Faire part de ses émotions pour être écouté en famille

Faire part de ses émotions pour être écouté en famille

émotions besoins et attentesLes situations de conflits nous amènent à nous interroger sur nos modes de communication. Pour pouvoir entrer dans une réelle communication avec l’autre et sortir de schémas d’échanges infructueux ou plus personne ne s’écoute, il est essentiel d’adopter un parler vrai avec votre entourage, centré sur son propre ressenti et ses émotions. Mais comment faire pour instaurer ce mode d’échanges constructif et apaisé, faire part de ses émotions pour être écouté en famille ?

 

 

Travailler sur le contenu du message transmis à l’autre

Avant toute chose, il est important de prendre en considération le contenu du message que vous délivrez à l’autre. Il s’agit de l’élément central de la communication avec autrui. Un message sera ainsi entendu à partir du moment où il va parler à la personne qui le reçoit. Jacques Salomé, psychosociologue et écrivain, a défini cette relation « tu tu tu tut », une relation qui vise à accuser l’autre en lui disant « tu es comme ci », « tu es comme ça ».

Avoir la garantie d’être entendu par vos proches, vos enfants, votre conjoint, passe par le fait de parler de vous en premier lieu et de ce que vous ressentez. En effet, les personnes à qui vous allez vous adresser pourront ne pas ressentir la même chose que vous mais, en aucun cas, elles ne pourront vous reprocher ce que vous ressentez. Elles seront bien obligées d’admettre ce que vous vivez. En affirmant ce que vous ressentez, vous vous positionnez dans la stabilité, dans la vérité, dans votre proximité. C’est dans cette posture que vous allez parler « vrai » et que votre message pourra être entendu par l’autre.

L’exemple de la communication parents/adolescents

On peut prendre pour exemple les relations que des parents peuvent avoir avec leurs enfants adolescents. Des relations qui peuvent être parfois conflictuelles. Parler vrai comme nous avons pu le voir plus haut est la solution pour ne pas entrer dans une surenchère d’énervement réciproque qui ne permet pas le dialogue. Apprenez à votre ado à formuler ses demandes d’une manière différente ouverte au dialogue. Au lieu qu’il vous dise : « Est-ce que tu vas m’autoriser sortir ce soir ? » invitez-le à se placer au centre de sa demande : « J’aurais envie d’aller voir mes amis ce soir, ça me ferait plaisir. » La demande est ainsi formulée de façon moins agressive envers vous. Vous pouvez toutefois refuser d’y accéder mais toujours en expliquant les motifs du refus : « Je sais que ça te ferait plaisir mais je ne suis pas rassuré que tu sortes seul le soir. »

En faisant part de son ressenti, de ses émotions à l’autre, la relation qui aurait pu devenir conflictuelle, s’apaise. Des formulations telles que :

  • « Je ressens de la peine lorsque tu t’adresses à moi de cette manière.»
  • « Je me sens inquiet pour toi lorsque tu sors le soir.»
  • « Je me sens agressé lorsque tu quittes la table avant la fin du repas.»

peuvent désamorcer bien des disputes inutiles !

La mise en place de cette technique vous permettra d’avancer dans le dialogue et fera évoluer la relation à l’autre. Vous ne serez plus dans une relation figée, d’autorité, dans laquelle on vous attribue des réponses à des questions qui n’auront même pas été posées. Parlez de vous, de l’émotion qu’une demande suscite en vous ; une émotion qui existe et que votre interlocuteur ne pourra pas remettre en cause.

>>> Accéder à l’enregistrement effectué dans le cadre de Soignants Dans Le Monde, structure créée par Aude pendant son expatriation aux Etats-Unis.

psychologue psychocorporel supervision adultes professionnels

Au fil de sa pratique thérapeutique, Aude a développé des outils qui lui permettent d’accompagner les personnes vers plus de sérénité et d’autonomie dans leurs choix de vie.

Au moment d’une « crise » comme un changement de vie, maladie, accident, séparation, départ des enfants, deuil, vieillissement parentale, ménopause, mal-être non identifié, expatriation

Nos capacités de réactions peuvent être débordées. Engendrant dépression, burn-out, agressivité, sentiment de solitude et de perplexité, réveil de vielles blessures, perte de confiance en soi.

