Eduquer et rassurer un enfant. Se faire confiance comme parentOn aime ses enfants plus que tout et pourtant, d’une façon que l’on pourrait qualifier d’antinomique, c’est parfois contre eux que l’on crie le plus !

Nos enfants sont notre proximité, notre amour, notre vie , nos joies. Nos enfants sont des promesses d’avenir.

Mais nos enfants sont aussi nos challenges. et nos enfants nous rappellent toujours qu’ils ne sont pas nous . Ils nous invitent à nous mettre à leur portée à leur manière. Ils nous renvoient nos faiblesses, et nous font nous heurter à leur réalité et à leur rythme.

Se reconnecter à la réalité des enfants et de leur rythme sans ajouter des enjeux personnels

Il y aurait beaucoup à en dire sur tout ce que représentent nos enfants pour nous. Je vais me contenter aujourd’hui de vous partager quelques trucs et astuces pour éviter de crier chez soi.

Un truc simple et à la fois tellement évident : pour éviter de crier chez vous : Commencez par décider que vous ne crierez pas. Déjà intérieurement, vous adopterez une posture, et vous développerez d’autres stratégies pour être entendue.

L’une de ces stratégies avec votre enfant : assurez vous que votre enfant vous entende, en établissant un contact visuel avec lui,
En le regardant dans les yeux,
Ou bien en l’interpellant « regarde moi, Untel (le prénom est le signe particulier que vous vous adressez bien à lui, à utiliser sans modération),
Aussi bien en vous mettant à sa hauteur et en face de lui.

Une fois que vous avez son attention, vous lui dites sans crier même, si c’est la xième fois,
« Maintenant c’est l’heure de faire ce ci ou cela »

« Je vois que tu es fatigué, mais il faut quand même… »

Choisissez des formules qui Intègrent l’humour pour désamorcer les situations, avant que vous ne perdiez patience.

Prévenez votre enfant de ce qui va se passer dans tel ou tel moment, il pourra s’y préparer mentalement, et sera davantage disponible quand vous l’appellerez.

Établissez un contrat avec lui qui le rende responsable de ce qu’il y a à faire « Comment peut-on s’organiser pour que ce soir tu aies le temps de jouer, de faire ton travail et de prendre ton bain. »

Prévoyez le temps nécessaire pour faire les choses, et ne pas être en tension à cause d’un planning trop serré;

Ajustez vos exigences aux capacités réelles de votre enfant, mais aussi conjoncturelles :son  état de fatigue, sa déception pour telle ou telle raison, et votre propre fatigue.

Soyez vigilante à la cause de votre agacement, « Est-ce parce que le cartable a été oublié que vous êtes aussi énervée, ou parce que vous avez eu une dure journée ? »

Utilisez un tiers, comme son doudou pour faire une demande « et si on demandait à ton doudou ce qu’il en pense »

Si vous sentez que votre colère monte

Essayez de faire mentalement un pas de côté, pour comprendre ce qui vous mets en colère. Généralement la situation avec l’enfant est le déclencheur d’une situation de tension personnelle, qui couvait déjà. Il n’est donc pas réellement responsable de votre colère.

S’il est difficile de prendre mentalement du recul, vous pouvez quitter la pièce un instant, prendre le temps de vous calmer, par exemple par une respiration très lente, et utiliser ces secondes pour bien décider intérieurement que vous ne souhaitez pas crier.

Reprenez le contact avec l’enfant, indiquez lui ce que vous croyez qu’il ressent pour être si nerveux, colérique, tendu.

En accueillant la fatigue de l’enfant, en lui signifiant le fait qu’il a peut-être du mal à gérer ses émotions qu’elles soient positives (maman est enfin rentrée !) ou négative (je me sens mal parce que j’ai faim), et en lui proposant la douceur d’un câlin pour se ressourcer, sa tension baissera.

Il y a parfois des colères qui s’expriment lorsque l’on est chez une tierce personne : Cela peut correspondre à notre désir inconscient de montrer que nus sommes de bons parents, avec un enfant qui obéit au doigt et à l’oeil.

A l’extérieur de la maison

Il y a parfois des colères qui s’expriment lorsque l’on est chez une tierce personne : Cela peut correspondre à notre désir inconscient de montrer que nus sommes de bons parents, avec un enfant qui obéit au doigt et à l’oeil. Hors cette pression que l’on se met va insécuriser votre enfant, qui va justement s’énerver encore plus !

