Aider votre enfant à se calmer : exercice pratique

Aider votre enfant à se calmer : exercice pratique

Il est possible que votre enfant se comporte parfois avec nervosité et que cela vous tape sur les nerfs : il a du mal à se calmer et à se concentrer sur ce qu’il a à faire.

Je vous propose un exercice pratique à réaliser en famille pour aider votre enfant à se recentrer, à se calmer et à apprendre à se concentrer.

 

 

Rendre l’enfant disponible à la situation présente pour l’aider à se calmer

Par le biais de cet exercice, votre enfant ne se laissera plus envahir par un sentiment d’agitation mentale dont les causes peuvent être multiples :

  • il peut se sentir envahi par une multitude de pensées dans son esprit,
  • des sollicitations externes viennent le perturber.

Par cet exercice, vous allez pouvoir l’accompagner afin qu’il se recentre sur lui-même.  L’exercice peut être réalisé par tous les membres de la famille si vous le souhaitez. Il est tout spécialement adapté aux enfants de moins de 10 ans et vous pouvez tout à fait le présenter comme un jeu.

La première phase de l’exercice concerne l’apprentissage de la respiration et comment chacun la ressent dans son propre corps (cf. techniques utilisées dans la respiration en pleine conscience ou bien encore dans la pratique de la sophrologie).

Cette première phase va permettre à votre enfant de se rendre disponible dans un cadre où les sollicitations extérieures vont être moins présentes dans sa vie quotidienne. Cela peut concerner des situations telles que :

  • calmer son agitation et le faire revenir dans une réalité familiale apaisée,
  • au moment de faire ses devoirs.
  • er votre enfant en chaussettes s’il en a envie ou en chaussures s’il les porte à ce moment-là ; vous pourrez toujours revoir les conditions de l’exercice une fois que vous l’aurez réalisé plusieurs fois avec lui.
  • demandez à votre enfant de ressentir chacun de ses mouvements et de respirer de plus en plus doucement.
  • faites l’exercice avec lui : inspirez puis expirez lentement ; dans l’inspiration cherchez à vous remplir d’un air nouveau, de prendre toutes les bonnes énergies positives qui vous entourent ; dans l’expiration, déchargez-vous des toutes les énergies négatives qui peuvent vous animer.
  • recommencez l’exercice 3 fois à la suite.
  • demandez ensuite à votre enfant comment il se sent, ce qu’il ressent; rendez-le acteur de ce qui se passe ; il pourra toujours réutiliser cet exercice en toute autonomie par la suite s’il en ressent le besoin un jour. L’enfant pourra exprimer de l’ennui, l’agitation ou encore de l’agacement. Si c’est le cas, demandez-lui ce qu’il pourrait mette en œuvre afin d’être plus calme. Vous pourrez utiliser sa réponse pour clore l’exercice (respirer à nouveau plusieurs fois lentement, marcher encore quelques minutes, etc.).

 

Pour terminer, vous pouvez inviter votre enfant à se souvenir de ce sentiment d’apaisement dans lequel il sera revenu. Il pourra tout à fait réutiliser cet exercice quand il se trouvera dans un moment de stress par exemple. En se calmant tout seul, il se protègera d’éventuelles remarques des adultes qui l’entourent et qui lui demanderont de changer son comportement.

 

Comment se déroule concrètement l’exercice pour aider son enfant à se calmer ?

Je vous conseille de réaliser cet exercice en étant debout. En effet, votre enfant en sera plus réceptif qu’en étant assis ou allongé :