Aude vous accompagne pour une meilleure connaissance de vous, un éclaircissement de ce que vous vivez : nommer permet de prendre de la distance et d’agir, et le choix et de mode de résolutions.

Son approche est dynamique, basée sur des entretiens interactifs et l’exploration psychocorporelle.

 

 

Ressentir des peurs et ses blocages en thérapie est normal et permet d’avancer

Ressentir des peurs et ses blocages en thérapie est normal et permet d’avancer

Représentation de la lourdeur ressentie par le patient en therapie. tristesse angoisse avant la paix trouvéeLes difficultés que vous pouvez parfois rencontrer dans votre vie personnelle et/ou professionnelle peuvent vous amener à ressentir un mal-être, à avoir le sentiment que vous ne trouverez pas de solution ou de solution suffisamment satisfaisante pour vous sentir mieux. Votre réflexion va peut-être vous amener vers l’idée d’être accompagné pour aller mieux et résoudre vos problèmes. Vous allez alors faire le pas de rechercher un praticien qui pourra répondre à votre demande, vous apporter son expertise et son soutien au travers d’un accompagnement thérapeutique personnalisé. Mais l’entrée en thérapie peut parfois susciter des peurs et des blocages.

 

Le thérapeute : un allier pour comprendre vos peurs et vos blocages

Votre nouvelle position de « personne qui va consulter (ou consultant) » peut être génératrice d’inquiétudes, voire de peurs et/ou de blocages, ce qui est tout à fait normal ! Tout au long du parcours d’accompagnement thérapeutique dans lequel vous vous engagez, il est essentiel d’exprimer vos appréhensions au thérapeute qui va vous suivre à plus ou moins long terme. Au-delà du fait d’en être informé, il pourra sûrement les décrypter et vous apporter des explications éclairantes.

En tant que thérapeute, son rôle est aussi de :

  • vous aider à surmonter ces inquiétudes,
  • vous amener à les comprendre et à comprendre ce qu’elles vous font vivre.

En effet, votre thérapeute est là pour vous proposer un cadre d’expression sans jugement avec comme objectif d’alléger vos préoccupations et de vous aider à vous connecter à vos ressources pour atteindre vos objectifs de mieux-être.

Les craintes que vous pouvez ressentir au cours de votre parcours de thérapie ne doivent pas être négligées : il est essentiel que vous puissiez les exprimer car elles vont permettre de renforcer la relation thérapeutique avec le praticien qui vous accompagne. Avec le temps, les peurs finissent par s’atténuer. Mais pour y parvenir, il est important que vous soyez dans une relation de confiance et d’écoute mutuelle avec votre thérapeute.

 

Les peurs en thérapie

Les peurs que les personnes qui s’engagent dans un accompagnement thérapeutique peuvent ressentir sont :

  • la peur de perdre le contact avec leur vie (« Ne vais-je pas perdre la maîtrise de ce que je vis en mettant en place des aménagements pour résoudre mes difficultés ? »),
  • la peur de perdre le contrôle : l’accompagnement thérapeutique peut engendrer un sentiment d’être dépossédé de son rôle (d’une maman avec son enfant) par exemple,
  • la peur du changement (« Qui vais-je devenir après cet accompagnement thérapeutique ?»),
  • la peur de perdre le contact avec ce que l’on connaissait auparavant (« Qu’est-ce qui m’attend dans cet inconnu que représente le futur ? »),
  • la peur de perdre leur temps,
  • la peur de perdre leur loyauté familiale, lorsque le fait d’avoir des difficultés les protège de leur entourage et que leur résolution peut avoir des conséquences qu’on estime inquiétantes,
  • la peur de perdre un bénéfice secondaire qu’elles avaient en étant en difficulté et de perdre l’attention que peut y porter leur entourage (il faut s’assumer quand on va bien et que l’on ne génère plus de la pitié),
  • la peur de découvrir des choses d’elles qu’elles n’ont pas envie de voir (« Finalement, je suis moins fort/généreux/désintéressé/sûr de moi que ce que je pensais. »),
  • la peur d’être jugées,
  • la peur de se livrer en parlant d’elles à une personne qu’elles ne connaissent pas.

