Faire part de ses émotions pour être écouté en famille

Faire part de ses émotions pour être écouté en famille

émotions besoins et attentesLes situations de conflits nous amènent à nous interroger sur nos modes de communication. Pour pouvoir entrer dans une réelle communication avec l’autre et sortir de schémas d’échanges infructueux ou plus personne ne s’écoute, il est essentiel d’adopter un parler vrai avec votre entourage, centré sur son propre ressenti et ses émotions. Mais comment faire pour instaurer ce mode d’échanges constructif et apaisé, faire part de ses émotions pour être écouté en famille ?

 

 

Travailler sur le contenu du message transmis à l’autre

Avant toute chose, il est important de prendre en considération le contenu du message que vous délivrez à l’autre. Il s’agit de l’élément central de la communication avec autrui. Un message sera ainsi entendu à partir du moment où il va parler à la personne qui le reçoit. Jacques Salomé, psychosociologue et écrivain, a défini cette relation « tu tu tu tut », une relation qui vise à accuser l’autre en lui disant « tu es comme ci », « tu es comme ça ».

Avoir la garantie d’être entendu par vos proches, vos enfants, votre conjoint, passe par le fait de parler de vous en premier lieu et de ce que vous ressentez. En effet, les personnes à qui vous allez vous adresser pourront ne pas ressentir la même chose que vous mais, en aucun cas, elles ne pourront vous reprocher ce que vous ressentez. Elles seront bien obligées d’admettre ce que vous vivez. En affirmant ce que vous ressentez, vous vous positionnez dans la stabilité, dans la vérité, dans votre proximité. C’est dans cette posture que vous allez parler « vrai » et que votre message pourra être entendu par l’autre.

L’exemple de la communication parents/adolescents

On peut prendre pour exemple les relations que des parents peuvent avoir avec leurs enfants adolescents. Des relations qui peuvent être parfois conflictuelles. Parler vrai comme nous avons pu le voir plus haut est la solution pour ne pas entrer dans une surenchère d’énervement réciproque qui ne permet pas le dialogue. Apprenez à votre ado à formuler ses demandes d’une manière différente ouverte au dialogue. Au lieu qu’il vous dise : « Est-ce que tu vas m’autoriser sortir ce soir ? » invitez-le à se placer au centre de sa demande : « J’aurais envie d’aller voir mes amis ce soir, ça me ferait plaisir. » La demande est ainsi formulée de façon moins agressive envers vous. Vous pouvez toutefois refuser d’y accéder mais toujours en expliquant les motifs du refus : « Je sais que ça te ferait plaisir mais je ne suis pas rassuré que tu sortes seul le soir. »

En faisant part de son ressenti, de ses émotions à l’autre, la relation qui aurait pu devenir conflictuelle, s’apaise. Des formulations telles que :

  • « Je ressens de la peine lorsque tu t’adresses à moi de cette manière.»
  • « Je me sens inquiet pour toi lorsque tu sors le soir.»
  • « Je me sens agressé lorsque tu quittes la table avant la fin du repas.»

peuvent désamorcer bien des disputes inutiles !

La mise en place de cette technique vous permettra d’avancer dans le dialogue et fera évoluer la relation à l’autre. Vous ne serez plus dans une relation figée, d’autorité, dans laquelle on vous attribue des réponses à des questions qui n’auront même pas été posées. Parlez de vous, de l’émotion qu’une demande suscite en vous ; une émotion qui existe et que votre interlocuteur ne pourra pas remettre en cause.

>>> Accéder à l’enregistrement effectué dans le cadre de Soignants Dans Le Monde, structure créée par Aude pendant son expatriation aux Etats-Unis.

psychologue psychocorporel supervision adultes professionnels

Au fil de sa pratique thérapeutique, Aude a développé des outils qui lui permettent d’accompagner les personnes vers plus de sérénité et d’autonomie dans leurs choix de vie.

Au moment d’une « crise » comme un changement de vie, maladie, accident, séparation, départ des enfants, deuil, vieillissement parentale, ménopause, mal-être non identifié, expatriation

Nos capacités de réactions peuvent être débordées. Engendrant dépression, burn-out, agressivité, sentiment de solitude et de perplexité, réveil de vielles blessures, perte de confiance en soi.