  • faites marcher votre enfant dans la pièce/l’endroit où vous vous trouvez en lui demandant de marcher de façon de plus en plus calme et lente et en répartissant les mouvements (appuyer la plante de pied sur le sol de plus en plus lentement par exemple),
  • il est essentiel que votre enfant adhère à la réalisation de l’exercice; pour cela, il est inutile de poser tout un tas de conditions à sa réalisation ; laissez marcher votre enfant en chaussettes s’il en a envie ou en chaussures s’il les porte à ce moment-là ; vous pourrez toujours revoir les conditions de l’exercice une fois que vous l’aurez réalisé plusieurs fois avec lui.
  • demandez à votre enfant de ressentir chacun de ses mouvements et de respirer de plus en plus doucement.
  • faites l’exercice avec lui : inspirez puis expirez lentement ; dans l’inspiration cherchez à vous remplir d’un air nouveau, de prendre toutes les bonnes énergies positives qui vous entourent ; dans l’expiration, déchargez-vous des toutes les énergies négatives qui peuvent vous animer.
  • recommencez l’exercice 3 fois à la suite.
  • demandez ensuite à votre enfant comment il se sent, ce qu’il ressent; rendez-le acteur de ce qui se passe ; il pourra toujours réutiliser cet exercice en toute autonomie par la suite s’il en ressent le besoin un jour. L’enfant pourra exprimer de l’ennui, l’agitation ou encore de l’agacement. Si c’est le cas, demandez-lui ce qu’il pourrait mette en œuvre afin d’être plus calme. Vous pourrez utiliser sa réponse pour clore l’exercice (respirer à nouveau plusieurs fois lentement, marcher encore quelques minutes, etc.).

 

Pour terminer, vous pouvez inviter votre enfant à se souvenir de ce sentiment d’apaisement dans lequel il sera revenu. Il pourra tout à fait réutiliser cet exercice quand il se trouvera dans un moment de stress par exemple. En se calmant tout seul, il se protègera d’éventuelles remarques des adultes qui l’entourent et qui lui demanderont de changer son comportement.

Accéder à l’enregistrement complet de l’intervention (vidéo YouTube)

Cette vidéo a été enregistrée dans le cadre de la structure Soignants Dans Le Monde que Aude a créée lorsqu’elle était expatriée aux Etats-Unis.

psychologue psychocorporel supervision adultes professionnels

Au fil de sa pratique thérapeutique, Aude a développé des outils qui lui permettent d’accompagner les personnes vers plus de sérénité et d’autonomie dans leurs choix de vie.

Au moment d’une « crise » comme un changement de vie, maladie, accident, séparation, départ des enfants, deuil, vieillissement parentale, ménopause, mal-être non identifié, expatriation

Nos capacités de réactions peuvent être débordées. Engendrant dépression, burn-out, agressivité, sentiment de solitude et de perplexité, réveil de vielles blessures, perte de confiance en soi.

Aude vous accompagne pour une meilleure connaissance de vous, un éclaircissement de ce que vous vivez : nommer permet de prendre de la distance et d’agir, et le choix et de mode de résolutions.

Son approche est dynamique, basée sur des entretiens interactifs et l’exploration psychocorporelle.

 

 

Développer l’autonomie de l’enfant en l’aidant à construire sa sécurité intérieure

Développer l’autonomie de l’enfant en l’aidant à construire sa sécurité intérieure

maternage attachementBébé, l’enfant s’attache à l’adulte qui prend soin de lui de façon prioritaire. Il développe par ailleurs ses capacités motrices qui lui permettent de s’en approcher comme de s’en éloigner. Vers l’âge de 9-10 mois, il commence à explorer son environnement en ressentant une sécurité intérieure plus ou moins importante. En effet, ce sentiment de sécurité est lié à la qualité de l’attachement qu’il continue à développer avec les adultes référents qui font partie de son entourage. Mais comment développer son autonomie en toute sérénité et que les séparations enfant/parents ne tournent pas aux crises de larmes ?

 

 

 

Développer l’autonomie de l’enfant en le rassurant

Au-delà de 9 mois, l’enfant peut aisément repérer qui est le « donneur de soins » dans son environnement familial ; qui est la personne qui va lui apporter un sentiment de sécurité en répondant à ses besoins physiologiques primaires. A cet âge-là, l’enfant va également développer des besoins affectifs. Par exemple, il ne va pas aimer rester seul et va souvent demander la présence d’un adulte autour de lui. Cet adulte dit « référent » est en fait une base de sécurité pour l’enfant : il s’agit de la personne à qui il va s’adresser lorsqu’il se trouve en situation d’inconfort.