 

De quelles façons s’expriment les peurs en thérapie ?

Les peurs en thérapies peuvent s’exprimer à de plusieurs manières :

  • par l’annulation d’un rendez-vous avec son thérapeute à la dernière minute,
  • par le sabotage du temps de séance, en changeant de sujet ou en se mettant à parler sans s’interrompre lorsque le thérapeute aborde un sujet qui touche la personne ou la fait souffrir,
  • par la remise en cause de l’expertise ou des propositions du thérapeute,
  • par la critique de ses tarifs (« Vous êtes cher ! » ; « Comment peut-on s’arranger pour que je paye mes séances moins cher ? ». Cette forme de résistance peut être liée à l’égo (« Je n’ai pas envie de payer pour aller mieux. »), à la confiance en soi (« Je n’en vaut pas la peine de payer ce tarif là. ») et peut s’exprimer de manière directe en la verbalisant, ou de manière indirecte (en reportant sans cesse le paiement par exemple).

En tant que consultant, vous n’avez pas toujours conscience de ces comportements. C’est votre thérapeute, qui, par son expertise va pourvoir les identifier et les nommer. Vous pourrez en parler avec lui afin de débloquer la situation dans un climat de confiance établie.

Vous serez alors libre de :

  • rebondir sur ses propos,
  • exprimer votre accord ou votre désaccord sur son interprétation,
  • ou simplement prendre conscience de ce que vous ressentez et de ce que vous renvoyez.

 

La Respiration et la Relaxation pour aider à lâcher-prise

Pour vous aider à dépasser vos peurs et vos blocages, votre thérapeute pourra éventuellement vous proposer un temps dédié à la respiration en début de séance. Cela vous permettra :

  • de vous détendre,
  • de lâcher-prise,
  • d’entrer dans votre séance en toute sérénité.

Cette phase de détente peut être complétée par un temps de Relaxation Profonde Active au cours duquel vous allez vous concentrer sur les ressentis dans votre corps.

Cette phase de relaxation permet de multiplier par 100 votre disponibilité à ce qui va se passer pendant votre séance.

Le travail sur les ressentis dans le corps peut aussi exprimer des blocages. En effet, le corps ne ment pas, il s’exprime. Peut-être avez-vous déjà remarqué que vous ressentez des tensions dans telle ou telle partie de votre corps à certains moments ? N’hésitez pas à en faire part à votre thérapeute ayant une approche psychocorporelle, il pourra vous aider à leur donner du sens.

 

Dans tous les cas, gardez à l’esprit qu’il est important de comprendre qu’il est normal d’avoir des craintes, votre thérapeute est là pour vous aider à les dépasser afin d’aller mieux. Vous vous rendrez compte que, peu à peu, vous vous libérez dans un climat de non jugement et de confiance. C’est ainsi que vous pourrez avancer sereinement et efficacement ensemble pour atteindre vos objectifs et vous sentir mieux dans votre vie.

psychologue psychocorporel supervision adultes professionnelsAu fil de ses 15 années d’exercice libéral, Aude a fait évoluer ses propositions thérapeutiques. Le fil directeur est une approche humaniste, basée sur les besoins de la personne, dans une dynamique interactive.

Progressivement Aude a développé la méthode de Relaxation Profonde Active. Basée sur l’exploration des sensations du corps comme vecteur d’information, suivi d’un protocole de réparation, de consolation ou d’acceptation selon les situations rencontrées. Cette méthode permet d’aller beaucoup plus loin dans la compréhension historique du patient, que ce qu’il sait en conscience.

Ces outils sont conçus pour être intégrés à une clinique traditionnelle intégrative.

Comment aider une personne en souffrance à décider de se faire accompagner par un thérapeute ?

Comment aider une personne en souffrance à décider de se faire accompagner par un thérapeute ?

​Les individus en souffrance ont souvent beaucoup de difficultés à accepter de se faire accompagner et à faire le premier pas vers un thérapeute. Les personnes de l’entourage proche de l’individu en souffrance peuvent également se sentir à la fois désemparées et responsables de cette situation, ne sachant pas comment aider et conseiller la personne qui va mal de se faire accompagner par un thérapeute.