Aude vous accompagne pour une meilleure connaissance de vous, un éclaircissement de ce que vous vivez : nommer permet de prendre de la distance et d’agir, et le choix et de mode de résolutions.

Son approche est dynamique, basée sur des entretiens interactifs et l’exploration psychocorporelle.

 

 

L’impact de vos propos de parents sur vos enfants

L’impact de vos propos de parents sur vos enfants

impact de vos propos sur vos enfants​Beaucoup de parents ne perçoivent pas ou ne mesurent pas suffisamment l’impact que leurs propos peuvent avoir sur leur enfant.

Ces parents sont souvent désespérés car ils ont l’impression que leur enfant se moque totalement de ce qu’ils disent. Et pourtant l’enfant écoute ses parents bien plus qu’on ne le croit !

Un enfant jeune a comme seul référentiel son contexte familial, ses intentions ne sont pas malveillantes. Il ne peut que croire et il assimile durablement, soit toute sa vie, les paroles posées par ses parents. Qu’elles soient malveillantes ou bienveillantes. Il ne fait pas de distinction.

Alors comment décrypter ce qui se cache derrière l’apparente désinvolture que peut avoir un enfant ?

Reprendre confiance et conscience de l’impact des propos des parents sur leurs enfants

Ces parents qui ne mesurent pas à quel point les mots qu’ils peuvent prononcer ont un impact sur leur enfant, sont souvent des personnes qui :

  • manquent de confiance en elles,
  • portent beaucoup d’attention à leur enfant,
  • ont envie de bien faire,
  • se posent beaucoup de questions sur ce qu’elles sont en tant que parents.

Avoir conscience de cet impact et reprendre confiance en soi en tant que parents peut permettre de corriger certains comportements mais aussi d’éviter les conflits parents/enfant. En effet, ces conflits sont généralement liés :

  • au manque de confiance en eux des parents,
  • à leurs peurs qu’ils projettent sur leur enfant.

Dans la façon dont les parents peuvent s’adressent à leur enfant en lui disant par exemple : « Tu ne sais pas faire telle ou telle chose » ou encore « Tu n’es pas bon dans tel ou tel domaine », ils cherchent à ce que leur enfant se ressaisisse et change son comportement. Or, cette façon de faire est vouée à l’échec !

L’agressivité ou la désinvolture de l’enfant : un appel à l’aide

En entendant ces propos négatifs à son sujet de la part de ses parents, l’enfant va :

  • se sentir « écrasé » par toute la puissance qu’il attribue à ses parents,
  • se montrer incapable de réagir,
  • être dans l’incapacité d’expliquer la raison de son comportement ou de son incapacité que lui font remarquer ses parents.

Cette apparente désinvolture cache en réalité son désir profond de satisfaire ses parents et de s’assurer de leur amour pour lui. Ainsi, plus ses parents lui feront des remontrances ou des reproches, plus l’enfant risque de ne pas se sentir à la hauteur et dans l’incapacité d’agir comme ses parents le souhaiteraient.

Par défaut, l’enfant a un a priori positif sur ses parents même s’il peut parfois se montrer agressif dans les mots qu’il emploie pour s’adresser à eux. Son agressivité est en fait une façon d’exprimer :

  • ses limites quant aux attentes de ses parents,
  • sa demande d’être aidé et accompagné par ses parents pour répondre à leurs attentes.

L’agressivité que peut montrer un enfant ou son désinvestissement à l’école peut en réalité cacher un appel à l’aide très concret que l’enfant ne parvient pas à verbaliser auprès de ses parents. Il entre alors dans un cercle vicieux négatif : en ayant le sentiment que la demande de ses parents lui paraît inatteignable, il va prendre le contre-pied de ce qu’il lui est demandé pour ne pas avoir à avouer sa faiblesse à ses parents.

Parents, reprenez conscience des mots que vous employez pour vous adressez à votre enfant et de l’impact que cela peut avoir sur lui.

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Nos capacités de réactions peuvent être débordées. Engendrant dépression, burn-out, agressivité, sentiment de solitude et de perplexité, réveil de vielles blessures, perte de confiance en soi.

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Son approche est dynamique, basée sur des entretiens interactifs et l’exploration psychocorporelle.

 

 

Renforcer la confiance en soi. La vôtre et celle de vos enfants.