Un enfant qui crie lorsqu’on s’éloigne de lui ne joue pas forcément la comédie. Il exprime en fait sa détresse et son besoin intérieur d’être rassuré. C’est ainsi qu’il retrouvera sa sécurité intérieure et pourra à nouveau s’éloigner des adultes qui l’entourent et reprendre ses explorations. C’est par étapes successives qu’il va pouvoir prendre de la distance ; en étant rassuré sur son potentiel et ses capacités.

 

Le mettre en condition dans la durée pour favoriser sa sécurité intérieure et développer l’autonomie de l’enfant

Prenons par exemple, ce petit garçon âgé de 20 mois. Ce dernier est déposé à la crèche d’une station de ski où toute la famille séjourne pour les vacances. Il s’agit là d’un lieu inconnu totalement de ses parents et de lui. Dans la salle de jeux, ce petit garçon voit un magnifique camion bleu. Il se rue littéralement sur le jouet, tout émerveillé par l’objet et ne fait plus du tout à ses parents restés dans le couloir. Ces parents sont très surpris : ils s’attendaient en effet à une séparation difficile.

Par cet exemple, on se rend compte que la réaction de l’enfant est un signe fort de son sentiment de sécurité intérieure. Il ne se pose aucune question, s’empare de l’objet de son désir et de son attention sans nullement s’inquiéter. Ses parents peuvent ainsi repartir rassurés. Ils ne sentent pas coupables de l’avoir laissé ayant constaté que leur enfant est dans un environnement qui lui convient et dans lequel il a tout de suite trouvé un centre d’intérêt.

Au travers de cette scène de vie, on constate les effets des nombreuses étapes de développement de l’enfant qui ont eu lieu dans les mois précédents. Il faut savoir que ce petit garçon était déjà gardé en crèche dès l’âge de 10 mois. Une période pendant laquelle la séparation avec ses parents a été très accompagnée et ainsi facilitée. D’où une facilité à gérer les situations de séparation à 20 mois.

Dès qu’il a été gardé en crèche, la maman du petit garçon a pris soin de toujours lui expliquer la situation présenteCe matin, Maman t’emmène à la crèche. Voilà ton doudou. Tu peux le déposer dans ton panier quand tu le souhaites. Prends ton temps. » comme la situation future (« Je reviendrai te rechercher cet après-midi après ta sieste. »).

Le fait d’expliquer ce qui se passe ou ce qui va se passer à son enfant, va non seulement créer du lien entre l’enfant et les personnes présentes dans son entourage présent mais aussi favoriser son autonomie. C’est en lui donnant la possibilité d’agir sur la façon dont il va gérer la séparation avec son parent (par exemple, la durée pendant laquelle il va garder son doudou ou non) que l’on va y voir un indicateur de son niveau de sécurité intérieure.

La maman confiait ensuite son enfant à une personne en particulier, pas nécessairement toujours la même. L’intention était de ne pas brusquer la séparation entre elle et son petit garçon. En effet, mieux vaut ne pas simplement déposer son enfant et repartir immédiatement en le laissant se débrouiller seul pour créer du lien avec les personnes (adultes ou enfants) déjà présentes.

Il est vrai que de nos jours, les parents ont souvent une vie professionnelle chargée et intense. Certains pensent qu’ils n’ont pas le temps de faire cette mise en condition de leur enfant ou même que cela va même leur faire perdre du temps (par exemple, en les obligeant revenir auprès de leur enfant si la séparation s’est mal passée). C’est tout le contraire ! Comme nous avons pu le voir dans l’exemple donné ci-dessus, si la mise en condition de l’enfant est réalisée de façon adéquate, va leur faire gagner de l’énergie et du temps !

 

Le rassurer lorsqu’il s’éloigne de ses parents pour développer l’autonomie de l’enfant

Prenons l’exemple d’un autre enfant qui avait des difficultés à demander ce dont il avait besoin aux assistantes maternelles de la crèche.  Sa maman avait trouvé une solution afin de renforcer son sentiment de sécurité intérieure. Lorsqu’elle le déposait à la crèche, elle devait rester à l’extérieur de la salle de jeux. Elle lui expliquait alors : « Imagine-toi que nous sommes tous les deux liés par une corde autour du poignet et que je tiens avec cette corde. Va voir cette dame là-bas et demande-lui ce que tu veux. Ensuite, tu reviendras vers moi. » L’enfant hésitait un moment puis montrait sa main comme s’il tenait la corde imaginaire et allait demander ce dont il avait besoin avant de revenir auprès de sa mère. Voici un bel exemple qui montre que l’enfant est tout à fait en capacité de s’éloigner tout en gardant le contact avec son parent.

