Une méthode pour faire baisser les décibels dans la famille, y compris dans les situations de conflits

Une méthode pour faire baisser les décibels dans la famille, y compris dans les situations de conflits

Eduquer et rassurer un enfant. Se faire confiance comme parentOn aime ses enfants plus que tout et pourtant, d’une façon que l’on pourrait qualifier d’antinomique, c’est parfois contre eux que l’on crie le plus !

Nos enfants sont notre proximité, notre amour, notre vie , nos joies. Nos enfants sont des promesses d’avenir.

Mais nos enfants sont aussi nos challenges. et nos enfants nous rappellent toujours qu’ils ne sont pas nous . Ils nous invitent à nous mettre à leur portée à leur manière. Ils nous renvoient nos faiblesses, et nous font nous heurter à leur réalité et à leur rythme.

Se reconnecter à la réalité des enfants et de leur rythme sans ajouter des enjeux personnels

Il y aurait beaucoup à en dire sur tout ce que représentent nos enfants pour nous. Je vais me contenter aujourd’hui de vous partager quelques trucs et astuces pour éviter de crier chez soi.

Un truc simple et à la fois tellement évident : pour éviter de crier chez vous : Commencez par décider que vous ne crierez pas. Déjà intérieurement, vous adopterez une posture, et vous développerez d’autres stratégies pour être entendue.

L’une de ces stratégies avec votre enfant : assurez vous que votre enfant vous entende, en établissant un contact visuel avec lui,
En le regardant dans les yeux,
Ou bien en l’interpellant « regarde moi, Untel (le prénom est le signe particulier que vous vous adressez bien à lui, à utiliser sans modération),
Aussi bien en vous mettant à sa hauteur et en face de lui.

Une fois que vous avez son attention, vous lui dites sans crier même, si c’est la xième fois,
« Maintenant c’est l’heure de faire ce ci ou cela »

« Je vois que tu es fatigué, mais il faut quand même… »

Choisissez des formules qui Intègrent l’humour pour désamorcer les situations, avant que vous ne perdiez patience.

Prévenez votre enfant de ce qui va se passer dans tel ou tel moment, il pourra s’y préparer mentalement, et sera davantage disponible quand vous l’appellerez.

Établissez un contrat avec lui qui le rende responsable de ce qu’il y a à faire « Comment peut-on s’organiser pour que ce soir tu aies le temps de jouer, de faire ton travail et de prendre ton bain. »

Prévoyez le temps nécessaire pour faire les choses, et ne pas être en tension à cause d’un planning trop serré;

Ajustez vos exigences aux capacités réelles de votre enfant, mais aussi conjoncturelles :son  état de fatigue, sa déception pour telle ou telle raison, et votre propre fatigue.

Soyez vigilante à la cause de votre agacement, « Est-ce parce que le cartable a été oublié que vous êtes aussi énervée, ou parce que vous avez eu une dure journée ? »

Utilisez un tiers, comme son doudou pour faire une demande « et si on demandait à ton doudou ce qu’il en pense »

Si vous sentez que votre colère monte

Essayez de faire mentalement un pas de côté, pour comprendre ce qui vous mets en colère. Généralement la situation avec l’enfant est le déclencheur d’une situation de tension personnelle, qui couvait déjà. Il n’est donc pas réellement responsable de votre colère.

S’il est difficile de prendre mentalement du recul, vous pouvez quitter la pièce un instant, prendre le temps de vous calmer, par exemple par une respiration très lente, et utiliser ces secondes pour bien décider intérieurement que vous ne souhaitez pas crier.

Reprenez le contact avec l’enfant, indiquez lui ce que vous croyez qu’il ressent pour être si nerveux, colérique, tendu.

En accueillant la fatigue de l’enfant, en lui signifiant le fait qu’il a peut-être du mal à gérer ses émotions qu’elles soient positives (maman est enfin rentrée !) ou négative (je me sens mal parce que j’ai faim), et en lui proposant la douceur d’un câlin pour se ressourcer, sa tension baissera.

