens qu’il est pertinent de détecter et d’affiner pour avancer plus en finesse dans l’accompagnement thérapeutique.

Cette approche est également utilisée lors de séances en présentiel. Le texte vient confirmer le travail fait initialement qui permet d’accéder à un niveau supplémentaire de compréhension et de réorganisation du psychisme.

 

A quelles problématiques la psychophanie permet-elle de répondre ?

La psychophanie constitue un outil qui permet une meilleure connaissance de soi. C’est un outil de soin et de libération. Il peut être utilisé pour répondre à des problématiques de soins très variées qui peuvent être accompagnées est liée à la nature de l’outil. Dans tous les cas, il s’agit de donner du sens à un symptôme lorsqu’il est présumé d’origine psychique tels que :

  • les colères,
  • l’énurésie,
  • le mal-être,
  • les troubles alimentaires,
  • le manque de confiance en soi,
  • les difficultés d’endormissement,
  • etc…

La psychophanie constitue alors un véritable révélateur et un libérateur qui permet de dénouer des problèmes internes ou bien généalogiques.

On peut aussi le percevoir comme un outil poétique qui permet de renforcer l’image de soi et de créer un effet de surprise qui amène à prendre de la hauteur.

 

Le déroulement d’une séance de psychophanie

Une première séance en présentiel est tout d’abord réalisé au cabinet de Sylvie Terrien à Paris. Par la suite, il sera possible de poursuivre l’accompagnement soit en présentiel, soit à distante par visioconférence.

Le thérapeute soutient la main de la personne en consultation dans l’écriture d’un texte spécifique sur un clavier d’ordinateur. Ce texte tient sa spécificité de par :

  • le mode d’écriture utilisé,
  • la syntaxe,
  • les thèmes abordés.

Le consultant écrit le texte lettre après lettre avec une transmission via le mouvement des mains sur le clavier.

 

Les résultats et les bénéfices attendus par la pratique de la psychophanie

La pratique de la psychophanie permet aux personnes qui la pratiquent :

  • d’aller chercher des ressources en soi qu’on aurait pas forcément identifiées,
  • de traverser des périodes délicates/difficiles,
  • de mieux se connaître,
  • de se soulager d’émotions, de se désencombrer l’esprit,
  • d’ouvrir le champ des possibles,
  • d’avoir du recul par rapport à la répétitions de certains comportements.

Sylvie nous parle de l’exemple d’une jeune femme venue la consulter car elle rencontrait des difficultés dans sa vie amoureuse. La séance de psychophanie lui a ainsi permis :

  • de se poser des questions auxquelles elle n’aurait pas forcément pensé,
  • de prendre du recul sur sa situation,
  • de l’éloigner de certains schémas,
  • de ne pas générer de la confusion mentale,
  • de l’aider à analyser la situation et de mieux définir la direction qu’elle souhaitait prendre,
  • de mettre en perspective son histoire personnelle ainsi que ses modèles parentaux.

Ainsi, la psychophanie permet de dépasser ce dont on a conscience et de l’intégrer dans le changement que l’on cherche à atteindre dans son travail thérapeutique. Cette méthode douce, qui s’apparente à de la thérapie brève, permet d’accéder à un meilleur niveau de connaissance de soi, à éclairer le chemin pour mieux se positionner dans sa vie. Ainsi, tout comme par la relaxation profonde active, qui en est issue, la psychophanie permet de créer une réorganisation intérieure qui libère de souffrances ou de fidélités familiales discordantes.

 

Des approches psycho-corporelles pour déjouer les résistances en thérapie :

La relaxation profonde active

Outil thérapeutique en psychologie : visualisation d’un cercle par le patient

Professionnelles de l’accompagnement : Proximité et énergie

psychologue psychocorporel supervision adultes professionnelsAu fil de ses 15 années d’exercice libéral, Aude a fait évoluer ses propositions thérapeutiques. Le fil directeur est une approche humaniste, basée sur les besoins de la personne, dans une dynamique interactive.

Progressivement Aude a développé la méthode de Relaxation Profonde Active. Basée sur l’exploration des sensations du corps comme vecteur d’information, suivi d’un protocole de réparation, de consolation ou d’acceptation selon les situations rencontrées. Cette méthode permet d’aller beaucoup plus loin dans la compréhension historique du patient, que ce qu’il sait en conscience.

Ces outils sont conçus pour être intégrés à une clinique traditionnelle intégrative.

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