Aussi, en tant que parents et pour développer l’autonomie de votre enfant :

  • adoptez le même rythme que votre enfant,
  • soyez conscients que lorsqu’il demande à être proche de vous, il s’agit d’un besoin qu’il essaie de combler,
  • montrez-vous créatifs afin de lui donner les moyens de développer son autonomie.

 

Pour aller plus loin :

Favoriser la confiance et l’estime de soi du bébé par la construction de sa sécurité intérieure

Les pleurs du tout petit bébé

Responsabiliser les enfants équitablement en prenant en considération leurs années de vie

psychologue psychocorporel supervision adultes professionnels

Au fil de sa pratique thérapeutique, Aude a développé des outils qui lui permettent d’accompagner les personnes vers plus de sérénité et d’autonomie dans leurs choix de vie.

Au moment d’une « crise » comme un changement de vie, maladie, accident, séparation, départ des enfants, deuil, vieillissement parentale, ménopause, mal-être non identifié, expatriation

Nos capacités de réactions peuvent être débordées. Engendrant dépression, burn-out, agressivité, sentiment de solitude et de perplexité, réveil de vielles blessures, perte de confiance en soi.

Aude vous accompagne pour une meilleure connaissance de vous, un éclaircissement de ce que vous vivez : nommer permet de prendre de la distance et d’agir, et le choix et de mode de résolutions.

Son approche est dynamique, basée sur des entretiens interactifs et l’exploration psychocorporelle.

 

 

Comprendre et analyser les colères des enfants pour y répondre avec bienveillance

Comprendre et analyser les colères des enfants pour y répondre avec bienveillance

Les enfants s’expriment parfois avec beaucoup de véhémence, par des cris et des hurlements : des colères des enfants que les parents ont parfois du mal à comprendre. Des situations qui créent beaucoup de confusion et de stress et parfois une surenchère de tension. Je vous propose ici différentes manières d’aborder ces situations, en adaptant votre posture intérieure à ces émotions qui surgissent chez votre enfant et chez vous, parents.

Un enfant qui pleure, qui crie jusqu’à hurler, est un comportement qui peut souvent être mal interprété par l’entourage, qui pense que l’enfant qui agit de la sorte n’est pas sage. Or, il est important d’avoir un autre regard sur ces manifestations qui peuvent en réalité traduire :

  • de l’anxiété,
  • un sentiment d’être mal dans sa peau,

En tant que parents et adultes, nous pouvons parfois être guidés par un héritage familial et éducatif ancien, qui semble dépassé aujourd’hui, mais que nous avons reçu ; à savoir qu’un enfant doit rester sage, se taire et obéir. En tant qu’adultes et parents, on peut également ressentir de la peur de ne pas savoir faire face à un enfant malheureux, ce qui nous pousse à associer les pleurs et les cris de l’enfant à de la comédie. Or, pour comprendre les colères des enfants, il faut aussi voir plus loin que cette idée : l’enfant peut également utiliser les pleurs et les cris comme un langage pour communiquer sa souffrance ou encore son manque de confiance en lui. Un ressenti qui peut parfois prendre beaucoup d’ampleur et constituer un véritable gouffre émotionnel pour lui.

Le comportement de l’enfant, influencé par la posture des parents

Ce vécu négatif de l’enfant peut être conditionné par les méthodes éducatives utilisées par ses parents. Des méthodes qui peuvent fortement varier selon la culture et le pays. Par exemple, en tant qu’expatriée aux Etats-Unis, j’avais pu constater à quel point les enfants sont constamment renforcés dans leur estime de soi par leurs parents, qui :

  • les encouragent constamment dans ce qu’ils font,
  • leur montrent ce qu’ils sont capables de faire,
  • leur disent que ce qu’ils font est bien.