L’entourage peut apporter son aide qui peut prendre la forme d’un soutien de la personne au quotidien. Mais ce soutien peut aller plus loin, en l’amenant avec douceur à l’idée qu’il lui serait bénéfique de consulter un thérapeute qui pourra lui proposer un accompagnement adapté et personnalisé.

Mais alors, comme faire pour amener une personne en souffrance à prendre la décision de se faire accompagner par un thérapeute et lui démontrer tous les bienfaits qu’elle pourrait retirer d’un accompagnement thérapeutique ?

Les peurs qui empêchent d’aller consulter

Souvent les personnes qui vont mal ont tendance à rejeter d’emblée toute aide extérieure et à penser :

  • que ce mal-être va passer,
  • qu’elles vont aller mieux seules,
  • qu’elles n’ont pas besoin de recourir à un accompagnement extérieur.

Ces personnes peuvent également rencontrer des difficultés à prendre soin d’elles-mêmes. Elles sous-estiment leur valeur et pensent qu’il n’est pas nécessaire d’investir du temps ou de l’argent pour leur mieux-être.

De ce fait, elles se disent qu’un thérapeute ne leur apportera rien de plus pour qu’elles aillent mieux et qu’il est donc inutile qu’elles se fassent accompagner.

L’entourage comme aide à la prise de décision de consulter un thérapeute

L’entourage de ces personnes peut également se dire qu’il n’est pas nécessaire de se mêler de leurs problèmes. Il estime que c’est à elles de décider de ce qui est bon pour elles et si elles ont envie de se faire aider en bénéficiant d’un accompagnement thérapeutique.

Or, l’impact de l’entourage dans la prise de décision n’est pas à négliger, bien au contraire !

L’entourage peut être un déclencheur dans la prise de décision de la personne en souffrance de se faire accompagner par un thérapeute, et ce :

  • en mettant l’accent sur les bénéfices que pourraient tirer la personne d’un accompagnement,
  • en énumérant tous les bienfaits qu’un soutien thérapeutique pourrait leur apporter.

Pour cela, des propos tels que :

« Cela pourrait te faire du bien.»,

« Tu te sentiras aidé et soutenu pour avancer dans ta vie.»,

« Tu sais, consultez un thérapeute n’est pas un luxe.»,

« Ne crois pas que c’est grave d’aller consulter un thérapeute.»

« Tu sais, un suivi thérapeutique ne dure pas forcément plusieurs mois ou plusieurs années.»

peuvent être des phrases à la fois rassurantes, qui vont faire cheminer la personne en souffrance dans sa prise de décision à se faire accompagner, voire même déclencher un déclic pour passer à l’action.

Elles véhiculent aussi l’idée que l’entourage estime que la personne qui ne va pas bien mérite d’être aidée et que cela ne va pas forcément prendre beaucoup de temps ou mobiliser beaucoup de moyens financiers.

Le principal est que la personne en souffrance comprenne que des enjeux essentiels se jouent pour elle et que ce qu’elle vit n’est que transitoire et que cela peut s’améliorer. Pour arriver à cette prise de conscience, il est important de pouvoir par exemple :

  • dialoguer régulièrement avec la personne concernée,
  • lui recommander le témoignage d’une personne qui a été dans la même situation qu’elle et qui s’en est sortie,
  • partager avec elle des ouvrages/des articles sur le sujet qui la concerne.

En conseillant à une personne qui souffre de se faire accompagner, vous mettrez l’accent sur sa valeur en tant qu’individu et sur le droit qu’elle possède de prendre soin de sa souffrance.

Quelle attitude adopter lorsque votre proche a entamé une démarche auprès d’un psychologue

Se tenir à l’écart.

Ne demandez pas systématiquement « comment ça s’est passé », « est-ce que tu veux en parler ».

Si vous avez joué un rôle primordial pour que votre proche aille voir un professionnel, à vous d’accepter de vous retirer sur la point des pieds.

Votre rôle amical ne peut se substituer à celui du professionnel.