Les passants se mêlent parfois de ce qui ne les regardent pas. Deux stratégies, si vous savez que votre enfant est fatigué, essayez de reporter une sortie qui risque de finir de façon cacophonique.

Si vous devez sortir malgré tout, connectez vous à votre conscience d’être le bon parent pour votre enfant, et de savoir ce qu’il lui faut. dans ce cas la remarque ou le regard d’une personne de passage, que vous ne connaissez pas et ne reverrez pas, ne peut pas prendre tellement de pouvoir sur vous, que vous en grondez votre enfant à mauvais escient !

Protéger son enfant c’est aussi apprendre à se connecter à sa confiance en soi, et à lui apprendre à se connecter à la confiance en lui, pour trouver une solution avant la colère.

Vos propres parents peuvent générer de l’anxiété sur vous et votre façon d’élever votre enfant. On peut très bien enseigner à son enfant que certaines choses sont admises dans certains lieux et pas dans d’autres. Mais on peut aussi replacer gentiment une maman envahissante à sa place. Si vous apprenez à être maman , elle apprend à être grand-mère ou mamie, et non maman bis.

Si finalement, malgré vos essais les cris ont fusé.

Une fois la tempête passée prenez le temps de comprendre les facteur qui l’ont déclenchée, afin de modifier ce qui est modifiable pour que l’événement ne se reproduise pas.

Si vos mots ont dépassé vos pensées, ou vos cris ont été trop forts, considérez qu’il est important de partager vos regrets (pas votre culpabilité), avec vos enfants. Cela fait partie de ce que vous pouvez leur transmettre, la connaissance de soi, la capacité à se remettre en cause, sans se sentir humilié. La relation s’en trouvera plus qualitative et égalitaire.

Reparler d’un moment de crise est aussi un moyen de renforcer les capacités humaines de l’enfant et renforcer sa confiance en lui. Si des enfants ont été très déstabilisés, partager avec eux que cela n’aurait pas dû être aussi fort, revient à leur transmettre qu’ils ne sont pas définitivement horribles, ingérables et invivables …

Ne pas partager une culpabilité, permet d’assainir la situation, un enfant se croit mécaniquement et quasiment toujours responsable de ce qui se passe et de ce qui lui arrive. Il croit aussi avoir une toute puissance à rendre heureux ou heureuse papa ou maman, au risque de se sentir responsable et d’en tirer une très mauvaise image de lui, lorsque ces derniers ne viennent pas démystifier cette croyance, en prenant leur part de responsabilité. Expliquer n’est pas se déresponsabiliser, expliquer vise à s’excuser et à reconnaitre ses torts.

Ajoutons à cela que derrière une colère d’enfant, se cache très souvent de l’anxiété. Ce que les parents ne devinent que rarement. Hors on ne peut pas répondre de la même façon à un enfant instable et à un enfant anxieux.

Enfin, Félicitez votre enfant pour ce qui est bien ! La tendance française est malheureusement de toujours voir ce qui reste à parcourir, et non ce qui a été parcouru.

Continuez à chercher des solutions pour que le quotidien se passe dans le calme. En tant su’adulte il vous appartient de trouver des stratégies d’évitement avec des enfants petits, et de combler leur sécurité pour qu’ils puissent faire face à leurs émotions, ou savoir vous demander d l’aide sans drame. 

Au fil de sa pratique thérapeutique, Aude a développé des outils qui lui permettent d’accompagner les personnes vers plus de sérénité et d’autonomie dans leurs choix de viepsychologue psychocorporel supervision adultes professionnels.

Au moment d’une « crise » : Changement de vie, maladie, accident, séparation, départ des enfants, deuil, vieillissement parentale, ménopause, mal-être non identifié, expatriation, etc .

Nos capacités de réactions peuvent être débordées. Engendrant dépression, burn-out, agressivité, sentiment de solitude et de perplexité, réveil de vielles blessures, perte de confiance en soi.

Aude vous accompagne pour une meilleure connaissance de vous, un éclaircissement de ce que vous vivez : nommer permet de prendre de la distance et d’agir, et le choix et de mode de résolutions.

Son approche est dynamique, basée sur des entretiens interactifs et l’exploration psychocorporelle.

 

 

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