Là où en France, certains parents pourraient dire « Oui, c’est bien mais tu peux mieux faire ! ».

Loin d’être anodines, toutes les expressions et termes utilisés par les parents au quotidien vont créer une atmosphère valorisante ou non pour l’estime de soi de l’enfant.

 

Accueillir et comprendre l’anxiété de l’enfant

De ce fait, les cris de l’enfant ou ce que les parents perçoivent comme des « comédies » doivent être analysés sous un autre regard, en cherchant à savoir ce qui se cache derrière ces comportements et qu’ils signifient. Une posture intérieure et extérieure des parents qui peut améliorer considérablement l’harmonie familiale.

Pour cela, il est essentiel de mettre en place un cadre : non pas un cadre qui punit ou qui s’impose de manière rigoureuse à l’enfant mais un cadre défini selon ses désirs avec lesquels les parents seront accord :

« Tu feras cette activité cet après-midi. Que tu me dises non maintenant ou pas, je maintiens cette activité car je sais qu’elle est bonne pour toi. »

Ce cadre permet à l’enfant de ne pas se perdre. En effet, quand tout ce qui lui est proposé est discutable et négociable, l’enfant fini par se perdre dans toutes les possibilités qui s’offrent à lui au final. Il faut alors mettre en 

place plus de fermeté, une fermeté dosée en fonction de la personnalité de l’enfant (selon qu’il soit très affirmé ou plutôt soumis).

L’essentiel étant de regarder l’attitude de son enfant avec la bienveillance du parent qui essaye de comprendre ce qu’elle signifie et de garder un cadre rassurant et non lié à la valeur imputable à l’enfant (« Si tu es sage tu pourras faire ça/Si tu n’es pas sage tu ne pourras pas faire ça. »).

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Au moment d’une « crise » comme un changement de vie, maladie, accident, séparation, départ des enfants, deuil, vieillissement parentale, ménopause, mal-être non identifié, expatriation

Nos capacités de réactions peuvent être débordées. Engendrant dépression, burn-out, agressivité, sentiment de solitude et de perplexité, réveil de vielles blessures, perte de confiance en soi.

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Donnez du sens aux pleurs de votre bébé pour renforcer sa confiance en lui

Donnez du sens aux pleurs de votre bébé pour renforcer sa confiance en lui

donner sur sens aux pleurs des petits bebe

En tant que jeunes parents, vous vous êtes peut-être parfois entendu dire au sujet des pleurs de votre bébé : « Laisse pleurer ton bébé cela va lui faire les poumons ». Encore faut-il comprendre ce qui se joue pour l’enfant nourrisson/bébé lorsqu’il pleure et quel est le sens à donner à ces pleurs. Décryptage et explications.

 

 

Les pleurs comme expression des besoins de l’enfant

A ce premier âge de la vie, le bébé est entièrement tributaire de ses parents. Un bébé peut ainsi pleurer très longtemps parce qu’il réclame d’être souvent et longtemps pris dans vos bras. Mais en tant que parents, vous vous retrouvez parfois perplexes quant à la conduite à tenir.

Il faut savoir qu’un enfant qui pleure ressent a priori un besoin : il ne pleure pas sans avoir une raison de le faire.

Il peut s’agir d’un besoin d’ordre :

  • physique, physiologique,
  • psychologique

 

L’enfant qui naît est en recherche de ses propres repères au monde. Il a besoin de créer des liens avec des figures d’attachement que vous êtes en tant que parents. Il a également besoin d’apprendre à gérer sa frustration d’une part, et son anxiété d’autre part.

Pour l’enfant, gérer sa frustration va consister par exemple à :

  • réussir à attendre un peu son biberon quand il a faim,
  • supporter que vous puissiez être absents pendant un moment.

 

Accueillir l’expression de l’anxiété du bébé pour renforcer sa confiance

Le sujet de la gestion de son anxiété par l’enfant est complexe. En effet, l’idée que l’enfant peut avoir de l’anxiété reste assez abstraite pour ses parents ou son environnement immédiat. L’anxiété de l’enfant peut se traduire par des pleurs en milieu de nuit ou le soir à partir de 17H.