Renforcer la confiance en soi. La vôtre et celle de vos enfants.

faire grandir la confiance en soi de vos enfants

Un sujet récurent en thérapie est celui de la confiance en soi. Dans cette vidéo je vous partage des postures à adopter qui vous permettront de reprendre confiance en vous et dans vos compétences, et d’aider vos enfants à pouvoir se faire confiance. En se connaissant mieux, en s’appuyant sur des réalisations précédentes et en posant des objectifs de manière réaliste.

 

 

Le rôle des parents est primordiale dans l’apprentissage de la confiance en soi, en tant que premiers référents pour les enfants, ceux sont eux qui par leur façon d’accompagner leurs enfants peuvent les aider à prendre confiance. Il ne suffit pas d’aimer son enfant, il faut aussi lui dire et lui faire dire qu’il a des qualités, qu’il a une pensée digne d’intérêt, qu’il peut établir des projets, faire des choix, s’organiser pour atteindre ses objectifs. Des objectifs qu’il a fixé lui même. Il a parfois besoin que vous l’aidiez à revoir ses objectifs à la baisse pour les rendre plus réalistes, et de ce fait plus satisfaisants.

Revoir ses objectifs à la baisse passe parfois par interroger l’enfant, ou s’interroger soi-même sur ce qui nous motive à les mettre si haut. Vous pouvez alors vous poser les questions suivantes : « Qu’est-ce que je chercher à prouver ? A qui ? Pour quel bénéfice ? » On arrive comme cela parfois à la question suivante : « En quoi est ce que je crois que je serai mieux aimé en faisant telle ou telle chose ? » puis « aimé par qui ? »

Pour développer sa confiance il faut retrouver l’unité entre ses désirs et les actions que l’on pose, et ne pas faire juste en fonction des autres.

Cela est vrai pour les enfants, c’est aussi vrai pour les adultes.

>>> Accéder à l’enregistrement effectué dans le cadre de Soignants Dans Le Monde, structure créée par Aude pendant son expatriation aux Etats-Unis.

psychologue psychocorporel supervision adultes professionnels

Au fil de sa pratique thérapeutique, Aude a développé des outils qui lui permettent d’accompagner les personnes vers plus de sérénité et d’autonomie dans leurs choix de vie.

Au moment d’une « crise » comme un changement de vie, maladie, accident, séparation, départ des enfants, deuil, vieillissement parentale, ménopause, mal-être non identifié, expatriation

Nos capacités de réactions peuvent être débordées. Engendrant dépression, burn-out, agressivité, sentiment de solitude et de perplexité, réveil de vielles blessures, perte de confiance en soi.

Aude vous accompagne pour une meilleure connaissance de vous, un éclaircissement de ce que vous vivez : nommer permet de prendre de la distance et d’agir, et le choix et de mode de résolutions.

Son approche est dynamique, basée sur des entretiens interactifs et l’exploration psychocorporelle.

 

 

Se parler sans crier en famille

Se parler sans crier en famille

cris en famille baisser d'un tonAvez-vous déjà prêté attention au ton de la voix que vous utilisez pour communiquer en famille ?

Il peut arriver que les membres d’une famille ne soient pas d’accord sur telle ou telle chose et que la discussion dérape et s’envenime. Chacun hausse alors le ton pour se faire entendre et être écouté. Mais arrive un moment où ces échanges criards et désagréables ne permettent plus d’entendre personne ! De plus, ces échanges sont généralement générateurs de montée en pression et de stress pour tout le monde. Alors comment faire pour discuter calmement, se parler sans crier en famille et parvenir à communiquer sans avoir à hausser le ton ?

 

En effet, par le fait de demander à l’autre de parler plus calmement, vous allez déjà lui renvoyer la réalité que vous avez perçue. Il va ainsi réaliser qu’il parlait très fort par exemple et qu’il était dans l’excès ou l’exagération. L’inviter à reformuler sa demande un ton en-dessous, en plusieurs fois si cela est nécessaire, va participer à apaiser la discussion et à normaliser le ton des échanges et la façon dont les demandes sont formulées.