Il y a parfois des colères qui s’expriment lorsque l’on est chez une tierce personne : Cela peut correspondre à notre désir inconscient de montrer que nus sommes de bons parents, avec un enfant qui obéit au doigt et à l’oeil.

A l’extérieur de la maison

Il y a parfois des colères qui s’expriment lorsque l’on est chez une tierce personne : Cela peut correspondre à notre désir inconscient de montrer que nus sommes de bons parents, avec un enfant qui obéit au doigt et à l’oeil. Hors cette pression que l’on se met va insécuriser votre enfant, qui va justement s’énerver encore plus !

Les passants se mêlent parfois de ce qui ne les regardent pas. Deux stratégies, si vous savez que votre enfant est fatigué, essayez de reporter une sortie qui risque de finir de façon cacophonique.

Si vous devez sortir malgré tout, connectez vous à votre conscience d’être le bon parent pour votre enfant, et de savoir ce qu’il lui faut. dans ce cas la remarque ou le regard d’une personne de passage, que vous ne connaissez pas et ne reverrez pas, ne peut pas prendre tellement de pouvoir sur vous, que vous en grondez votre enfant à mauvais escient !

Protéger son enfant c’est aussi apprendre à se connecter à sa confiance en soi, et à lui apprendre à se connecter à la confiance en lui, pour trouver une solution avant la colère.

Vos propres parents peuvent générer de l’anxiété sur vous et votre façon d’élever votre enfant. On peut très bien enseigner à son enfant que certaines choses sont admises dans certains lieux et pas dans d’autres. Mais on peut aussi replacer gentiment une maman envahissante à sa place. Si vous apprenez à être maman , elle apprend à être grand-mère ou mamie, et non maman bis.

Si finalement, malgré vos essais les cris ont fusé.

Une fois la tempête passée prenez le temps de comprendre les facteur qui l’ont déclenchée, afin de modifier ce qui est modifiable pour que l’événement ne se reproduise pas.

Si vos mots ont dépassé vos pensées, ou vos cris ont été trop forts, considérez qu’il est important de partager vos regrets (pas votre culpabilité), avec vos enfants. Cela fait partie de ce que vous pouvez leur transmettre, la connaissance de soi, la capacité à se remettre en cause, sans se sentir humilié. La relation s’en trouvera plus qualitative et égalitaire.

Reparler d’un moment de crise est aussi un moyen de renforcer les capacités humaines de l’enfant et renforcer sa confiance en lui. Si des enfants ont été très déstabilisés, partager avec eux que cela n’aurait pas dû être aussi fort, revient à leur transmettre qu’ils ne sont pas définitivement horribles, ingérables et invivables …

Ne pas partager une culpabilité, permet d’assainir la situation, un enfant se croit mécaniquement et quasiment toujours responsable de ce qui se passe et de ce qui lui arrive. Il croit aussi avoir une toute puissance à rendre heureux ou heureuse papa ou maman, au risque de se sentir responsable et d’en tirer une très mauvaise image de lui, lorsque ces derniers ne viennent pas démystifier cette croyance, en prenant leur part de responsabilité. Expliquer n’est pas se déresponsabiliser, expliquer vise à s’excuser et à reconnaitre ses torts.

Ajoutons à cela que derrière une colère d’enfant, se cache très souvent de l’anxiété. Ce que les parents ne devinent que rarement. Hors on ne peut pas répondre de la même façon à un enfant instable et à un enfant anxieux.

Enfin, Félicitez votre enfant pour ce qui est bien ! La tendance française est malheureusement de toujours voir ce qui reste à parcourir, et non ce qui a été parcouru.