Il est important que cette anxiété, lorsqu’elle est exprimée par l’enfant, soit accueillie par vous, parents, qui êtes les adultes référents pour l’enfant. Votre attitude par la façon dont vous allez réagir face à l’expression de l’anxiété de votre enfant en le maternant, en essayant de le rassurer va, en effet :

  • constituer une marque d’importance que vous lui accordez,
  • commencer à créer ou à renforcer l’estime de soi de votre enfant.

Son estime de soi va ainsi couvrir l’aspect de ses besoins et sa légitimité à avoir ces besoins. Ainsi, répondre aux pleurs de l’enfant en le prenant dans vos bras ne l’empêchera pas d’évoluer, bien au contraire ! C’est lui permettre d’apprendre que la vie peut être bienveillante envers lui, qu’il peut être en confiance et plus particulièrement en confiance sur le fait que ses besoins sont entendus.

En tant qu’adultes, vous pouvez parfois vivre ces pleurs avec difficulté, en considérant parfois qu’ils portent atteinte à vos propres limites. Toutefois, donner du sens aux demandes parfois incessantes de l’enfant est essentiel car cela permet d’y apporter une réponse satisfaisante aussi bien pour lui que pour vous.

Accéder à l’enregistrement complet de l’intervention :

Pleurs du petit bébé

Cette vidéo a été enregistrée dans le cadre de la structure Soignants Dans Le Monde que Aude a créée lorsqu’elle était expatriée aux Etats-Unis.

psychologue psychocorporel supervision adultes professionnels

Au fil de sa pratique thérapeutique, Aude a développé des outils qui lui permettent d’accompagner les personnes vers plus de sérénité et d’autonomie dans leurs choix de vie.

Au moment d’une « crise » comme un changement de vie, maladie, accident, séparation, départ des enfants, deuil, vieillissement parentale, ménopause, mal-être non identifié, expatriation

Nos capacités de réactions peuvent être débordées. Engendrant dépression, burn-out, agressivité, sentiment de solitude et de perplexité, réveil de vielles blessures, perte de confiance en soi.

Aude vous accompagne pour une meilleure connaissance de vous, un éclaircissement de ce que vous vivez : nommer permet de prendre de la distance et d’agir, et le choix et de mode de résolutions.

Son approche est dynamique, basée sur des entretiens interactifs et l’exploration psychocorporelle.

 

 

Endormissement de l’enfant : explications et solutions pour aider son enfant

Endormissement de l’enfant : explications et solutions pour aider son enfant

sommeil de l'enfant s'endormir seulLe sommeil de l’enfant est primordial pour lui comme pour ses parents. Pour l’enfant, car il lui permet de poursuivre sa croissance et son développement et lui enseigne un rythme et de l’autonomie. Pour ses parents car le sommeil est une nécessité vitale ! Mais il arrive souvent que des difficultés d’endormissement apparaissent, et ce à tout âge de l’enfant. Comment les parents peuvent-ils agir et trouver des solution pour aider l’enfant à s’endormir ? Explications et astuces.

 

 

 

La chambre du bébé comme lieu privilégié de sommeil

Il est nécessaire d’apprendre très tôt à l’enfant à dormir seul dans sa chambre et dans son lit afin d’aider l’enfant à s’endormir. Cet apprentissage est un apprentissage d’autonomie. Vous verrez souvent les termes d’« autonomie » et de « construction » apparaitre dans ces articles de blogs : notre rôle de parents est d’amener notre enfant à l’autonomie, en lui enseignant les outils nécessaires à cette autonomie. Cette acquisition sera d’autant plus aisée qu’elle aura eu lieu dès le début de la vie du nourrisson. Une fois que ses parents seront assurés que leur enfant n’a pas de besoin particulier, ils peuvent l’installer dans sa chambre pour cette précieuse période de sommeil.

Il peut arriver que l’enfant pleure car il éprouve des difficultés d’endormissement. Ces pleurs peuvent parfois durer un petit moment. Ces pleurs qui surprennent les jeunes parents peuvent être des pleurs de fatigues, mal à l’aise car trop fatigué le tout petit pleure quelques instants avant de sombrer dans le sommeil. C’est important de reconnaître ces pleurs, car venir voir son enfant à ce moment-là viendra créer une stimulation, qui est à l’encontre de son besoin.