En acceptant de vous mettre de côté, vous signifier à  la personne qui vous aviez aidée dans sa prise de décision que votre rôle s’arrête là.

Vous ne remplacerez pas le professionnel, en quelque sorte vous avez fait votre partie du chemin, vous avez peut-être fait plus que la moitié du chemin pour que la personne sorte de son impasse. Aujourd’hui elle doit reprendre sa part et sa responsabilité.

C’est notamment à ce prix à que ce travail avec une tierce personne sera utile.

C’est aussi à ce prix là que vous garderez une relation saine avec elle, que ce soit une relation de couple, d’ami, ou de parent.

C’est essentiel à admettre quelque soit la frustration que cela vous fait vivre. Nous pouvons ajouter que ressentir une frustration serait bien le signe que votre aide n’était pas totalement désintéressé.

 

 

Encourage-t-on quelqu’un à commencer une psychothérapeute pour soi ? Et ne plus avoir à porter la souffrance de la personne. Si cette motivation est discutable, elle renforce malgré tout le fait que la posture juste est alors de se tenir en dehors de ce qui se passe entre le thérapeute et le patient.

Encourage-t-on a personne pour elle ? Pour qu’elle aille mieux ? Dans ce cas nous avons été un facilitateur qui doit s’éclipser.

Si nous continuons à nous interroger que ce qu’il se passe dans le secret de la thérapie, cela révèle que nous avons probablement un rapport à l’autre, des attentes, qui ont à être éclaircies pour que la relation s’équilibre.

psychologue psychocorporel supervision adultes professionnelsAu fil de ses 15 années d’exercice libéral, Aude a fait évoluer ses propositions thérapeutiques. Le fil directeur est une approche humaniste, basée sur les besoins de la personne, dans une dynamique interactive.

Progressivement Aude a développé la méthode de Relaxation Profonde Active. Basée sur l’exploration des sensations du corps comme vecteur d’information, suivi d’un protocole de réparation, de consolation ou d’acceptation selon les situations rencontrées. Cette méthode permet d’aller beaucoup plus loin dans la compréhension historique du patient, que ce qu’il sait en conscience.

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Définir clairement les limites à respecter pour accorder votre confiance à votre adolescent

Définir clairement les limites à respecter pour accorder votre confiance à votre adolescent

Donner des limites a un adolescent et lui laisser de l autonomieLa question de la confiance que l’on peut accorder à ses enfants qui grandissent est un vrai sujet de préoccupation des parents. En effet, certains parents peuvent être déçus car, en accordant leur confiance à leur adolescent, ils pensaient que les choses allaient se passer d’une certaine façon qu’ils avaient imaginée…alors que la réalité peut être toute autre ! Alors quelle est la posture à adopter pour que cette situation ne se produise pas ? Comment définir les limites à respecter par votre adolescent ?

 

 

Parents : formalisez clairement et précisément vos attendus

En tant que parents, il est important de faire confiance à son enfant pour lui permettre :

  • de devenir autonome en apprenant à se débrouiller seul,
  • de réaliser des choses dans sa vie,
  • de se lancer dans la réalisation de nouvelles expériences.

Plus que cela, la confiance accordée est un élément nécessaire à la bonne entente parents/enfant, à la prise de risques, et plus généralement nécessaire au fait de grandir.

Toutefois, lorsque l’enfant grandit et devient un adolescent, il faut avoir en tête qu’il ne sait pas forcément toujours ce que ses parents attendent de lui en lui accordant leur confiance. De ce fait, il peut être amené à enfreindre des limites dont il n’aura pas vraiment conscience, n’ayant pas été formalisées par ses parents.

Parfois, les parents eux-mêmes ne savent pas formaliser leurs attendus lorsqu’ils font confiance à leur ado. De manière générale, ils espèrent que leur enfant ne fera pas de bêtise, que la situation dans laquelle il se trouve ne débordera pas mais sans en énoncer les contours :

  • quelles sont précisément les limites accordées ?
  • qu’entend-on exactement par « faire une bêtise » ?