Continuez à chercher des solutions pour que le quotidien se passe dans le calme. En tant su’adulte il vous appartient de trouver des stratégies d’évitement avec des enfants petits, et de combler leur sécurité pour qu’ils puissent faire face à leurs émotions, ou savoir vous demander d l’aide sans drame. 

psychologue psychocorporel supervision adultes professionnels

Au fil de sa pratique thérapeutique, Aude a développé des outils qui lui permettent d’accompagner les personnes vers plus de sérénité et d’autonomie dans leurs choix de vie.

Au moment d’une « crise » comme un changement de vie, maladie, accident, séparation, départ des enfants, deuil, vieillissement parentale, ménopause, mal-être non identifié, expatriation

Nos capacités de réactions peuvent être débordées. Engendrant dépression, burn-out, agressivité, sentiment de solitude et de perplexité, réveil de vielles blessures, perte de confiance en soi.

Aude vous accompagne pour une meilleure connaissance de vous, un éclaircissement de ce que vous vivez : nommer permet de prendre de la distance et d’agir, et le choix et de mode de résolutions.

Son approche est dynamique, basée sur des entretiens interactifs et l’exploration psychocorporelle.

 

 

Poser ses limites pour retrouver sa sécurité intérieure

Poser ses limites pour retrouver sa sécurité intérieure

Les personnes qui rencontrent des difficultés et qui souhaitent débloquer un problème peuvent être amenées à consulter un thérapeute. Elles présentent souvent une caractéristique commune : la difficulté à poser leurs limites et à s’affirmer. Souvent, la seule prise de conscience de cette particularité constitue une partie de la solution à leur problème.

 

 

 

Les raisons qui amènent quelqu’un à consulter un thérapeute sont nombreuses voire infinies :

  • Anxiété
  • Insomnie
  • Dépression,
  • Difficultés au sein du couple
  • Difficultés professionnelles
  • etc

Pourtant, derrière cette variété de maux, existe un facteur récurrent : le manque d’affirmation de soi et la difficulté à poser des limites.

L’absence de limites dans l’ensemble des sphères de la vie du patient

L’absence de limites chez l’individu se manifeste dans les différentes sphères de sa vie :

  • dans sa sphère professionnelle,
  • dans sa sphère personnelle,
  • au sein du couple,
  • au sein de la famille directe et élargie,

 

Quatre éléments récurrents favorisent ce manque de limites :

  • le désir de bien faire,
  • le besoin du regard des autres,
  • l’absence de remise en cause des modèles inculqués,
  • la fidélité inconsciente au modèle féminin de la lignée.

 

Il existe également des facteurs de résistance tels que :

  • l’absence de conscience des excès dont elles font les frais,
  • la culpabilité,
  • le sentiment du devoir,
  • la non reconnaissance de sa valeur unique et de son droit à exister.

Comment faire pour poser ses limites et débloquer un problème ? 

Pour poser des limites, il faut tout d’abord reconnaitre les limites que l’on souhaite poser et renoncer à la toute-puissance d’être celle qui sait et qui décide.

Ensuite il faut apprendre à les poser sans heurter son entourage.

Enfin, il est essentiel de constater que l’espace ainsi libéré permet une réorganisation bénéfique pour soi et pour son environnement.

Poser des limites : une attitude nécessaire pour le consultant comme pour son thérapeute 

Poser ses limites pour débloquer un problème, le consultant sera responsabilisé et en plein connaissance de ses propres résistances. Il pourra ainsi agir sans se sentir émotionnellement débordé.

De son côté, le thérapeute aura l’œil et l’écoute alertés en présence de son consultant.

Exprimer ses limites clairement, permet de faire l’économie de les exprimer avec des symptômes handicapants.

psychologue psychocorporel supervision adultes professionnelsAu fil de ses 15 années d’exercice libéral, Aude a fait évoluer ses propositions thérapeutiques. Le fil directeur est une approche humaniste, basée sur les besoins de la personne, dans une dynamique interactive.