En revanche, pour aider l’enfant à s’endormir, il est tout à fait inutile de laisser l’enfant s’énerver en pleurant trop fort et trop longtemps. Il commencera alors à être complètement crisper, à avoir trop chaud et à ne plus être en capacité de s’endormir sereinement. Dans un cas comme celui-ci, pour aider l’enfant à s’endormir, le noir de la chambre et la solitude ne sont plus efficaces, l’état physique de l’enfant ne lui permettant plus de s’endormir seul.

our un enfant. Jour après jour, faites-vous confiance pour réaliser quelles sont les particularités d’une journée où l’enfant s’est endormi simplement : activités, heures de repas, durée de la sieste, etc. Tous ces éléments qui favorisent le sommeil de vote bébé sont à identifier.

Enfin, pour les tous petits comme pour les plus grands, la fermeté de l’adulte qui dit à son enfant qu’il ne doit pas se lever la nuit peut aussi faire la différence et résoudre le problème.

Plusieurs possibilités s’offrent à vous en tant que parents

  • le traditionnel câlin, avec un moment de bercement,
  • allumer la lumière pour créer une diversion, promener l’enfant dans le logement, lui montrer des jouets, avant de le recoucher en restant un moment près de lui,
  • allumer le mobile qui tourne au-dessus de l’enfant stimulant son attention et lui permettant de sombrer dans le sommeil sans s’en rendre compte,
  • lui redonner le doudou, la tétine, tout objet dont vous connaissez l’importance pour lui,
  • l’installer dans un transat dans la pièce où vous êtes, il finira par s’endormir,
  • parler à l’enfant de ce qu’il ressent,
  • allumer une veilleuse,
  • mettre de la musique,
  • pencher légèrement son matelas,
  • créer un rituel bien défini : bain, dîner, histoire, par exemple, qui invite au sommeil,
  • avancer l’heure du coucher, pour s’ajuster au rythme de l’enfant.

Pensez toujours que les sollicitations peuvent être apaisantes comme excitantes pour un enfant. Jour après jour, faites-vous confiance pour réaliser quelles sont les particularités d’une journée où l’enfant s’est endormi simplement : activités, heures de repas, durée de la sieste, etc. Tous ces éléments qui favorisent le sommeil de vote bébé sont à identifier.

Enfin, pour les tous petits comme pour les plus grands, la fermeté de l’adulte qui dit à son enfant qu’il ne doit pas se lever la nuit peut aussi faire la différence et résoudre le problème.

Le co-dodo

D’autres parents choisissent le co-dodo avec leur tout petit. Il est vrai que lorsque la maman allaite, ce procédé lui facilite les nuits en prenant soin de son sommeil. Il serait absurde dans cet article de chercher à polémiquer sur le pour ou le contre du co-dodo. Chaque parent choisissant la solution qui lui est propre, il est simplement utile d’insister sur le sens pour l’enfant d’avoir un lieu identifié comme le lieu de repos. Nous parlons de sa construction sur le long terme dans cette situation. Mais il est vrai que la transition pour un tout petit qui s’est développé 9 mois dans la proximité maternelle peut sembler brutale, avec l’espace chambre du bébé éloigné de l’espace maternel. Les câlins et les objets transitionnels comme les doudous sont là pour faciliter la transition.

Des accompagnement pour aider votre enfant à se laisser aller dans le sommeil

Le cas particulier de Dylan

Le fait de donner du sens au comportement de l’enfant peut suffire à régler la situation. Prenons l’exemple de ce petit garçon de 5 ans qui venait voir sa mère dans sa chambre toutes les nuits. L’entretien d’anamnèse a permis de comprendre qu’inconsciemment, cet enfant venait vérifier que  sa maman allait bien, dans un contexte familial douloureux, marqué notamment par la perte précoce d’une petite fille. Sa maman lui a simplement expliqué qu’elle prenait soin d’elle-même toute seule et que ce n’était pas le rôle du petit garçon de se soucier d’elle. Cette explication a suffi à mettre fin aux réveils nocturnes de l’enfant et l’amélioration du sommeil de cet enfant a été immédiate. Voilà pourquoi il ne faut pas hésiter à consulter un spécialiste si les difficultés persistent.