Pour certains parents, la bêtise pourra être que leur enfant sorte après une certaine heure, pour d’autres ce sera de boire de l’alcool ou d’en boire beaucoup, de faire telle ou telle activité avec ses amis, etc.

Ainsi, le premier risque ne réside pas tant dans le fait que l’enfant cherche à déjouer la confiance de ses parents, mais plutôt qu’il ne sache pas :

  • où se situent les attentes de ses parents,
  • où se situe leur seuil de leur confiance et de l’action qu’ils acceptent qu’il mène.

Voilà pourquoi il est essentiel pour les parents de définir les limites à leur adolescent et de lui expliquer quels sont leurs attendus : « Je suis d’accord pour que tu ailles à [tel endroit], avec [telle ou telle conditions], avec [tel accès à tel produit]. » Il est important de prendre le temps de discuter avec son enfant mais aussi de prendre en compte le contexte dans lequel il se trouve en tant qu’adolescent. Un contexte qui prend en compte :

  • les critères de l’adolescent,
  • les critères de ses parents,
  • les critères des parents des amis de votre enfant.

Cela leur permet aux parents de prendre des décisions de manière éclairée et à l’ado de se positionner de manière éclairée.

ation et à être dans un respect de limites qu’ils supposent être celles que leurs parents leur imposeraient s’ils leur posaient la question. De ce fait, ils ne se permettent pas prendre le risque de dépasser ces limites et ils ne s’autorisent pas non plus à discuter avec leurs parents et à leur poser des questions. Un comportement qui peut paraître rassurant pour les parents qui y voit des marques de sagesse et de raison. Toutefois, on peut questionner cette posture sur le long terme. En effet, en s’auto-censurant de la sorte, l’enfant se prive de certaines expériences, d’une expérimentation de la vie en société, qui pourra être formatrice pour lui, en lui permettant de se positionner :

  • par rapport aux autres,
  • différemment des autres,
  • face aux attitudes des autres, qui peuvent lui convenir ou pas.

 

Aussi, en tant que parents, il est essentiel de prendre le temps de définir les limites à votre adolescent :

  • définir où se situe le seuil de votre tolérance, ce que vous acceptez ou non,
  • discuter avec votre enfant, voire de faire évoluer des limites posées initialement,

afin de formaliser votre confiance par rapport à une exigence qui aura été clairement énoncée et définie. Cela vous évitera la déconvenue d’avoir l’impression que votre confiance a été trahie ou de découvrir que votre enfant n’a pas agi conformément à vos souhaits.

L’importance de ne pas laisser l’adolescent imaginer des limites à respecter

Certains adolescents ont tendance à rester dans l’imagination et à être dans un respect de limites qu’ils supposent être celles que leurs parents leur imposeraient s’ils leur posaient la question. De ce fait, ils ne se permettent pas prendre le risque de dépasser ces limites et ils ne s’autorisent pas non plus à discuter avec leurs parents et à leur poser des questions. Un comportement qui peut paraître rassurant pour les parents qui y voit des marques de sagesse et de raison. Toutefois, on peut questionner cette posture sur le long terme. En effet, en s’auto-censurant de la sorte, l’enfant se prive de certaines expériences, d’une expérimentation de la vie en société, qui pourra être formatrice pour lui, en lui permettant de se positionner :

  • par rapport aux autres,
  • différemment des autres,
  • face aux attitudes des autres, qui peuvent lui convenir ou pas.

 

Aussi, en tant que parents, il est essentiel de prendre le temps de définir les limites à votre adolescent :

  • définir où se situe le seuil de votre tolérance, ce que vous acceptez ou non,
  • discuter avec votre enfant, voire de faire évoluer des limites posées initialement,

afin de formaliser votre confiance par rapport à une exigence qui aura été clairement énoncée et définie. Cela vous évitera la déconvenue d’avoir l’impression que votre confiance a été trahie ou de découvrir que votre enfant n’a pas agi conformément à vos souhaits.

 

 

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Aude vous accompagne pour une meilleure connaissance de vous, un éclaircissement de ce que vous vivez : nommer permet de prendre de la distance et d’agir, et le choix et de mode de résolutions.

Son approche est dynamique, basée sur des entretiens interactifs et l’exploration psychocorporelle.