Progressivement Aude a développé la méthode de Relaxation Profonde Active. Basée sur l’exploration des sensations du corps comme vecteur d’information, suivi d’un protocole de réparation, de consolation ou d’acceptation selon les situations rencontrées. Cette méthode permet d’aller beaucoup plus loin dans la compréhension historique du patient, que ce qu’il sait en conscience.

Ces outils sont conçus pour être intégrés à une clinique traditionnelle intégrative.

La cahier des choses chouettes, pour aider un enfant à gagner confiance en lui

La cahier des choses chouettes, pour aider un enfant à gagner confiance en lui

Muscler la confiance en soi éprouver de la gratitudeUn enfant ne nait pas avec de la confiance en soi.

Cette confiance se construit au fil des ses expériences de vie, de ses apprentissages et des encouragements qu’il reçoit.

Seulement, sur cette capacité à muscler la confiance en soi, nous ne sommes pas tous logés à la même enseigne. Un coup de pouce est souvent nécessaire.

Nous proposons ici un outil pour gagner de la confiance en soi et apprendre à regarder les événements de sa vie positivement. En effet, l’enfant peut parfois avoir tendance à voir le verre à moitié vide plutôt qu’à moitié plein.

En remplissant son cahier des choses chouettes, l’enfant comme l’adolescent ou l’adulte va progressivement modifier son regard sur ce qu’il est.

Le principe du « cahier des choses chouettes ».

« Le cahier des choses chouettes » est un outil qui est particulièrement adapté auprès de jeunes enfants âgés de 6/7 ans et qui va leur permettre à l’enfant de gagner en confiance en soi.

Cet outil est construit autour des choses positives qui peuvent se dérouler dans la journée de l’enfant. Le principe est le suivant : dans un cahier ou un carnet, il s’agit de noter chaque jour 3 choses positives qui se sont passées dans la vie de l’enfant.

 

L’intérêt de cet outil est multiple.

Il permet :

  • aux adultes de savoir quelles sont les événements positifs dans la vie de l’enfant,
  • à l’enfant, d’avoir un regard sur ce qui se passe de bien dans sa vie,
  • de renforcer l’estime de soi de l’enfant.

 

Un outil pour se concentrer sur les éléments positifs de la vie

Souvent en tant qu’adultes, on a tendance à se concentrer sur les éléments négatifs qui peuvent être vécus :

  • les difficultés rencontrées,
  • ce qui nous a paru compliqué à vivre dans une journée,
  • ce qui a mobilisé le plus d’énergie,
  • ce qui nous a déçu.

Il en est de même pour un enfant qui pourra garder en mémoire le mot de trop, le discours prononcé sur un ton qui lui aura été désagréable, prononcé par ses parents, son instituteur ou son ami.

Le « Cahier des choses chouettes » va ainsi lui permettre de porter un regard différent sur ce qu’il a vécu et de faire du tri. En effet, pour renforcer l’estime de soi, il est préférable de se concentrer sur le positif, sur ce qui s’est bien passé, plutôt que de retenir ce qui s’est mal passé. Cet outil peut donc être utilisé à la fois :

  • pour répondre au besoin d’expression de l’enfant,
  • pour créer un dialogue différent avec lui

En regardant les aspects positifs de sa vie au fil des jours, l’enfant pourra ainsi acquérir une posture qui l’aidera également plus tard dans sa vie d’adulte.

>>> Accéder à l’enregistrement effectué dans le cadre de Soignants Dans Le Monde, structure créée par Aude pendant son expatriation aux Etats-Unis.

psychologue psychocorporel supervision adultes professionnels

Au fil de sa pratique thérapeutique, Aude a développé des outils qui lui permettent d’accompagner les personnes vers plus de sérénité et d’autonomie dans leurs choix de vie.