En effet, le sommeil de l’enfant est un lâcher- prise, une parenthèse pour lui qui est aux aguets et parfois anxieux pour des raisons qui peuvent échapper à ses parents. Ces causes sont parfois en lien avec l’anxiété de la maman. Ainsi, il est tout à fait possible de réaliser des consultations enfant /maman ou enfant/parents.

Une fois d’éventuelles causes médicales écartées

Les parents peuvent faire appel à plusieurs catégories de thérapies pour aider l’enfant et améliorer la situation familiale : psychologue, ostéopahte, sophrologie…

Faites-vous confiance et ne laissez pas votre entourage vous dire ce qui serait bon pour votre enfant. Ecoutez le, puis avisez.

psychologue psychocorporel supervision adultes professionnels

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Au moment d’une « crise » comme un changement de vie, maladie, accident, séparation, départ des enfants, deuil, vieillissement parentale, ménopause, mal-être non identifié, expatriation

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Aude vous accompagne pour une meilleure connaissance de vous, un éclaircissement de ce que vous vivez : nommer permet de prendre de la distance et d’agir, et le choix et de mode de résolutions.

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Harcèlement : Un outil pour réagir en cas d’insulte verbale. En action, ou en pensée.

Harcèlement : Un outil pour réagir en cas d’insulte verbale. En action, ou en pensée.

 

hacelement verbal et insulte

Ces mots, je te les rends

Un outil à proposer à vos enfants pour répondre au harcèlement verbal et aux propos déplacés dont ils sont victimes.

Cela parait tout simple, mais il y a une force symbolique réelle et thérapeutique dans la posture que la personne victime de harcèlement verbal peut prendre avec cet outil.

 

Je l’ai toujours proposé aux enfants et adolescents qui venaient avec cette problématique. Et si je ne suis pas sûre que la plupart d’entre eux aient osé l’utiliser, ils avaient tous un grand sourire à l’idée d’avoir quelque chose à répondre aux mots blessants dont ils étaient victimes. Cela changeait leur posture, et la façon de vivre l’agressivité de l’autre. Ce dernier étant renvoyé à ce qu’il était vraiment : un enfant ou un ados comme eux.

Leur réaction était aussi parfois de me dire “Je ne peux pas dire ça c’est méchant”… Bonne remarque pour lancer la discussion sur ce qui est méchant ou non, sur pourquoi on supporterait les mots méchants de l’autre sans réagir.

L’idée de “rendre à l’autre”, ce n’est pas tant lui rendre ce qui lui appartient, que de refuser de faire siens les qualificatif qu’il impose. Cette autorisation psychique de refuser de s’identifier au personnage mauvais que l’autre voit en soi, est un premier pas vers la résilience face au harcèlement.

Accéder à l’enregistrement complet de l’intervention :

Un outil pour réagir en cas d’insulte verbale

Cette vidéo a été enregistrée dans le cadre de la structure Soignants Dans Le Monde que Aude a créée lorsqu’elle était expatriée aux Etats-Unis.

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Au fil de sa pratique thérapeutique, Aude a développé des outils qui lui permettent d’accompagner les personnes vers plus de sérénité et d’autonomie dans leurs choix de vie.

Au moment d’une « crise » comme un changement de vie, maladie, accident, séparation, départ des enfants, deuil, vieillissement parentale, ménopause, mal-être non identifié, expatriation

Nos capacités de réactions peuvent être débordées. Engendrant dépression, burn-out, agressivité, sentiment de solitude et de perplexité, réveil de vielles blessures, perte de confiance en soi.

Aude vous accompagne pour une meilleure connaissance de vous, un éclaircissement de ce que vous vivez : nommer permet de prendre de la distance et d’agir, et le choix et de mode de résolutions.

Son approche est dynamique, basée sur des entretiens interactifs et l’exploration psychocorporelle.

 

 

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