 

 

Parcours de thérapie : pour un lendemain de séance serein et constructif

Parcours de thérapie : pour un lendemain de séance serein et constructif

psychothérapie et sérénité

La fatigue souvent présente le lendemain d’une séance de thérapie

 

En tant que patients qui consultez des experts du mieux-être, vous pourrez être amenés à vivre ce qu’on appelle le « lendemain de séance » d’une thérapie. Un moment important sur lequel il est important d’être informé et alerté. Plus de détails dans l’article ci-dessous.

 

Lorsqu’une personne décide d’entrer dans un parcours de thérapie, cela implique un travail très approfondi sur elle-même.

Ses émotions peuvent s’en trouver bousculées et une phase de réorganisation intérieure peut alors se produire. Cela induit souvent beaucoup de fatigue ressentie par le patient.

Afin d’en éviter tous les désagréments, il est préférable d’en être prévenu en amont par son thérapeute.

Vous pourrez ainsi :

  • ne pas vous sentir affolé par cette sensation,
  • y faire face le plus positivement possible,
  • vous l’approprier comme un temps de réadaptation intérieure

Être prévenu de cette potentielle fatigue pour mieux y faire face

En tant que patient, il est essentiel de communiquer avec votre thérapeute à propos de cette fatigue de « lendemain de séance ». En effet, cette sensation a une grande importance dans le sens où elle peut influer sur la poursuite du travail thérapeutique dans sa globalité, et initié au cours de la séance de la veille.

Sans en être prévenu ni préparé, vous allez peut-être réagir en force, en vous obligeant à poursuivre votre journée telle que vous l’aviez initialement prévue. En adoptant ce comportement, vous risquez de vous malmener et de vous sentir coupable si vous n’arrivez pas à faire tout ce que vous aviez prévu de réaliser. Un sentiment de culpabilité destructeur pour le travail thérapeutique que vous avez choisi d’initier.

En revanche, si vous avez anticipé cette phase et que vous y êtes préparé, vous serez alors en mesure de l’accueillir en y voyant un signe que quelque chose d’important est en train de se passer. Vous pourrez vous rassurer en vous disant que vous finirez par aller mieux dans peu de temps et qu’il ne s’agit que d’une phase de réajustement intérieur.

Dialoguez avec votre thérapeute

N’hésitez pas à aborder le sujet avec le praticien qui vous accompagne et à échanger avec lui tout au long de votre parcours de thérapie. Si vous en ressentez le besoin, contactez-le au lendemain d’une séance afin de lui faire part de votre état ou de votre inquiétude.

Ce sera l’occasion :

  • qu’il vous explique qui se passe, de revenir sur des éléments vu au cours de la séance de la veille,
  • qu’il vous donne les clés pour comprendre vos ressentis,
  • qu’il vous aide à traverser cette phase d’inconfort, qui finira par s’estomper.

Quoi qu’il en soit, ce moment d’échanges ne pourra être que bénéfique. Il vous permettra d’avancer dans votre parcours thérapeutique.

Il vous apportera des réponses afin de mieux appréhender une notion clé au cœur de la thérapie, à savoir, comment gérer le changement ?  En effet, il est essentiel de comprendre que lorsque vous consultez un spécialiste du mieux-être, vous souhaitez avant tout modifier des aspects de votre existence qui ne vous satisfont pas. Ces aspects vous les connaissez bien !

Mais pour aller mieux, il vous faut garder à l’esprit que vous allez certainement devoir vous confronter à l’inconnu, vivre des choses différentes de celles qui vous sont familières et qui vont peut-être vous inquiéter.

Aussi, en amont du démarrage de toute thérapie, il est primordial que vous ayez à l’esprit :

  • que vous allez vivre un certain nombre de changements,
  • que vous allez peut-être ressentir de la fatigue au lendemain d’une séance avec votre thérapeute,
  • que cela est parfaitement normal et que cela fait partie du chemin que vous allez parcourir pour atteindre un mieux-être intérieur,
  • que cette phase vous permettra d’accéder ce que vous souhaitez réellement réaliser dans votre vie.

N’hésitez pas à en parler avec votre praticien !

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