En utilisant cette simple phrase « Répète la même chose, mais sur un ton en dessous », vous allez créer un effet de surprise chez votre interlocuteur, et s’il s’agit d’un adolescent, un certain agacement. Toutefois, ce sera un agacement bénéfique.  En effet, votre réaction, qui n’est pas du tout celle qu’il attendait, va lui « remettre les pieds sur Terre » et le faire revenir dans une certaine réalité. Un temps d’arrêt qui est très utile pour empêcher qu’une discussion ne s’envenime. L’un des problèmes que l’on rencontre lorsque l’on parle à son enfant devenu adolescent, est généralement le manque de communication : personne n’écoute l’autre et personne ne s’écoute parler non plus.

D’autre part, c’est un processus connu et utilisé dans des sphères autres que familiales de savoir que les interlocuteurs s’adaptent inconsciemment au mode de communication les uns des autres. Si vous demandez d’une voix calme à votre enfant ou votre adolescent ou même à votre conjoint de répéter ce qu’il vient de vous demander d’une voix plus calme, il va de fait adapter sa réponse, peut-être progressivement.

 

Une technique simple pour se parler sans crier et revenir à une communication apaisée

Il existe une technique qui permet à tous les membres de la famille, quelque soit leur âge, de pouvoir communiquer efficacement et dans le calme les uns avec les autres, et de se parler sans crier en famille. En effet, il arrive parfois qu’une demande faite par un membre de la famille (adulte, ado, enfant) ne soit pas recevable car elle est formulée sur un ton qui créé une surenchère.

Par exemple, si quelqu’un s’adresse à vous avec un ton de voix très élevé, vous allez automatiquement lui répondre avec un ton de voix encore plus élevé. Alors que si la demande initiale est formulée sur un ton de voix normal et calme, vous pourrez sûrement constater que la réponse de votre interlocuteur risque d’être sur la même tonalité de voix.

Cette technique peut être utilisée en réponse à une demande que vous jugez trop forte et qui dépasse votre seuil de tolérance, et ce, à tous les âges :

  • avec votre ado qui ne veut pas poser son téléphone et venir à table,
  • avec votre enfant en bas-âge qui tape des pieds car il ne veut pas aller se coucher,
  • en réaction à la façon dont deux enfants se parlent ensemble.

Pour cela, je vous invite à dire à votre interlocuteur : « Répète la même chose mais un ton plus bas. » Évidemment, si la première demande ou le premier propos a été formulé d’une manière très forte, en criant par exemple, ne vous attendez pas à ce que sa reformulation soit douce et apaisée du premier coup.

Généralement, il faudra répéter la technique environ 3 fois pour arriver à un ton de voix plus normal.

En effet, par le fait de demander à l’autre de parler plus calmement, vous allez déjà lui renvoyer la réalité que vous avez perçue. Il va ainsi réaliser qu’il parlait très fort par exemple et qu’il était dans l’excès ou l’exagération. L’inviter à reformuler sa demande un ton en-dessous, en plusieurs fois si cela est nécessaire, va participer à apaiser la discussion et à normaliser le ton des échanges et la façon dont les demandes sont formulées.

En utilisant cette simple phrase « Répète la même chose, mais sur un ton en dessous », vous allez créer un effet de surprise chez votre interlocuteur, et s’il s’agit d’un adolescent, un certain agacement. Toutefois, ce sera un agacement bénéfique.  En effet, votre réaction, qui n’est pas du tout celle qu’il attendait, va lui « remettre les pieds sur Terre » et le faire revenir dans une certaine réalité. Un temps d’arrêt qui est très utile pour empêcher qu’une discussion ne s’envenime. L’un des problèmes que l’on rencontre lorsque l’on parle à son enfant devenu adolescent, est généralement le manque de communication : personne n’écoute l’autre et personne ne s’écoute parler non plus.

D’autre part, c’est un processus connu et utilisé dans des sphères autres que familiales de savoir que les interlocuteurs s’adaptent inconsciemment au mode de communication les uns des autres. Si vous demandez d’une voix calme à votre enfant ou votre adolescent ou même à votre conjoint de répéter ce qu’il vient de vous demander d’une voix plus calme, il va de fait adapter sa réponse, peut-être progressivement.

En effet, beaucoup de personnes ne se rendent pas du tout compte de leur niveau de communication, de l’agressivité qu’elles dégagent. Le ton de voix sera consciemment modifié, mais de fait les termes utilisés le seront aussi.

