Les difficultés que vous pouvez parfois rencontrer dans votre vie personnelle et/ou professionnelle peuvent vous amener à ressentir un mal-être, à avoir le sentiment que vous ne trouverez pas de solution ou de solution suffisamment satisfaisante pour vous sentir mieux. Votre réflexion va peut-être vous amener vers l’idée d’être accompagné pour aller mieux et résoudre vos problèmes. Vous allez alors faire le pas de rechercher un praticien qui pourra répondre à votre demande, vous apporter son expertise et son soutien au travers d’un accompagnement thérapeutique personnalisé. Mais l’entrée en thérapie peut parfois susciter des peurs et des blocages.
Le thérapeute : un allier pour comprendre vos peurs et vos blocages
Votre nouvelle position de « personne qui va consulter (ou consultant) » peut être génératrice d’inquiétudes, voire de peurs et/ou de blocages, ce qui est tout à fait normal ! Tout au long du parcours d’accompagnement thérapeutique dans lequel vous vous engagez, il est essentiel d’exprimer vos appréhensions au thérapeute qui va vous suivre à plus ou moins long terme. Au-delà du fait d’en être informé, il pourra sûrement les décrypter et vous apporter des explications éclairantes.
En tant que thérapeute, son rôle est aussi de :
- vous aider à surmonter ces inquiétudes,
- vous amener à les comprendre et à comprendre ce qu’elles vous font vivre.
En effet, votre thérapeute est là pour vous proposer un cadre d’expression sans jugement avec comme objectif d’alléger vos préoccupations et de vous aider à vous connecter à vos ressources pour atteindre vos objectifs de mieux-être.
Les craintes que vous pouvez ressentir au cours de votre parcours de thérapie ne doivent pas être négligées : il est essentiel que vous puissiez les exprimer car elles vont permettre de renforcer la relation thérapeutique avec le praticien qui vous accompagne. Avec le temps, les peurs finissent par s’atténuer. Mais pour y parvenir, il est important que vous soyez dans une relation de confiance et d’écoute mutuelle avec votre thérapeute.
Les peurs en thérapie
Les peurs que les personnes qui s’engagent dans un accompagnement thérapeutique peuvent ressentir sont :
- la peur de perdre le contact avec leur vie (« Ne vais-je pas perdre la maîtrise de ce que je vis en mettant en place des aménagements pour résoudre mes difficultés ? »),
- la peur de perdre le contrôle : l’accompagnement thérapeutique peut engendrer un sentiment d’être dépossédé de son rôle (d’une maman avec son enfant) par exemple,
- la peur du changement (« Qui vais-je devenir après cet accompagnement thérapeutique ?»),
- la peur de perdre le contact avec ce que l’on connaissait auparavant (« Qu’est-ce qui m’attend dans cet inconnu que représente le futur ? »),
- la peur de perdre leur temps,
- la peur de perdre leur loyauté familiale, lorsque le fait d’avoir des difficultés les protège de leur entourage et que leur résolution peut avoir des conséquences qu’on estime inquiétantes,
- la peur de perdre un bénéfice secondaire qu’elles avaient en étant en difficulté et de perdre l’attention que peut y porter leur entourage (il faut s’assumer quand on va bien et que l’on ne génère plus de la pitié),
- la peur de découvrir des choses d’elles qu’elles n’ont pas envie de voir (« Finalement, je suis moins fort/généreux/désintéressé/sûr de moi que ce que je pensais. »),
- la peur d’être jugées,
- la peur de se livrer en parlant d’elles à une personne qu’elles ne connaissent pas.
De quelles façons s’expriment les peurs en thérapie ?
Les peurs en thérapies peuvent s’exprimer à de plusieurs manières :
- par l’annulation d’un rendez-vous avec son thérapeute à la dernière minute,
- par le sabotage du temps de séance, en changeant de sujet ou en se mettant à parler sans s’interrompre lorsque le thérapeute aborde un sujet qui touche la personne ou la fait souffrir,
- par la remise en cause de l’expertise ou des propositions du thérapeute,
- par la critique de ses tarifs (« Vous êtes cher ! » ; « Comment peut-on s’arranger pour que je paye mes séances moins cher ? ». Cette forme de résistance peut être liée à l’égo (« Je n’ai pas envie de payer pour aller mieux. »), à la confiance en soi (« Je n’en vaut pas la peine de payer ce tarif là. ») et peut s’exprimer de manière directe en la verbalisant, ou de manière indirecte (en reportant sans cesse le paiement par exemple).
En tant que consultant, vous n’avez pas toujours conscience de ces comportements. C’est votre thérapeute, qui, par son expertise va pourvoir les identifier et les nommer. Vous pourrez en parler avec lui afin de débloquer la situation dans un climat de confiance établie.
Vous serez alors libre de :
- rebondir sur ses propos,
- exprimer votre accord ou votre désaccord sur son interprétation,
- ou simplement prendre conscience de ce que vous ressentez et de ce que vous renvoyez.
La Respiration et la Relaxation pour aider à lâcher-prise
Pour vous aider à dépasser vos peurs et vos blocages, votre thérapeute pourra éventuellement vous proposer un temps dédié à la respiration en début de séance. Cela vous permettra :
- de vous détendre,
- de lâcher-prise,
- d’entrer dans votre séance en toute sérénité.
Cette phase de détente peut être complétée par un temps de Relaxation Profonde Active au cours duquel vous allez vous concentrer sur les ressentis dans votre corps.
Cette phase de relaxation permet de multiplier par 100 votre disponibilité à ce qui va se passer pendant votre séance.
Le travail sur les ressentis dans le corps peut aussi exprimer des blocages. En effet, le corps ne ment pas, il s’exprime. Peut-être avez-vous déjà remarqué que vous ressentez des tensions dans telle ou telle partie de votre corps à certains moments ? N’hésitez pas à en faire part à votre thérapeute ayant une approche psychocorporelle, il pourra vous aider à leur donner du sens.
Dans tous les cas, gardez à l’esprit qu’il est important de comprendre qu’il est normal d’avoir des craintes, votre thérapeute est là pour vous aider à les dépasser afin d’aller mieux. Vous vous rendrez compte que, peu à peu, vous vous libérez dans un climat de non jugement et de confiance. C’est ainsi que vous pourrez avancer sereinement et efficacement ensemble pour atteindre vos objectifs et vous sentir mieux dans votre vie.
Au fil de ses 15 années d’exercice libéral, Aude a fait évoluer ses propositions thérapeutiques. Le fil directeur est une approche humaniste, basée sur les besoins de la personne, dans une dynamique interactive.
Progressivement Aude a développé la méthode de Relaxation Profonde Active. Basée sur l’exploration des sensations du corps comme vecteur d’information, suivi d’un protocole de réparation, de consolation ou d’acceptation selon les situations rencontrées. Cette méthode permet d’aller beaucoup plus loin dans la compréhension historique du patient, que ce qu’il sait en conscience.
Ces outils sont conçus pour être intégrés à une clinique traditionnelle intégrative.