Au moment d’une « crise » comme un changement de vie, maladie, accident, séparation, départ des enfants, deuil, vieillissement parentale, ménopause, mal-être non identifié, expatriation

Nos capacités de réactions peuvent être débordées. Engendrant dépression, burn-out, agressivité, sentiment de solitude et de perplexité, réveil de vielles blessures, perte de confiance en soi.

Aude vous accompagne pour une meilleure connaissance de vous, un éclaircissement de ce que vous vivez : nommer permet de prendre de la distance et d’agir, et le choix et de mode de résolutions.

Son approche est dynamique, basée sur des entretiens interactifs et l’exploration psychocorporelle.

 

 

Solliciter un accompagnement auprès d’un thérapeute de sa connaissance. Bonne ou mauvaise idée ?

Solliciter un accompagnement auprès d’un thérapeute de sa connaissance. Bonne ou mauvaise idée ?

En tant qu’individus en quête d’un mieux-être, il peut être tentant de solliciter un thérapeute de sa connaissance (ami/membre la famille) pour démarrer un accompagnement thérapeutique. Mais est-ce une bonne idée que de consulter un thérapeute de sa connaissance et qui nous connaît déjà ? Comment faire en sorte que cet accompagnement soit une réussite ?

Dans la mesure où cette situation existe, il est donc préférable de se poser les bonnes questions, avant d’accepter ou de refuser l’accompagnement à ce patient en demande.

 

 

 

Accepter de recevoir un patient qui fait partie, ou dont la famille fait partie de notre cercle amical : Une situation à éviter

C’est un risque d’oser aborder ce sujet dans un blog ouvert à tout public, notamment le risque d’incompréhension de l’existence même de cette question comme problématique. D’aucun auraient directement écarté le sujet en pensant « c’est niet’.

Cependant la question est malgré tout souvent posée sur les groupes d’entraides de psychologue.

C’est arrivé que cette situation me soit aussi rapportée dans le cadre des supervisions.

Je me suis plusieurs fois retrouvée dans la situation d’accompagner des personnes que je connaissais par ailleurs. Cela s’est passé lorsque j’étais expatriée aux Etats-Unis, et les personnes de la communauté française s’adressaient à moi pour leurs enfants,  « justement » parce qu’elles me connaissaient. Et j’acceptais car je n’avais pas le cœur de refuser une aide que je pouvais apporter à une famille. A l’époque les propositions de suivis en visio étaient rares et l’isolement géographique était un vrai frein pour être suivi par des professionnels de sa langue et de sa culture.

Pourtant, en acceptant d’aider ces enfants, il est quasiment systématiquement arrivé que ma relation avec ces personnes changent. En résumé j’avais l’impression récurrente de perdre des amitiés. C’est à dire des relations affectueuses, réciproques et égalitaires. Je ne souligne pourtant même pas dans ces propos le fait que nous avions dorénavant une relation d’argent. Notre lien devenait inégalitaire : si j’écoutais leurs difficultés, je ne partageais pas les miennes. Ainsi, il est évident que la relation de départ qui existait entre le praticien et son client ne sera plus la même, au moins le temps de l’accompagnement thérapeutique.

Le prix à payer pour la psy est un peu lourd, perdre ses amitiés dans la communauté où l’on habite est franchement lassant. L’impression d’avoir une double identité aussi.

Aujourd’hui, je conseille aux psychologues que je supervise de systématiquement refuser ces demandes, pour se protéger et faciliter leur travail.

La personne qui vous a sollicitée pourrait ressentir un sentiment d’abandon. Il est important de bien expliquer votre décision, et de recommander à la personne un autre professionnel.

Il y a une situation très différente, où il arrive que l’on réalise qu’un proche est en difficulté, et qu’il ne trouve par les aides dont il a besoin, alors que l’on sait pouvoir l’aider. Nous sommes des professionnels, mais des professionnels de cœur ! La réponse théorique simpliste « Cela ne se fait pas d’accompagner quelqu’un que l’on connait par ailleurs » n’est alors pas suffisante. Dans ce cas particulier, le thérapeute est celui qui propose son aide, et non celui à qui on la demande, les questionnements sont donc un peu différents.