Finalement cette technique ultra simple va avoir un impact très positif et important sur le mode de communication de chacun. La puissance de ces simples mots est qu’ils ne remettent pas en cause la demande de l’autre. En invitant l’autre à formuler sa demande avec un ton de voix mois élevé, la communication est moins brutale, plus entendable et favorise le dialogue.

>>> Accéder à l’enregistrement effectué dans le cadre de Soignants Dans Le Monde, structure créée par Aude pendant son expatriation aux Etats-Unis.

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Au fil de sa pratique thérapeutique, Aude a développé des outils qui lui permettent d’accompagner les personnes vers plus de sérénité et d’autonomie dans leurs choix de vie.

Au moment d’une « crise » comme un changement de vie, maladie, accident, séparation, départ des enfants, deuil, vieillissement parentale, ménopause, mal-être non identifié, expatriation

Nos capacités de réactions peuvent être débordées. Engendrant dépression, burn-out, agressivité, sentiment de solitude et de perplexité, réveil de vielles blessures, perte de confiance en soi.

Aude vous accompagne pour une meilleure connaissance de vous, un éclaircissement de ce que vous vivez : nommer permet de prendre de la distance et d’agir, et le choix et de mode de résolutions.

Son approche est dynamique, basée sur des entretiens interactifs et l’exploration psychocorporelle.

 

 

Le conseil conjugal : améliorer les relations de couple en favorisant l’expression et la communication

Le conseil conjugal : améliorer les relations de couple en favorisant l’expression et la communication

cécile chaban conseillere conjugale francophone amsterdamCécile Chaban est spécialisée en conseil conjugal et expatriée à Amsterdam. Elle nous en dit plus sur l’approche thérapeutique qu’elle propose afin de répondre aux problématiques de couples francophones en présentiel ou à distance en téléconsultation.

Cécile a exercé la profession d’assistante sociale lorsqu’elle vivait en France, auprès de différents publics et sur des problématiques très variées. Suite à son déménagement aux Pays-Bas, elle a exercé différents métiers tout en se familiarisant avec la langue néerlandaise. Toutefois, ses expériences professionnelles ne la satisfont pas entièrement. Elle souhaite exercer une activité qui lui redonnera du plaisir et de la motivation. Passionnée par les relations humaines et les problématiques liées à la vie de couple, elle décide de suivre une formation afin de lancer son activité de conseillère conjugale.

 

 

Répondre à des problématiques de couple liées à l’expatriation

Cécile accompagne un public francophone de couples expatriés composés de femmes et d’hommes qui la consultent en couple ou de façon individuelle. Connaissant elle-même tout ce qu’implique une vie d’expatriés, elle est à même de comprendre les problématiques bien spécifiques auxquels sont confrontés les personnes qui choisissent l’expatriation :

  • le sentiment pour l’un des conjoints de renoncer à certaines choses,
  • le sentiment pour l’autre de se sentir en charge de prendre des décisions pour la famille,
  • une charge organisationnelle liée au départ et à l’installation dans le pays d’expatriation,
  • les problématiques liées à l’apprentissage et/ou l’utilisation d’une nouvelle langue,
  • de la frustration,
  • une sensation d’isolement,
  • le renoncement de l’un des conjoints à son indépendance financière,
  • l’éloignement qui peut se créer quand il y a un déséquilibre entre les conjoints (l’un va vite prendre de nouveaux repères alors que l’autre va rencontrer des difficultés d’adaptation).

La demande de ses consultants est liée à une situation, une préoccupation présente vécue individuellement (pour les consultants qui ne sont pas en couple) ou dans leur couple (des disputes régulières, un questionnement sur une éventuelle séparation, etc.)

Dans un premier temps, Cécile accompagne ses patients en les aidant :

  • à prendre de la hauteur sur ce qu’ils vivent,
  • à observer leur mode de fonctionnement individuel ou dans leur couple.

Dans un second temps et suite à cette phase d’observation, Cécile sera en mesure d’accompagner son consultant dans sa réflexion et de lui proposer de réaliser des exercices concrets pour aller au-delà des concepts et des idées évoqués ensemble.

Dans l’accompagnement thérapeutique qu’elle propose, elle leur permet de passer du « Pourquoi » de la situation vécue au « Comment faire » pour changer la situation dans le futur.

Elle constate souvent que ses consultants ont certaines connaissances sur des solutions potentielles qui pourraient les aider mais qu’ils ne se les sont pas appropriées. Cécile les accompagne afin de conscientiser plus en profondeur des connaissances qu’ils détiennent déjà et à les appliquer dans leur situation de façon concrète.