Quoiqu’il en soit, si pour une raison ou pour une autre, vous êtes accompagné, ou vous acceptez d’accompagner des personnes que vous connaissez dans un cadre différent de la thérapie, il existe trois questionnements à bien éclairer avant de commencer la thérapie.

 

Pourquoi être tenté de consulter un thérapeute de sa connaissance ?

Il peut arriver que l’on ait envie de solliciter un thérapeute de son entourage pour être accompagné et atteindre nos objectifs de mieux-être. Pourquoi cela ? Cela peut être lié au fait que ce thérapeute présente souvent une posture d’écoute qui est présente aussi bien dans sa sphère personnelle que professionnelle.

Ainsi, on peut facilement reconnaître les qualités de ce professionnel et lui accorder facilement notre confiance.

Enfin, dans le cas d’expatriation, il est souvent difficile de trouver un professionnel avec lequel on se sent à l’aise qui soit aussi de sa langue et de sa culture.

 

Adopter des postures claires de patient et de professionnel

Il faut garder à l’esprit que tout accompagnement thérapeutique a pour but de permettre aux personnes accompagnées de se sentir mieux et d’atteindre leurs objectifs.

Aussi, avant de prendre sa décision d’accompagner ou non une personne de son entourage, le thérapeute et son client doivent bien avoir en tête l’importance de travailler sur :

  • la posture personnelle/intérieure du thérapeute, qui ne se positionnera plus comme un membre de la famille/une connaissance/un ami mais bien comme  un professionnel à  part entière. Si ce changement de posture s’avère être trop difficile, il est préférable de ne pas accepter d’accompagner la personne qui le sollicite
  • la posture du client, la personne accompagnée sera désormais un client qui bénéficie d’un service, et non plus le membre de la famille/la connaissance/l’ami connu du thérapeute. Sa posture doit donc aussi évoluer dans ce nouveau cadre d’échanges.

Le coût est aussi pour le patient amené à livrer sa sphère privée, à une personne avec qui il va peut-être diner le lendemain chez des amis communs, voire chez lui. Les choses sont dites, le cadre est pesé, posé et respecté, mais la réalité émotionnelle est là.

La confidentialité, cela va mieux en le disant. La confidentialité est inhérente à notre activité de psychothérapeute. Dans le cadre particulier d’une communauté d’expatriés où beaucoup de personnes se connaissent, rappelons bien au moment de poser le cadre, que nous ne répèterons pas ce qui se dit, que nous ne dirons à personnes que nous voyons un tel ou un tel .Si le patient souhaite partagé ce qu’il vit en thérapie avec des proches, cela lui appartient.

Posons aussi, que dans la mesure où nous pouvons nous rencontrer dans des lieux différents de celui du cabinet, nous n’y évoquerons jamais le travail thérapeutique, voire nous nous contenterons de nous saluer de loin.

 

En acceptant de recevoir une personne que l’on connait par ailleurs, nous prenons la responsabilité de l’accompagner vers son mieux être.

Généralement, tant qu’il s’agit d’enfant la thérapie peut avoir lieu : les enfants ne se posent pas trop de question sur les liens entre les adultes qui les entourent, tant que la confidentialité est effectivement préservée. Les enfants vont souvent poser directement la question.

Mais dans certains cas, notamment les adultes, cela peut être plus délicat. En effet il est parfois difficile en tant que thérapeute de dire ce que l’on pense d’une situation, ou de souligner le comportement inapproprié d’un patient. Ceci est bien évidemment encore plus difficile quand il s’agit « d’amis ». Il ne s’agirait pas sous prétexte « d’aider » de faire perde un temps et une énergie précieuse à la personne qui entame une démarche thérapeutique, parfois pour des symptômes très envahissants.