Permettre une prise de conscience pour améliorer les relations dans le couple

L’approche thérapeutique proposée par Cécile permet aux personnes qui la consultent de mieux comprendre :

  • leur situation de manière globale,
  • leur mode de fonctionnement individuel ou au sein de leur couple,
  • leurs réactions,
  • le cheminement qui les a menées à leur situation présente,
  • les impacts de certains comportements dans leur relation.

Toute ce travail de thérapie, va générer une prise de conscience qui va aider les personnes à modifier plus facilement leurs comportements. Ces changements pourront s’opérer en adéquation avec qui elles sont ou avec ce qu’elles ont envie d’être. Par exemple, par une meilleure connaissance de soi, certaines personnes, qui ne s’autorisaient pas à exprimer leurs besoins, vont prendre conscience à quel point cela est important. Elles vont ainsi :

  • gagner en confiance en elles,
  • restaurer leur estime d’elles-mêmes,
  • entrer en communication de façon claire et sereine avec l’autre,
  • ne plus avoir peur de l’autre (dans les situations de conflits par exemple),
  • etc.

Des changements qui vont également avoir une résonnance sur les différents rôles des individus (en tant qu’homme/mari/époux ou en tant que femme/épouse/mère) et sur la famille plus largement.

Ainsi, un couple qui était constamment dans le conflit va pouvoir :

  • dialoguer de ses points de divergences en les expliquant davantage et dans un mode de communication plus apaisé,
  • améliorer l’entente réciproque, apaiser les tensions et consolider le couple.

Cela fonctionne également pour une personne accompagnée de manière individuelle qui va :

  • mieux se connaître et ainsi construire une nouvelle relation de couple avec une autre personne qui lui correspondra mieux que ses précédentes relations,
  • interagir différemment avec son conjoint, ce qui, même si ce dernier n’aura pas souhaité être intégré dans l’accompagnement thérapeutique, permettra un changement de comportement dans le couple.

Cécile peut également intervenir en accompagnant une personne ou un couple qui pense à se séparer. En réfléchissant conjointement avec ses consultants, elle les amène ainsi :

  • à exprimer leur souffrance,
  • à comprendre les mécanismes qui ont amené à cette réflexion,
  • à échanger à ce sujet dans le respect, l’écoute et l’empathie,
  • à confirmer ou non leur projet par la prise d’une décision,
  • voire à se projeter sereinement dans une relation future.

S’exprimer librement pour retrouver sa place dans le couple

L’approche thérapeutique proposée par Cécile amène ses consultants à s’exprimer librement sur leur situation présente et sur les problématiques qui les touchent. Au fil de la discussion, Cécile peut être amenée à réaliser un focus sur un point particulier sur lequel une réflexion plus approfondie sera menée. Ensuite, par hypothèses, elle accompagne son consultant dans sa réflexion et dans ce qui pourrait être à l’origine du problème qu’il rencontre.

Tout au long du processus d’accompagnement, Cécile guide ses consultants pour :

  • réfléchir sur des points précis,
  • définir leurs peurs, leurs blocages,
  • faire des liens avec des moments qu’ils auraient déjà vécus dans leur vie passée,
  • prendre conscience et donner du sens à des comportements, des paroles, des actions,
  • imaginer des actions qu’ils pourraient mettre en place pour, petit à petit, susciter un changement dans leur situation.

L’objectif étant que chacun retrouve une placeune responsabilité et une liberté d’exprimer comment on ressent les choses, en partant de soi-même, sans entrer dans une confrontation.

Les séances en distanciel par visio que Cécile propose permettent aussi à certains de ses consultants de s’exprimer plus facilement sur des sujets parfois sensibles (dépendance financière, violences conjugales, etc.)

Son accompagnement peut être réalisé sous la forme :

  • de séances à la carte,
  • d’un suivi plus complet avec des échanges par mail entre les séances,
  • d’ateliers thématiques.

L’ensemble de ces modalités de consultation sont réalisées dans le respect du secret professionnel afin d’instaurer une relation de confiance. Le secret professionnel est respecté tant sur le contenu de la séance que sur les participants (dans le cas où un seul des conjoints est reçu).

 

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