A nous d’avoir l’éthique de continuer à accepter ces suivis si nous sommes convaincus de pouvoir proposer une expérience thérapeutique de qualité. Des expériences « suffisamment bonnes », comme dirait Winnicott, mais en parlant de mère « suffisamment bonnes pour leurs enfants ». C’est donc bien au prix d’un renoncement à une forme de lien de réciprocité entre le patient et le thérapeute. Les expériences suffisamment bonnes car le patient a malgré tout été accompagné, et ses symptômes ont été entendus et soulagés.

 

>>> Accéder à l’enregistrement effectué dans le cadre de Soignants Dans Le Monde, structure créée par Aude pendant son expatriation aux Etats-Unis.

psychologue psychocorporel supervision adultes professionnelsAu fil de ses 15 années d’exercice libéral, Aude a fait évoluer ses propositions thérapeutiques. Le fil directeur est une approche humaniste, basée sur les besoins de la personne, dans une dynamique interactive.

Progressivement Aude a développé la méthode de Relaxation Profonde Active. Basée sur l’exploration des sensations du corps comme vecteur d’information, suivi d’un protocole de réparation, de consolation ou d’acceptation selon les situations rencontrées. Cette méthode permet d’aller beaucoup plus loin dans la compréhension historique du patient, que ce qu’il sait en conscience.

Ces outils sont conçus pour être intégrés à une clinique traditionnelle intégrative.

Se parler sans crier en famille

Se parler sans crier en famille

cris en famille baisser d'un tonAvez-vous déjà prêté attention au ton de la voix que vous utilisez pour communiquer en famille ?

Il peut arriver que les membres d’une famille ne soient pas d’accord sur telle ou telle chose et que la discussion dérape et s’envenime. Chacun hausse alors le ton pour se faire entendre et être écouté. Mais arrive un moment où ces échanges criards et désagréables ne permettent plus d’entendre personne ! De plus, ces échanges sont généralement générateurs de montée en pression et de stress pour tout le monde. Alors comment faire pour discuter calmement, se parler sans crier en famille et parvenir à communiquer sans avoir à hausser le ton ?

 

En effet, par le fait de demander à l’autre de parler plus calmement, vous allez déjà lui renvoyer la réalité que vous avez perçue. Il va ainsi réaliser qu’il parlait très fort par exemple et qu’il était dans l’excès ou l’exagération. L’inviter à reformuler sa demande un ton en-dessous, en plusieurs fois si cela est nécessaire, va participer à apaiser la discussion et à normaliser le ton des échanges et la façon dont les demandes sont formulées.

En utilisant cette simple phrase « Répète la même chose, mais sur un ton en dessous », vous allez créer un effet de surprise chez votre interlocuteur, et s’il s’agit d’un adolescent, un certain agacement. Toutefois, ce sera un agacement bénéfique.  En effet, votre réaction, qui n’est pas du tout celle qu’il attendait, va lui « remettre les pieds sur Terre » et le faire revenir dans une certaine réalité. Un temps d’arrêt qui est très utile pour empêcher qu’une discussion ne s’envenime. L’un des problèmes que l’on rencontre lorsque l’on parle à son enfant devenu adolescent, est généralement le manque de communication : personne n’écoute l’autre et personne ne s’écoute parler non plus.

D’autre part, c’est un processus connu et utilisé dans des sphères autres que familiales de savoir que les interlocuteurs s’adaptent inconsciemment au mode de communication les uns des autres. Si vous demandez d’une voix calme à votre enfant ou votre adolescent ou même à votre conjoint de répéter ce qu’il vient de vous demander d’une voix plus calme, il va de fait adapter sa réponse, peut-être progressivement.

 

Une technique simple pour se parler sans crier et revenir à une communication apaisée

Il existe une technique qui permet à tous les membres de la famille, quelque soit leur âge, de pouvoir communiquer efficacement et dans le calme les uns avec les autres, et de se parler sans crier en famille. En effet, il arrive parfois qu’une demande faite par un membre de la famille (adulte, ado, enfant) ne soit pas recevable car elle est formulée sur un ton qui créé une surenchère.

Par exemple, si quelqu’un s’adresse à vous avec un ton de voix très élevé, vous allez automatiquement lui répondre avec un ton de voix encore plus élevé. Alors que si la demande initiale est formulée sur un ton de voix normal et calme, vous pourrez sûrement constater que la réponse de votre interlocuteur risque d’être sur la même tonalité de voix.

Cette technique peut être utilisée en réponse à une demande que vous jugez trop forte et qui dépasse votre seuil de tolérance, et ce, à tous les âges :

  • avec votre ado qui ne veut pas poser son téléphone et venir à table,
  • avec votre enfant en bas-âge qui tape des pieds car il ne veut pas aller se coucher,
  • en réaction à la façon dont deux enfants se parlent ensemble.

Pour cela, je vous invite à dire à votre interlocuteur : « Répète la même chose mais un ton plus bas. » Évidemment, si la première demande ou le premier propos a été formulé d’une manière très forte, en criant par exemple, ne vous attendez pas à ce que sa reformulation soit douce et apaisée du premier coup.

Généralement, il faudra répéter la technique environ 3 fois pour arriver à un ton de voix plus normal.

En effet, par le fait de demander à l’autre de parler plus calmement, vous allez déjà lui renvoyer la réalité que vous avez perçue. Il va ainsi réaliser qu’il parlait très fort par exemple et qu’il était dans l’excès ou l’exagération. L’inviter à reformuler sa demande un ton en-dessous, en plusieurs fois si cela est nécessaire, va participer à apaiser la discussion et à normaliser le ton des échanges et la façon dont les demandes sont formulées.

En utilisant cette simple phrase « Répète la même chose, mais sur un ton en dessous », vous allez créer un effet de surprise chez votre interlocuteur, et s’il s’agit d’un adolescent, un certain agacement. Toutefois, ce sera un agacement bénéfique.  En effet, votre réaction, qui n’est pas du tout celle qu’il attendait, va lui « remettre les pieds sur Terre » et le faire revenir dans une certaine réalité. Un temps d’arrêt qui est très utile pour empêcher qu’une discussion ne s’envenime. L’un des problèmes que l’on rencontre lorsque l’on parle à son enfant devenu adolescent, est généralement le manque de communication : personne n’écoute l’autre et personne ne s’écoute parler non plus.

D’autre part, c’est un processus connu et utilisé dans des sphères autres que familiales de savoir que les interlocuteurs s’adaptent inconsciemment au mode de communication les uns des autres. Si vous demandez d’une voix calme à votre enfant ou votre adolescent ou même à votre conjoint de répéter ce qu’il vient de vous demander d’une voix plus calme, il va de fait adapter sa réponse, peut-être progressivement.

En effet, beaucoup de personnes ne se rendent pas du tout compte de leur niveau de communication, de l’agressivité qu’elles dégagent. Le ton de voix sera consciemment modifié, mais de fait les termes utilisés le seront aussi.

Finalement cette technique ultra simple va avoir un impact très positif et important sur le mode de communication de chacun. La puissance de ces simples mots est qu’ils ne remettent pas en cause la demande de l’autre. En invitant l’autre à formuler sa demande avec un ton de voix mois élevé, la communication est moins brutale, plus entendable et favorise le dialogue.

>>> Accéder à l’enregistrement effectué dans le cadre de Soignants Dans Le Monde, structure créée par Aude pendant son expatriation aux Etats-Unis.

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Aude vous accompagne pour une meilleure connaissance de vous, un éclaircissement de ce que vous vivez : nommer permet de prendre de la distance et d’agir, et le choix et de mode de résolutions.

Son approche est dynamique, basée sur des entretiens interactifs et l’exploration psychocorporelle.

 

 

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